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Arkadi Strougatski: Stalker

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Arkadi Strougatski Stalker

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Des Visiteurs sont venus sur Terre. Sortis d’on ne sait où,ils sont repartis sans crier gare. Dans la Zone qu’ils ont occupéependant des années sans jamais correspondreavec les hommes, ils ont laissé traînerdes objets de toutes sortes. Objets-pièges. Objets-bombes. Objets-miracles. Objets que les stalkers viennent pillerau risque de leur vie,comme une bande de fourmis coloniseraitsans rien y comprendre les détritus abandonnéspar des pique-niqueurs au bord d’un chemin. Les hommes ne sont-ils doncque des fourmis pour les Visiteurs ? De ce roman étonnant, le cinéaste soviétique Tarkovskya tiré un film admirable.

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« Écoute, Red, me chuchote Kirill. Pourquoi ne pas sauter, hein ? On fait une vingtaine de mètres en haut et on redescend tout de suite, on va se retrouver pile devant le garage, qu’est-ce que tu en dis ?

— Tais-toi, crétin, dis-je. Ne me gêne pas, tais-toi.

Il veut monter. Et si on te cogne dessus, là, à vingt mètres de haut ? Il faudra te ramasser à la petite cuillère. Et si une « calvitie de moustique » survient quelque part ? Dans ce cas, même une petite cuillère serait inutile. Ces têtes brûlées, c’est un monde. Il tient pas en place, celui-là : et pourquoi ne pas sauter… Bref je vois comment il faut aller jusqu’à la butte et puis, on va s’arrêter et regarder. Je fourrai la main dans la poche, en sortis une poignée d’écrous. Je les montrai à Kirill et dis :

« Tu te rappelles l’histoire du Petit Poucet ? On te l’a apprise à l’école ? Eh bien, maintenant ça va être l’inverse. Regarde ! » Et je jetai le premier écrou. Pas loin, comme il se doit. Une dizaine de mètres. L’écrou passa normalement. « Tu as vu ?

— Et alors ? dit-il.

— Pas “et alors” ! Je te demande, tu as vu ?

— Oui.

— Maintenant, avance la “savate” vers l’écrou et arrête-toi à deux pas de lui. Compris ?

— Compris. Tu cherches les graviconcentrés ?

— Je sais ce que je cherche. Attends, je vais en jeter encore un. Regarde où il va tomber et ne le lâche plus des yeux. »

Je jetai encore un écrou. Bien sûr, il passa tout aussi normalement et tomba à côté du premier.

« Vas-y », dis-je.

Il avança la « savate ». Son visage est devenu calme et serein : il avait compris. Parce que eux, ces binoclards, ils sont comme ça. Pour eux, une seule chose compte : inventer le nom. Tant qu’ils ne l’ont pas inventé, ils font pitié à regarder, crétins comme pas deux. Mais dès qu’ils ont inventé je ne sais quel graviconcentré, là, on jurerait qu’ils ont tout compris et que la vie redevient belle aussi sec.

Nous suivîmes le premier écrou, le deuxième, le troisième. Tender soupirait, piétinait sur place et bâillait nerveusement sans arrêt, accompagnant ses bâillements d’une espèce de gémissement de chien. Le pauvre, il est mal en point. Ça ne fait rien, il ne s’en sentira que mieux après. Aujourd’hui il va perdre quatre ou cinq kilos, c’est plus efficace que n’importe quel régime… Je jetai le quatrième écrou. Et celui-ci, justement, ne passa pas. Je ne pouvais pas expliquer ce qui n’allait pas, mais je sentis qu’il y avait quelque chose, alors, je saisis Kirill par la main. « Arrête-toi, dis-je, et ne bouge pas… » Je pris le cinquième écrou et l’envoyai plus haut et plus loin. La voilà, la « calvitie de moustique ! » L’écrou partit vers le haut normalement, il commença à tomber aussi normalement, mais à mi-chemin, ce fut comme si quelqu’un l’avait tiré de côté avec une telle force qu’il s’enfonça dans l’argile et disparut. « T’as vu ? dis-je en un murmure. – Je ne l’ai vu qu’au cinéma », dit-il, en s’élançant en avant. C’est tout juste s’il ne dégringola pas de la « savate ». « Lance encore un écrou, d’accord ? »

Que voulez-vous faire, rire ou pleurer ? Encore un écrou ! Parce qu’il s’imagine qu’avec encore un écrou on s’en tirera ! Leur science, je vais vous dire !… Bon, je jetai encore dix écrous pour cerner la « calvitie ». À vrai dire, sept auraient suffi, mais j’en jetai un spécialement pour lui, pile au milieu pour qu’il admirât son graviconcentré. L’écrou s’enfonça dans l’argile comme si c’était un poids de cent kilos. Boum ! et plus rien, juste un trou dans la terre. Kirill gémit presque de plaisir.

