René Barjavel - La nuit des temps
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- Название:La nuit des temps
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- Год:1968
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— Ne vous retournez pas !
Il repoussa à l’intérieur le pan de sa chemise, saisit le curseur entre ses deux index. Il savait qu’il le tenait, mais il ne le sentait pas. Il tira vers le haut. Il lui échappa. Il recommença deux fois, dix fois, gagnant chaque fois quelques crans de la fermeture. Il eut enfin un aspect plus présentable. Il regarda l’indicateur de descente. Ils étaient à moins 980. Ils allaient arriver.
— Ramassez le revolver, dit-il, moi je ne peux pas.
Elle se retourna vers lui, anxieuse.
— Vos mains... ?
— Tout à l’heure, mes mains ! On n’a pas le temps !... Ramassez ce machin !... Vous savez vous en servir ?
— Pour qui me prenez-vous ?
Elle maniait l’arme avec aisance. C’était un pistolet à répétition de gros calibre, une arme de tueur professionnel.
— Otez le cran de sûreté.
— Vous croyez que... ?
— Je ne crois rien... Je crains... Tout dépendra peut-être d’un dixième de seconde.
L’ascenseur freina dans les trois derniers mètres et s’arrêta, la porte s’ouvrit.
C’étaient Heath et Shanga qui étaient de garde aux mines. Ils regardèrent avec effarement sortir de la cabine Hoover trempé, hirsute, portant au bout de ses bras ses mains comme des paquets inertes, et Léonova brandissant un énorme pistolet noir.
— What’s the matter ? demanda Heath.
— Pas le temps... ! Donnez-moi la salle, vite !
Heath avait déjà retrouvé son flegme. Il appela la salle de réanimation.
— Mr Hoover and miss. Léonova want to corne in...
— Attendez ! cria Hoover.
Il essaya de prendre le combiné, mais sa main n’était qu’un paquet de coton et l’instrument lui échappa. Léonova le prit et le lui tint devant les lèvres.
— Allô ! Ici Hoover. Qui m’écoute ?
— Moïssov écoute, répondit une voix en français.
— Répondez ! Est-ce que Coban vit ?
— Oui ! Il vit. Bien sûr.
— Ne le quittez plus des yeux ! Surveillez tout le monde ! Que chacun surveille son voisin ! Surveillez Coban. QUELQU’UN VA LE TUER !...
— Mais...
— Je ne peux pas vous faire confiance à vous seul. Passez-moi Forster.
Il répéta son cri d’alarme à Forster, puis à Lebeau. A chacun il répéta : QUELQU’UN VA TUER COBAN ! Ne laissez personne l’approcher. N’IMPORTE QUI !
Il ajouta :
— Qu’est-ce qui se passe dans l’Œuf ? Qu’est-ce que vous voyez dans l’écran de surveillance ?
— Rien, dit Lebeau.
— Rien ? Comment, rien ?
— La caméra est en panne.
— En panne ? Mon œil ! Ouvrez les mines ! Vite !
Léonova rendit le récepteur à Heath. Le clignotant rouge s’éteignit, le champ de mines était désactivé. Mais Hoover se méfiait. Il leva le genou et tendit sa botte à Shanga avec l’aisance donnée par vingt générations d’esclavagistes.
— Tire ma botte, petit.
Shanga eut un sursaut et recula. Léonova devint furieuse.
— C’est pas le moment de se sentir nègre ! cria-t-elle.
Elle posa le revolver, prit la botte à deux mains et tira.
Elle ne cherchait plus à comprendre, elle faisait confiance totale à Hoover, et elle savait à quel point chaque fraction infime de temps était essentielle.
— Merci, petite sœur. Couchez-vous tous !
Il donna l’exemple. Shanga, effrayé l’imita aussitôt. Heath aussi, avec l’air de ne pas le faire. Léonova, à genoux, tenait toujours la botte.
— Jette-la dans le trou !...
Le trou, c’était l’ouverture de l’escalier qui réunissait le fond du puits à l’accès de la Sphère. Les mines étaient dans l’escalier, sous les marches. Léonova jeta la botte. Rien ne se produisit.
— On y va, dit Hoover. Ote-moi l’autre, et ôte les tiennes. Nous devons être silencieux comme la neige. Heath, vous ne laissez plus entrer personne, vous entendez ? Personne.
