Robert Wilson - Julian

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Julian: краткое содержание, описание и аннотация

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Apostat. Fugitif. Conquérant.
Il s’appelle Julian Comstock ; il est le neveu du président des États-Unis.
Son père, le général Bryce Comstock, a été pendu pour trahison (on murmure qu’il était innocent de ce crime).
Julian est né dans une Amérique à jamais privée de pétrole, une Amérique étendue à soixante états, tenue de main de maître par l’Église du Dominion. Un pays en ruine, exsangue, en guerre au Labrador contre les forces mitteleuropéennes. Un combat acharné pour exploiter les ultimes ressources naturelles nord-américaines.
On le connaît désormais sous le nom de Julian l’agnostique ou (comme son oncle) de Julian le Conquérant.
Ceci est l’histoire de ce qu’il a cru bon et juste, l’histoire de ses victoires et défaites, militaires et politiques.
Fresque post-apocalyptique, western du XXII
siècle, fulgurant hommage à Mark Twain,
est le plus atypique des romans de Robert Charles Wilson. Une réussite majeure et une critique sans concession des politiques environnementales actuelles.

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Mais ce soir-là, la citation qui m’est venue à l’esprit figurait dans le chapitre sur la Tempérance. Je me suis tourné vers l’homme qui tenait la bouteille pour lui dire : « Je ne me mettrai pas dans la bouche un voleur qui me privera de cervelle. »

Il a cillé. « Répète ça. »

J’avais supposé connue de tous cette homélie sur les méfaits de la boisson et j’ai commencé à la répéter : « Je ne me mettrai pas dans la bouche… »

Son poing m’a interrompu.

Il m’avait échappé que Lymon Pugh (car il s’appelait ainsi) était un homme simple et peu rompu aux métaphores ou aux comparaisons. Il a cru que je l’accusais d’être un voleur, ou que j’insinuais qu’il voulait se mettre une certaine chose dans la bouche.

« Je me battrai contre l’homme qui dit ça deux fois, a-t-il déclaré. Debout ! »

C’était un combat auquel je ne pouvais me dérober sans déshonneur. Mais M. Pugh faisait un adversaire intimidant. Il a redressé les épaules et remonté ses manches, ce qui a révélé des avant-bras musclés striés de nombreuses cicatrices. Fermées en poings semblables à des rocs, ses grosses mains étaient tout aussi marquées, avec un moignon à la place de son auriculaire droit.

Sam Godwin m’avait cependant appris à me battre, aussi ai-je levé mes propres poings, avancé un pied et montré ma détermination à ne pas céder.

La foule a reculé pour nous faire place. Les joueurs de cartes ont abandonné leur partie et certains ont commencé à parier sur le combat imminent. « Vas-y, a rugi mon adversaire, frappe-moi ! Enfin, essaye ! »

Il n’avait reçu aucune formation spécifique et abordait le combat les membres souples. Ma joue me brûlait encore de son premier coup et j’avais l’intention de lui faire perdre sa suffisance, ce à quoi je suis parvenu en feignant de lancer le poing gauche et en le frappant en plein du droit. Le coup a porté, ses yeux se sont écarquillés tandis que ses poumons se vidaient. La foule a eu un murmure appréciateur.

« Bien joué ! » ai-je entendu Julian s’écrier.

Lymon Pugh a été surpris, mais ne s’est pas laissé abattre. Dès qu’il s’est remis, il a foncé dans ma direction pour me décocher un swing en agitant ses grands bras.

S’il s’était battu convenablement, avec grâce et style, comme je l’ai fait, je l’aurais à coup sûr emporté. Mais non formé à cet art, Lymon Pugh se servait de ses mains et bras balafrés comme de massues. Je n’ai réussi à contrer qu’un petit nombre de ces moulinets avant que mes propres bras commençassent à s’engourdir sous leurs impacts. Quant aux bras de Pugh, ils étaient aussi peu sensibles que des jambons salés, ce dont il tirait avantage : il a percé deux fois ma garde et fini par m’assener un coup si violent que ma tête s’est emplie de feux d’artifice et que j’ai perdu tout contrôle sur mes jambes.

Avant que je puisse retrouver mes sens, la victoire a été attribuée à M. Pugh, qui a dansé en cercles tout en agitant son chapeau et en poussant des hululements de singe pour signifier son triomphe.

Sam et Julian m’ont aidé à m’installer sur une balle de foin à l’arrière, où Sam a nettoyé mon visage ensanglanté à l’aide d’un mouchoir.

« J’ai baissé ma garde, ai-je dit d’une voix pâteuse. Je suis désolé de vous avoir infligé ce spectacle.

