Robert Wilson - Julian

Здесь есть возможность читать онлайн «Robert Wilson - Julian» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2011, ISBN: 2011, Издательство: Denoël, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Julian: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Julian»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Apostat. Fugitif. Conquérant.
Il s’appelle Julian Comstock ; il est le neveu du président des États-Unis.
Son père, le général Bryce Comstock, a été pendu pour trahison (on murmure qu’il était innocent de ce crime).
Julian est né dans une Amérique à jamais privée de pétrole, une Amérique étendue à soixante états, tenue de main de maître par l’Église du Dominion. Un pays en ruine, exsangue, en guerre au Labrador contre les forces mitteleuropéennes. Un combat acharné pour exploiter les ultimes ressources naturelles nord-américaines.
On le connaît désormais sous le nom de Julian l’agnostique ou (comme son oncle) de Julian le Conquérant.
Ceci est l’histoire de ce qu’il a cru bon et juste, l’histoire de ses victoires et défaites, militaires et politiques.
Fresque post-apocalyptique, western du XXII
siècle, fulgurant hommage à Mark Twain,
est le plus atypique des romans de Robert Charles Wilson. Une réussite majeure et une critique sans concession des politiques environnementales actuelles.

Julian — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Julian», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

En revenant, le Dr Linch lui a administré une légère préparation opiacée. J’ai passé les heures les plus noires au chevet de Julian, en tisonnant le poêle quand le vent nocturne était trop vif.

Au matin, le bombardement a repris avec une vigueur nouvelle, comme si les Hollandais voulaient punir l’impudence de notre tentative d’évasion. Ou peut-être étaient-ils simplement impatients de tuer les derniers d’entre nous pour pouvoir reprendre leurs activités normales.

Julian a craché des caillots de sang jusqu’à midi. Sa détresse était palpable, mais il ne pouvait pas parler. Il a fini par me faire signe de lui donner du papier et un crayon.

J’ai l’habitude d’avoir de tels articles par-devers moi, comme il se doit pour un auteur [86] Même s’il possède une machine à écrire, car celle-ci n’est pas commode à transporter dans sa poche. , aussi les lui ai-je tendus.

En capitales tremblantes, il a demandé

ENCORE DE L’OPIUM.

Je suis allé solliciter le Dr Linch, dont j’ai rapporté de mauvaises nouvelles au chevet de mon ami. « Il reste très peu d’opium, Julian. Le médecin le réserve pour les cas les plus graves. »

ENCORE,

a écrit Julian.

« Il n’y en a plus … tu ne m’as pas entendu ? »

Il était horrible à voir, maigre comme une brindille, blanc comme un linge, ses blessures brunes de vieux sang, des caillots dans sa poussiéreuse barbe blonde. Ses yeux ont roulé dans leurs orbites.

J’AURAIS MIEUX FAIT DE MOURIR,

a-t-il écrit.

Au bout d’un moment, il s’est toutefois endormi.

Le lendemain, nos troupes encore en vie se sont repliées sur leur dernière position défensive, un périmètre resserré autour de la ville. Autrement dit, le nœud coulant avait fini par se refermer sur nous. Le mot « reddition » a été prononcé, mais nous n’en étions pas encore là… Pas tant qu’il restait des biscuits militaires… même s’ils ne dureraient guère.

J’en ai ramolli un dans de l’eau jusqu’à ce qu’il fût complètement imbibé avant d’en lâcher des petits morceaux sur la langue de Julian, seul moyen pour lui de manger dans son état. Il a pris quelque nourriture de cette manière, mais l’a refusée quand la douleur est devenue intolérable.

Je lui ai demandé s’il avait des ordres pour les hommes.

AUCUN ORDRE (a-t-il écrit)

IL NE RESTE RIEN

POURQUOI VOUDRAIENT-ILS MES ORDRES ?

« Parce que tu es leur chef, Julian. D’accord, notre attaque a échoué, mais les hommes voient bien que c’était une noble tentative… et qu’ils n’auraient pas fait mieux sans toi. »

ÉCHEC

« Les Hollandais avaient reçu des renforts. Ce n’est la faute de personne si nous n’avons pas pu l’emporter. C’était une magnifique tentative, et c’est ainsi qu’on s’en souviendra. »

STUPIDE

PERSONNE POUR S’EN SOUVENIR

NOUS NE SORTIRONS PAS D’ICI VIVANTS.

« Ne dis pas ça ! l’ai-je supplié. Nous rentrerons chez nous… il le faut ! Calyxa a besoin de moi… elle a des problèmes avec le Dominion. Peut-être ce diacre du Colorado veut-il la torturer. Et puis, elle est… bon, je ne l’ai encore dit à personne, Julian, mais… elle va avoir un enfant ! »

Il m’a regardé fixement. Puis il a repris le crayon et le papier.

DE TOI ?

« Évidemment !… De qui d’autre ? »

Il a écrit après un nouveau temps d’arrêt :

BONNE NOUVELLE

FÉLICITATIONS

SOURIRAIS SI JE POUVAIS

BIEN SÛR QUE TU RENTRERAS CHEZ TOI

« Merci, Julian. Tu rentreras avec moi et nous verrons naître ce bébé. Tu seras son oncle, en fait, et tu pourras le prendre sur tes genoux pour lui donner de la compote, si tu veux. »

PARRAIN ?

