Robert Wilson - Julian

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Julian: краткое содержание, описание и аннотация

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Apostat. Fugitif. Conquérant.
Il s’appelle Julian Comstock ; il est le neveu du président des États-Unis.
Son père, le général Bryce Comstock, a été pendu pour trahison (on murmure qu’il était innocent de ce crime).
Julian est né dans une Amérique à jamais privée de pétrole, une Amérique étendue à soixante états, tenue de main de maître par l’Église du Dominion. Un pays en ruine, exsangue, en guerre au Labrador contre les forces mitteleuropéennes. Un combat acharné pour exploiter les ultimes ressources naturelles nord-américaines.
On le connaît désormais sous le nom de Julian l’agnostique ou (comme son oncle) de Julian le Conquérant.
Ceci est l’histoire de ce qu’il a cru bon et juste, l’histoire de ses victoires et défaites, militaires et politiques.
Fresque post-apocalyptique, western du XXII
siècle, fulgurant hommage à Mark Twain,
est le plus atypique des romans de Robert Charles Wilson. Une réussite majeure et une critique sans concession des politiques environnementales actuelles.

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Du haut de cette crête, nous avons vu une longue contre-pente, assez douce pour qu’une voie ferrée (à l’écartement étroit qui a la préférence des Hollandais) pût la grimper de biais et passer près de notre position. Il s’agissait vraisemblablement de la ligne qui reliait Chicoutimi aux domaines mitteleuropéens du lac Saint-Jean, à moins qu’elle continuât jusqu’aux rives rocheuses de l’Atlantique… durant leurs décennies d’occupation du Labrador, les Hollandais y avaient mis en place un écheveau de lignes ferroviaires.

L’important quant à cette ligne était son lien avec la ville de Chicoutimi, que nous voyions aussi, bien qu’à peine, derrière une étendue brumeuse de désert hivernal, collée comme un appendice sale au ruban bleu du Saguenay. Cela signifiait que nous n’étions plus perdus… bien qu’une distance importante nous séparât encore de l’endroit où nous voulions nous trouver. Notre futur itinéraire coulait de source : il suffisait de suivre les rails jusqu’à ce que nous pussions obliquer en direction d’une région plus amicale. Nos cœurs nous ont semblé moins lourds, car la tâche n’apparaissait pas insurmontable. Nous pourrions peut-être même arriver à temps dans notre régiment pour prendre un repas chaud avant de nous coucher.

Il fallait cependant reporter encore de quelques instants ce voyage. Sam nous a exhortés à garder le silence. Il avait vu à l’est un train qui approchait – il nous a montré une traînée de fumée au-dessus des cols. « Tout le monde reste caché jusqu’à ce qu’il soit passé. »

Nous nous tenions à quelques mètres seulement de l’endroit où la voie franchissait la crête pour entamer sa descente vers Chicoutimi et le train ne tarderait pas à nous longer. « On devrait pas tirer dessus ou faire quelque chose d’aussi soldatesque ? a demandé Lymon Pugh.

— Ce n’est peut-être pas un train militaire, a répondu Sam. Je ne vois pas trop l’avantage de tirer sur des civils sans armes, même hollandais. Et les coups de feu attireraient l’attention, de toute manière, si bien qu’on se ferait sans doute tous tuer. »

Personne n’a eu envie de discuter. Nous arrivions de surcroît à bout de nos munitions, en ayant gâché une partie à tirer sans résultat sur des nids d’écureuils vides dans l’espoir d’en faire tomber un peu de viande fraîche. Nous sommes restés sans bouger au milieu des rochers et des maigres fourrés d’hiver jusqu’à sentir le grondement de la locomotive hollandaise et l’entendre peiner dans la pente. Je n’avais pour ma part jamais vu de trains mitteleuropéens et je me suis demandé à quoi celui-là ressemblait.

Il a fini par apparaître, très semblable à un train américain, la fonction imposant la forme dans ces domaines. Il présentait toutefois des lignes très fluides et la locomotive était peinte d’une inhabituelle couleur gris-bleu. L’inquiétant n’était pas l’aspect du train mais sa vitesse réduite, qui ne cessait hélas de diminuer. En fait, on aurait dit que le train allait s’arrêter.

Nous avons relevé la tête en dépit de l’avertissement de Sam. C’était un train militaire, on n’en pouvait douter une seconde. La locomotive ne tractait que deux wagons, sur chacun desquels se détachait le sinistre insigne croix-et-laurier des forces mitteleuropéennes. « On aurait dû arracher les rails, m’a soufflé Lymon Pugh, histoire d’empêcher ce truc d’arriver à Chicoutimi avec ce qu’il transporte.