— Bien au contraire, a répondu Sam. Que tu le saches ou non, tu as fait exactement ce qu’il fallait. En ce qui concerne ces gens, ton arrogance a été mise définitivement K.-O… tu ne vaux ni plus ni moins que n’importe lequel d’entre eux, à présent. »

C’était toutefois une consolation bien amère, dont je n’ai tiré que peu de réconfort tandis que la bruyante soirée poursuivait son cours.

11

Les festivités ont enfin stoppé, une fois que les fêtards ont commencé à accuser les effets de l’alcool et à s’effondrer puis s’endormir sous l’œil indifférent des agents de voyage. J’ai enfin pu trouver le sommeil, dont mes blessures, sous l’effet de l’air glacé qui s’infiltrait en gémissant par les fentes du wagon, m’ont cependant tiré de temps en temps.

Il y a quelque chose de troublant et de lugubre à s’éveiller au milieu de la nuit dans un train en mouvement. Les roues cliquetaient à un rythme osseux, la locomotive grommelait au loin comme un Léviathan et son sifflet lâchait de temps en temps un cri si solitaire qu’il semblait s’exprimer au nom de toute la vaste nuit sans lune.

Cette monotonie sonore a cependant connu une exception, à laquelle j’aurais dû davantage prêter attention. Je rêvais de manière décousue à Williams Ford, à Flaxie en train de jouer près du cours d’eau par un après-midi d’été, quand j’ai senti le wagon fantôme s’arrêter avec quelques à-coups.

Ont alors suivi un bruit métallique, un grondement, un silence, puis d’autres bruits métalliques, et le train est reparti. Je me suis demandé si je devais réveiller Sam, qui ronflait non loin de moi, pour lui faire part de ces événements. Mais je craignais de sembler naïf. Sam avait déjà souvent pris le train, c’était sans doute un autre ravitaillement en charbon ou un arrêt dans une gare de triage à l’intersection avec une ligne secondaire. Les agents de voyage pelotonnés dans la lueur du poêle ne semblaient pas inquiets, aussi ai-je cessé d’y penser.

Le lendemain s’est déroulé comme la veille, même si les hommes se montraient renfrognés après leurs excès nocturnes et si l’odeur nauséeuse qui flottait autour du trou d’aisances s’immisçait dans les appétits de chacun.

Je souffrais encore de la bagarre de la veille. J’ai passé la matinée seul, juché sur une balle de foin, à rédiger une lettre à mes parents avec une écriture puérile due aux secousses du wagon.

J’y ai travaillé sans interruption jusqu’à ce que Lymon Pugh vînt se planter devant moi, ses jambes comme des arbres dans la paille éparse. Cela ne m’a pas plu de le voir là – je redoutais un nouvel affrontement –, mais il s’est contenté de demander : « Qu’est-ce que tu fais ?

— J’écris une lettre. »

Il a soulevé son chapeau pour lisser le turbulent nœud de cheveux bruns ainsi mis à découvert. « Eh bien ça. Une lettre. »

Ce n’était pas vraiment une conversation, aussi me suis-je remis à ma correspondance.

Lymon Pugh s’est éclairci la gorge. « Écoute… tu retires ce que t’as dit hier soir ? »

Peu désireux de déclencher une nouvelle rixe, j’ai pesé ma réponse avec soin. « Je ne voulais pas t’insulter.

— Sauf que tu m’as traité de voleur.

— Non… Tu m’as compris de travers. Je voulais juste expliquer mon abstinence. Le “voleur”, c’est l’alcool, tu vois ? Je n’en bois pas parce que ça me prive de ma sensibilité.

— Ta sensibilité !

— Ma capacité de raisonnement. Ça me rend ivre, autrement dit.

— C’est tout ce que t’essayais de dire… que l’alcool te saoule ?

— Exactement. »

Il m’a regardé d’un air méprisant. « Évidemment que ça saoule, l’alcool ! Je le sais depuis tout petit. T’as pas besoin de me le dire, encore moins d’en faire une énigme. Comment tu t’appelles ?

— Adam Hazzard.

— Lymon Pugh. » Il a tendu sa grosse main balafrée, que j’ai serrée avec prudence. « D’où tu viens, Adam Hazzard ?

— D’Athabaska.

— Moi, des Cascades. » C’était un véritable habitant de l’Ouest : on ne peut poursuivre davantage vers l’ouest que les Cascades sans se mouiller les pieds dans l’océan. « Comment t’appelles ce chapeau que tu portes ?

— Un pakol. » (Un pakol, pour les lecteurs qui n’en ont jamais vu, est constitué d’un disque de laine ou de chanvre renforcé relié à un tube de la même matière. On roule ce tube sur lui-même pour former un bord, que des brides maintiennent en place.)

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