« Oui, si tu acceptes de l’être. »

FERAI RIEN DE PLUS RELIGIEUX,

a-t-il écrit, avant de se laisser aller sur les lattes en bois qui lui servaient de lit. Ses yeux se sont fermés et des fluides rosâtres ont suinté de ses blessures.

8

Le lendemain semblait devoir être notre dernier jour sur terre, malgré l’optimisme que j’avais essayé d’insuffler à Julian. Le bombardement de Striver s’est intensifié. Les tirs de barrage hollandais atteignaient la ville dans ses moindres recoins et en m’occupant de Julian, j’ai souvent baigné dans du plâtre tombé du plafond.

Ses adjudants-majors et jeunes colonels avaient cessé de mendier des ordres… il était trop gravement blessé pour les mener et il n’y avait de toute manière pas d’ordres utiles à donner. La Division Boréale de l’armée des Laurentides était devenue une espèce d’automate qui tirait par réflexe sur chaque cible qui se présentait. Cela ne pouvait continuer : nous puisions dans nos dernières réserves de munitions.

C’était une journée froide, dégagée et sans vent. Julian a dormi par intermittence quand la canonnade le permettait, et assez souvent, j’ai dormi sur une chaise près de lui.

J’étais toutefois réveillé, et Julian endormi, quand un lieutenant fraîchement promu s’est précipité dans la pièce. « Général Comstock ! s’est-il exclamé.

— Du calme, lieutenant, le général se repose, et il en a besoin… Que se passe-t-il ?

— Désolé, colonel Hazzard, mais on m’a envoyé rendre compte que… c’est-à-dire, nous avons vu…

— Quoi ? Une nouvelle attaque hollandaise ? Si nos défenses ont cédé, inutile d’ennuyer Julian Comstock. Il n’est pas en mesure de nous aider, même s’il aimerait pouvoir le faire.

— Ce n’est pas ça, mon colonel. Des voiles !

— Je vous demande pardon ?

— Des voiles, mon colonel ! Nous avons repéré des voiles qui arrivent par l’est sur le lac Melville !

— Hollandaises ?

— Difficile d’avoir une certitude, mon colonel, mais ce n’est pas l’avis des guetteurs… En fait, ça ressemble à la flotte de l’amiral Fairfield ! La Marine est enfin venue nous aider ! »

Je me suis rendu compte que je n’arrivais plus à parler. Il existe une espèce de libération de la peur qui vous prive tout aussi efficacement de courage que la peur elle-même. Je me suis enfoui le visage dans les mains pour dissimuler mon émotion.

« Mon colonel ? a demandé le lieutenant. N’allez-vous pas en informer le général ?

— Dès que ce sera confirmé, ai-je réussi à répondre. Je ne voudrais pas le décevoir. »

Je n’ai toutefois pu attendre qu’un adjudant-major revînt. J’ai laissé Julian dormir pour monter au sommet de l’hôpital.

En de meilleurs jours, l’hôpital était une boutique hollandaise surmontée d’appartements et située près du rivage au bas de la rue Portage. Il avait perdu son toit durant la bataille, si bien que le deuxième niveau était devenu une plate-forme ouverte, exposée aux éléments, d’où l’on avait une bonne vue sur le port. Je me suis placé dans le châssis vide d’une fenêtre fracassée pour examiner le lac.

Les voiles n’ont pas tardé à apparaître. Sans longue-vue, je n’ai pu discerner les couleurs qui flottaient sur les mâts et malgré les encourageantes paroles du lieutenant, j’ai redouté une nouvelle attaque mitteleuropéenne. Puis la silhouette du navire le plus proche a commencé à me sembler familière et mon cœur a palpité un peu.

C’était le Basilisk, ce cher Basilisk, le vaisseau de l’amiral Fairfield.

Empli de reconnaissance, j’ai adressé mes prières de remerciements au ciel gris ardoise et aux nuages qui arrivaient, ou à ce qu’il y avait derrière eux.

Si le lac Melville était trop salé pour geler complètement, la glace qui s’était formée sur les bords a empêché la Marine de mouiller l’ancre aussi près du rivage qu’elle l’aurait souhaité, mais il restait des zones liquides dans lesquelles ses bâtiments pouvaient évoluer à leur guise. Un groupe de reconnaissance s’est vite rendu compte du désespoir de notre situation, dont il a communiqué les détails au Basilisk par pavillons de signalisation. L’ensemble des vaisseaux s’est bientôt mis à tirer des obus qui ont survolé Striver pour s’écraser sur les lignes hollandaises avec une précision redoutable. Ce bombardement continu a repoussé les Mitteleuropéens à plus d’un mille de leurs retranchements avancés, et fini par tirer Julian de son profond sommeil.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Julian»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Julian» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


libcat.ru: книга без обложки
Robert Wilson
Robert Wilson - À travers temps
Robert Wilson
Robert Wilson - Julian Comstock
Robert Wilson
Robert Wilson - Chronos
Robert Wilson
Robert Wilson - Die Chronolithen
Robert Wilson
Robert Wilson - Los cronolitos
Robert Wilson
Robert Wilson - Les Chronolithes
Robert Wilson
Robert Wilson - The Harvest
Robert Wilson
Отзывы о книге «Julian»

Обсуждение, отзывы о книге «Julian» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x