René Barjavel - La nuit des temps

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La nuit des temps: краткое содержание, описание и аннотация

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Probable. Mais pas sûr. Un petit sous-marin ou un amphibie air-mer avait pu se glisser entre les mailles du réseau de surveillance. Mais, même si c’était un élément de la Force Internationale, seule la Force elle-même pouvait le retrouver. Il fallait compter sur les rivalités nationales qui allaient aiguiser le zèle des recherches, et de la surveillance réciproque.

Rochefoux engagea avec l’amiral Huston, qui était de garde, un dialogue radio rendu difficile et grotesque par les interruptions de l’orage magnétique, qui accompagnait la tempête de ses ricanements. Huston finit tout de même par comprendre, et alerta toute l’aviation et toute la flotte. Mais l’aviation ne pouvait rien faire dans cette furieuse bouillie blanche. Les porte-avions étaient couverts d’une banquise, toutes leurs superstructures capitonnées de dix fois leur épaisseur de glace. Neptune 1 s’était mis à l’abri en plongée. Il n’était pas question pour lui de faire surface. Avec angoisse, Huston se rendit compte qu’il ne lui restait d’autre moyen d’action que la meute de sous-marins soviétiques. Si c’était pour eux que Lukos avait travaillé, quelle dérision de les envoyer à la chasse ! Et si c’était pour nous , si Lukos était un agent du F.B.I., que le Pentagone ignorait, n’était-il pas horrible de lâcher les molosses russes contre les gens qui défendaient l’Occident et la Civilisation ?

Et si c’était pour les Chinois ? Pour les Indiens ? Pour les Nègres ? Pour les Juifs ? Pour les Turcs ? Si c’était, si c’était...

A un militaire, si haut que soit son grade, s’offre toujours l’apaisement de la discipline. Huston cessa de se poser des questions, cessa de penser, et appliqua le plan prévu. Il réveilla son collègue, l’amiral russe Voltov, et le mit au courant de la situation. Voltov n’hésita pas une seconde. Dans l’instant, il donna les ordres d’alerte. Les vingt-trois sous-marins atomiques et leurs cent quinze vedettes patrouilleuses firent cap vers le sud, s’approchèrent des côtes à la limite de l’imprudence, et couvrirent chaque mètre de rocher ou de glace immergés d’un réseau d’ondes détectrices. Sur mille cinq cents kilomètres, pas un frémissement de sardine ne pouvait leur échapper.

Il y eut un trou dans la tempête. Le vent soufflait avec autant de force, mais les nuages et la neige disparurent au fond du ciel bleu. Neptune 1 reçut l’ordre d’entrer en action. Il fit surface, l’étrave aux lames. Les deux premiers hélicoptères sortis des cales furent jetés à la mer avant même d’avoir ouvert leurs pales. L’amiral allemand Wentz, qui commandait le Neptune , employa son arme ultime : les deux avions-fusées tapis au fond de leurs tubes. Ils portaient un chapelet de bombes H miniatures et, sous leur nez, les deux yeux d’une caméra stéréoscopique émettrice. Ils s’enfoncèrent dans le vent, comme des balles. Leurs caméras envoyaient vers les récepteurs du Neptune deux rubans continus d’images en couleurs et en relief.

Tout l’état-major du Neptune était présent dans la salle d’observations. Huston et Voltov avaient risqué leur vie pour venir, pour voir, et se surveiller. Pas plus qu’aucun des officiers présents, ils n’étaient capables de reconnaître quoi que ce fût sur les images qui défilaient sur l’écran de gauche ou sur celui de droite, et d’y faire la différence entre un manchot empereur et une baleine enceinte. Mais les détecteurs électroniques, eux, en étaient capables. Et tout à coup, deux flèches blanches apparurent sur l’écran de droite. Deux flèches, à angle droit qui convergeaient l’une vers l’autre et désignaient le même point, et se déplaçaient avec lui et avec l’image, de la gauche à la droite de l’écran.

— Stop ! cria Wentz. Agrandissement maximum.