— On n’aurait pas eu le temps même si on y avait pensé, lui ai-je répondu. On pourra peut-être les arracher plus tard, mais reste sur tes gardes, Lymon, je crois que ce train ne va pas plus loin que l’endroit où nous sommes. »

Nous n’avions pas prévu cette éventualité inattendue. Sam nous a vite fait signe de monter un peu plus haut sur la crête tout en gardant l’œil sur le mystérieux train hollandais. Pourquoi venait-il sur cette colline proche de Chicoutimi, et pourquoi s’arrêtait-il juste à côté de nous ? Aucune explication simple ne venait à l’esprit.

Sam nous a arrêtés dans un bosquet de bouleaux dénudés où le sol inégal permettait facilement de se prémunir d’une découverte accidentelle. Nous avons observé le train en retenant notre souffle. Quelqu’un s’est demandé à voix haute si le train n’avait pas pu être envoyé spécifiquement à notre poursuite, mais Sam a répondu qu’une compagnie d’infanterie américaine perdue n’avait pas d’importance pour les Hollandais.

Aiguillonné par la peur, le major Lampret a dit : « Nous devrions nous éloigner le plus possible de cette chose. Nous nous mettons en danger en restant là… pourquoi ne pas battre en retraite ?

— Du moment qu’on ne nous voit pas, a calmement répliqué Sam, nous sommes autant en sécurité ici qu’ailleurs. Ne bougez pas.

— Vous croyez pouvoir me donner des ordres ? » a réagi Lampret.

De toute évidence, le major avait retrouvé du courage, mais j’ai trouvé qu’il choisissait bien mal son moment pour une dispute hiérarchique. Les autres soldats ont été du même avis, car ils lui ont soufflé de se taire. « J’imagine qu’on pourrait tous rentrer en volant , si on avait des Ailes d’Ange », a marmonné l’un d’eux.

Lampret a cédé, de peur d’une mutinerie, mais a chuchoté à Sam : « Nous discuterons insubordination une fois de retour au camp.

— Le moment serait plus adapté », a reconnu Sam, et Lampret est retourné à son silence maussade.

Entre-temps, le train hollandais s’était immobilisé avec une bruyante hémorragie de vapeur par ses soupapes. Quelques soldats mitteleuropéens sont descendus du dernier wagon pour s’intéresser apparemment à une petite clairière juste à l’ouest du train… un replat en granit recouvert de cailloux et de touffes d’herbes cassantes. Ils l’ont minutieusement exploré et se sont mis la main en visière pour regarder le Saguenay au loin tout en discutant dans leur langue incompréhensible. Ils ont ensuite regagné le train et fait coulisser la porte d’un des deux wagons de marchandises.

La porte ouverte a permis au soleil d’entrer et de nous révéler le contenu du wagon. Nous en avons tous eu le souffle coupé, car le train transportait un canon chinois.

Sam a détaché deux hommes pour dénombrer les soldats ennemis qui débarquaient dans le but d’assembler le canon. J’ai demandé à Julian son point de vue sur ce qui se passait.

« N’est-ce pas évident, Adam ? Ils ont l’intention de monter une batterie d’artillerie.

— Quoi… ici ? C’est loin de la bataille.

— Tu oublies la formidable portée du canon chinois. C’est son avantage : il peut même servir loin des lignes. L’inconvénient est son encombrement qui oblige à le transporter par un convoi de chariots, ou par train, comme avec ces wagons. »

Ceux-ci étaient à présent tous deux ouverts, aussi nous sommes-nous aperçus que l’assemblage puis la mise en service du canon ne seraient pas de tout repos pour les artilleurs. La grande base rotative occupait une voiture et le canon l’autre, en plusieurs morceaux télescopiques. Le train contenait aussi deux mules pour aider au transport et au positionnement, ainsi que des treuils, des leviers et autres outils. Il y avait de plus un certain nombre de caisses marquées BOMBE, un mot que même Lymon Pugh a pu traduire du hollandais [42] Ou de l’allemand, en l’occurrence, à ce qu’on m’a dit. .

Nous avons compté une quinzaine d’artilleurs, plus les mécaniciens restés dans la locomotive.

« Nous sommes plus nombreux qu’eux, a fait remarquer Julian.

— Possible, a répondu Sam, mais apparemment, ils sont mieux armés.

— Nous pouvons jouer sur l’effet de surprise.

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