« Bon, dis-je. On s’est payé une petite distraction, maintenant, ça suffit. Regarde par ici. Je vais en jeter un qui passera, ne le quitte pas des yeux. »

Nous contournâmes cette « calvitie de moustique » et montâmes sur la butte. Cette butte n’était pas plus grande qu’une crotte de chat et jusqu’à maintenant je ne l’avais jamais remarquée. Ouais… Nous nous arrêtâmes en l’air. L’asphalte était à portée de la main, à une vingtaine de pas, en tout et pour tout. L’endroit on ne peut plus net, on voyait chaque brin d’herbe, chaque fissure. Quoi de plus simple, semblait-il ? Jette le boulon et en avant la musique !

Je ne pouvais pas le jeter.

Moi-même, je ne comprenais pas ce qui m’arrivait, mais je ne me décidais toujours pas à le jeter.

« Qu’est-ce que tu as ? dit Kirill. Pourquoi on n’avance pas ?

— Attends, dis-je. Tais-toi, pour l’amour de Dieu. »

Voilà, pensai-je, je vais lancer mon écrou, nous passerons, peinards, comme sur des roulettes, pas un brin d’herbe ne bougera, juste une demi-minute et puis, c’est l’asphalte… Soudain, je me couvris de sueur. Elle m’inonda même les yeux. Je sus alors que je ne jetterais pas l’écrou. Pas là-bas. À gauche, tant que vous voulez. Il est vrai que le chemin par là est plus long, j’y vois aussi des cailloux pas très accueillants, mais je veux bien y lancer mon écrou. Quant à l’envoyer tout droit, jamais de la vie. Je jetai l’écrou à gauche. Kirill ne dit rien, tourna la « savate », l’approcha de l’écrou et ce n’est que là qu’il me regarda. Mon aspect ne devait pas être plaisant à voir, parce qu’il détourna aussitôt les yeux.

« Ça ne fait rien, lui dis-je. Par un détour c’est plus près. » Et je jetai le dernier écrou sur l’asphalte.

Après, tout devint très simple. Je retrouvai ma fissure, elle était nette, ma chérie, aucune saloperie ne poussait dedans, sa couleur était la même. Je la regardais et je m’en réjouissais doucement. Ma fissure nous amena droit aux portes du garage mieux que tous les jalons réunis.

J’ordonnai à Kirill de baisser la « savate » à un mètre et demi de hauteur, me couchai sur le ventre et commençai à regarder par les portes ouvertes. Au début, après le soleil, je ne voyais rien – tout était noir – puis, mes yeux s’habituèrent et je vis qu’au premier coup d’œil rien ne paraissait changé dans le garage. Le camion-benne était à sa place, dans le trou, flambant neuf, sans rouille, sans taches, et autour sur le sol de ciment tout était comme avant, probablement parce qu’il y avait encore très peu de « gelée de sorcière » dans le trou, depuis l’autre fois elle ne s’était pas encore répandue. Un seul truc me chiffonna : au fond du garage, là où se trouvaient des jerricans, se reflétait quelque chose d’argenté. Avant, cela n’y était pas. Bon, me dis-je, ça brille, laissons-le briller, on ne va pas rebrousser chemin à cause de ça. D’autant plus que ce reflet argentin n’avait rien de menaçant. Ça luisait juste un peu, et tranquillement, je dirais même tendrement… Je me relevai, secouai la poussière de mon ventre et regardai tout autour. Les voilà, les camions sur le terrain. Ils me parurent tout neufs, il me sembla même que depuis ma dernière expédition dans le coin ils étaient devenus encore plus neufs. Quant au pauvre camion-benne, il était rongé de rouille et n’en avait plus pour longtemps. Voilà le pneu que j’avais vu sur leur carte…

Ce pneu ne me plut pas. Il jetait une ombre pas normale. Le soleil se trouvait derrière notre dos, mais l’ombre du pneu s’étirait jusqu’à nous. Bon, ça ne fait rien, il est loin. Ça paraît aller, on peut travailler. Mais, quand même, qu’est-ce que c’est, ce reflet d’argent, là-bas ? Ou bien c’est mes yeux qui me jouent des tours ? Si je pouvais m’asseoir tranquillement, réfléchir, me demander pourquoi les reflets étaient juste au-dessus des jerricans, pourquoi il n’y en avait pas à côté, pourquoi le pneu jetait cette drôle d’ombre… Charognard Barbridge m’avait raconté quelque chose sur les ombres, quelque chose de bizarre, mais d’inoffensif… Ça arrive parfois aux ombres d’ici. Mais, quand même, qu’est-ce que c’est comme reflets argentés ? On dirait exactement des toiles d’araignée sur des arbres. Quel genre d’araignée l’avait tissée, j’aimerais bien le savoir. C’est que jamais encore je n’avais vu aucun insecte dans la Zone. Et, le pire, c’est que ma « creuse » était justement là, elle traînait à deux pas des jerricans. J’aurais dû la faucher l’autre fois, on n’aurait eu maintenant aucun souci. Mais c’est qu’elle est lourde, la salope, vu qu’elle est pleine. J’avais pu la soulever, mais la trimbaler sur le dos, en plus la nuit, en plus à quatre pattes… Celui qui n’a jamais porté de « creuses », il n’a qu’à essayer : c’est la même chose que transbahuter vingt litres d’eau sans seaux… Alors, j’y vais ou pas ? Il faut y aller. Si je pouvais boire un coup… Je me tournai vers Tender et je dis :

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