Sur la table, devant lui, un écran horizontal s’alluma. Il colla son visage à la loupe stéréoscopique. Il vit un morceau de rivage foncer vers lui, grandir, grandir. Il vit, dans une crique déchirée, au fond d’une baie, sous quelques mètres d’eau claire bouillonnante, un fuseau ovale, trop régulier et trop calme pour être un poisson...

Dans le sous-marin minuscule, les deux hommes collés l’un contre l’autre baignaient dans une odeur moite de sueur et d’urine. On n’avait pas prévu pour eux de vessie réceptrice. Ils n’avaient qu’à se retenir. Ils n’avaient pas pu, à cause de la tempête qui les bloquait depuis douze heures sous cinq mètres d’eau. Pour sortir de la crique, il fallait passer au-dessus d’un fond de deux mètres. Faire surface et passer tout juste. Avec ce vent, c’était une manœuvre désespérée, qui avait autant de chance de réussir qu’une pièce de monnaie lancée en l’air de retomber sur la tranche. Même blotti au plus profond de l’écorchure du rivage, le petit sous-marin n’était pas à l’abri. Il cognait contre les roches, heurtait le fond, grinçait, gémissait. Le précieux récepteur qui avait enregistré les confidences de la Traductrice occupait un tiers du volume du submersible. Les deux hommes, tête-bêche, l’un aux commandes de l’engin, l’autre sur les manettes du récepteur, n’avaient pas la place de faire même un quart de tour sur eux-mêmes. La soif leur séchait la gorge, la transpiration trempait leurs combinaisons, les sels de l’urine leur piquaient les cuisses. Le réservoir d’oxygène sifflait doucement. Il n’y en avait plus que pour deux heures. Ils décidèrent de sortir de cette impasse, coûte que coûte.

Dans la salle de réanimation, les médecins et les infirmiers ne s’approchaient plus de Coban que deux à la fois, chacun surveillant l’autre.

Dans l’Œuf, les dégâts commis par la flamme du plaser étaient considérables. Le texte du Traité avait presque complètement disparu.

Presque. Il en restait quelques bribes. Peut-être assez pour fournir à un génial mathématicien de quoi faire jaillir la lumière qui éclairerait l’équation de Zoran. Peut-être. Peut-être pas.

Il n’y avait pas de démineur, à bord d’aucun bâtiment de la Force Internationale. Un appel lancé par Trio avait alerté les spécialistes des armées russe, américaine et européenne. Trois jets fonçaient vers l’EPI, emportant les meilleurs démineurs militaires. Ils venaient de l’autre hémisphère, au maximum de leur vitesse. Ils ne pourraient pas se poser sur la piste de l’EPI. Ils devaient s’arrêter à Sydney et confier leurs occupants à des jets plus petits. Même à ces derniers, la tempête opposait des difficultés terribles. Ils pourraient peut-être se poser. Peut-être pas. Et dans combien de temps ? Beaucoup de temps. Trop de temps.

L’ingénieur en chef de la Pile atomique qui fournissait l’énergie et la lumière à la base se nommait Maxwell. Il avait trente et un ans et des cheveux gris. Il ne buvait que de l’eau. De l’eau américaine, qui arrivait congelée en blocs de vingt-cinq livres ; Les Etats-Unis envoyaient de la glace au pôle, stérilisée, vitaminée, additionnée de fluor, d’oligo-éléments, et d’une trace d’euphorisant. Maxwell et les autres Américains de l’EPI en consommaient une grande quantité, comme boisson et pour se laver les dents. Pour l’hygiène extérieure, ils toléraient l’eau de fonte de la glace polaire. Maxwell mesurait un mètre quatre-vingt-onze et pesait soixante-neuf kilos nu. Il se tenait très droit et regardait les autres humains de haut en bas à travers le deuxième foyer de ses lunettes, sans le moindre mépris malgré leur taille inférieure. On tenait d’autant plus compte de ses avis qu’il parlait peu.

Il vint trouver Heath, qui avait accompagné Lukos en Europe pour l’achat des armes, et lui demanda avec détachement des précisions sur la puissance explosive des mines collées à la Traductrice. Heath ne put rien affirmer, car c’était Lukos qui avait conclu le marché avec un trafiquant belge. Mais Lukos avait dit que chacune de ces mines contenait trois kilos de P.N.K.

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