— Mais qu’est-ce que... ?
— Tout à l’heure...
Les bras écartés de lui, pour que ses mains douloureuses ne touchent rien, il s’enfonçait déjà dans l’escalier, Léonova derrière lui...
Dans l’Œuf, il y avait un homme couché et un homme debout. L’homme couché avait un couteau à neige planté dans la poitrine, et son sang composait sur le sol une petite mare en forme de « bulle » de bande dessinée. L’homme debout portait un casque de soudeur qui cachait son visage et pesait sur ses épaules. Il tenait à deux mains le canon du plaser, et en dirigeait la lance de flamme sur le mur gravé. L’or fondait et coulait.
Léonova tenait le revolver dans sa main droite. Elle eut peur de ne pas le tenir assez solidement. Elle y ajouta sa main gauche et tira.
Les trois premières balles arrachèrent le plaser aux mains de l’homme et la quatrième lui broya un poignet, sectionnant presque la main. Le choc le jeta à terre, la flamme du plaser lui grilla un pied. Il hurla. Hoover se précipita et, du coude, coupa le courant.
L’homme au couteau dans la poitrine, c’était Hoï-To.
L’homme au masque de soudeur, c’était Lukos.
Hoover et Léonova l’avaient reconnu dès qu’ils l’avaient vu. Il n’y avait pas deux hommes de sa stature à l’EPI. D’un coup de pied, Hoover fit sauter son casque, découvrant son visage suant aux yeux révulsés. Sous la douleur horrible de son pied réduit en cendres, le colosse s’était évanoui.
— SIMON, vous qui êtes son ami, essayez !...
Simon essaya. Il se pencha vers Lukos couché dans une chambre de l’infirmerie, et l’adjura de lui dire comment désamorcer les mines collées aux mémoires de la Traductrice, et pour qui il avait fait ce travail insensé, et s’il était seul ou avait des complices. Lukos ne répondit pas.
Interrogé sans arrêt par Hoover, Evoli, Henckel, Heath, Léonova, depuis qu’il avait repris connaissance, il avait seulement confirmé que les mines sauteraient si on y touchait, et qu’elles sauteraient également si on n’y touchait pas. Mais il avait refusé de dire dans combien de temps, et refusé toute réponse à toute autre question. Penché vers lui, Simon regardait ce visage intelligent, osseux, ces yeux noirs qui le fixaient sans crainte, ni honte, ni forfanterie.
— Pourquoi, Lukos ? Pour qui as-tu fait ça ?
Lukos le regardait et ne répondait pas.
— Ce n’est pas pour de l’argent ? Tu n’es pas un fanatique ? Alors ?...
Lukos ne répondait pas.
Simon évoqua la bataille contre le temps qu’ils avaient menée ensemble, que Lukos avait dirigée, pour comprendre les trois petits mots qui permettraient de sauver Eléa. Ce travail exténuant, génial, ce dévouement totalement désintéressé, c’était bien lui, Lukos, qui les avait prodigués. Comment avait-il pu, depuis, assassiner un homme et comploter contre les hommes ? Comment ? Pourquoi ? Pour qui ?
Lukos regardait Simon et ne répondait pas.
— Nous perdons du temps, dit Hoover. Faites-lui une piqûre de pentothal. Il dira tout ce qu’il sait très gentiment et sans souffrir.
Simon se redressa. Au moment où il allait s’éloigner, Lukos, de sa main valide, forte comme celle de quatre hommes, lui saisit le bras, le fit basculer sur son lit, lui arracha le revolver enfonce dans sa ceinture, se l’appuya sur la tempe et tira. Le coup était oblique. Le haut de son crâne s’ouvrit et la moitié de sa cervelle fit une gerbe rose qui se posa en ovale éparpillée sur le mur. Lukos avait trouvé le moyen de se taire malgré le pentothal.
Les responsables de l’EPI, au cours d’une réunion dramatique, décidèrent, malgré leur répugnance, de faire appel à la force internationale basée au large des côtes pour rechercher, capturer ou détruire qui et quoi avait pu recevoir l’émission clandestine. Bien que ses bâtiments les plus avancés fussent trop loin pour avoir pu recueillir les images, il était probable que c’était un élément secret détaché d’une des flottes qui s’était approchée à une distance suffisante pour capter l’émission.
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