René Barjavel - La nuit des temps

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La nuit des temps: краткое содержание, описание и аннотация

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L’air qu’elle rejetait à la surface était reçu dans des sacs qui le tamisaient. La poussière recueillie était expédiée vers les laboratoires qui, dans le monde entier, travaillaient pour l’Expédition.

Quand les sacs ne recueillirent plus rien, l’équipe dé pointe pénétra de nouveau dans la Sphère.

Des projecteurs étaient braqués vers toutes les directions, dans l’atmosphère intérieure, redevenue transparente. Leur lumière réfléchie, brisée, diffusée de toutes parts par le même métal, inondait de reflets d’or une architecture d’or abstraite et démente.

Dans l’écroulement du monde clos, tout ce qui était composé du même alliage que la paroi externe avait subsisté. Des planchers sans mur, des escaliers sans rampes, des rampes ne menant nulle part, des portes ouvrant sur le vide, des pièces closes suspendues, reliés les uns aux autres, soutenus, étayés par des poutres ajourées ou des arcs-boutants légers comme des os d’oiseaux, composaient un squelette d’or léger, inimaginablement beau.

Presque au centre de la Sphère, une colonne la traversait verticalement de part en part. Elle était, ou contenait, vraisemblablement, la perforatrice. A son pied, appuyée contre elle, et, semblait-il, soudée à elle, se dressait une construction d’environ neuf mètres de haut, hermétiquement close, en forme d’œuf, la pointe en l’air.

— Nous avons ouvert la graine, voici le germe, murmura Léonova.

Un escalier, dont les marches d’or semblaient tenir en l’air toutes seules, partait de l’emplacement de la Porte dans la paroi de la Sphère, traversait l’air comme un rêve d’architecte, et aboutissait à l’Œuf, aux trois quarts de sa hauteur Logiquement, à cet emplacement devait se situer l’ouverture.

De planchers en passerelles et en escaliers, par des chemins aériens, les explorateurs descendirent vers l’Œuf. Et ils trouvèrent la porte à l’endroit où ils pensaient la trouver. Elle était de forme ovoïde, plus large vers le bas. Fermée, bien entendu, et ne présentant aucun dispositif d’ouverture. Mais elle n’était pas soudée.

Elle résista à toutes les pressions. Simon, comme un gamin, tira un canif de sa poche, et essaya d’en introduire la lame dans la rainure presque invisible. La lame glissa sans pénétrer. La fermeture était d’un hermétisme total. Hoover sortit son marteau de cuivre et frappa. Comme la paroi de la Sphère, cela sonna mat.

On fit descendre Brivaux avec son enregistreur. La ligne d’ultra-sons s’inscrivit sur le papier.

Le signal venait de l’intérieur de l’Œuf.

DE la Salle des Conférences, des savants et des journalistes suivaient sur les écrans le travail des équipes à l’intérieur de la Sphère. Des charpentiers du Devoir posaient des passerelles, étayaient les escaliers. Hoover et Lanson, assistés d’électriciens, s’occupaient de la porte de l’Œuf. Léonova et Simon venaient d’atteindre avec une échelle une salle d’or suspendue dans le vide.

L’atmosphère était claire. Plus personne ne portait de masque.

Avec mille précautions, Léonova poussa la porte métallique de la salle ronde. Elle s’ouvrit lentement. Léonova entra et s’effaça pour laisser passer Simon. Ils se tournèrent vers l’intérieur de la salle et regardèrent.

La salle n’était éclairée que par les reflets que laissait entrer la porte ouverte. Dans cette pénombre d’or se tenaient six êtres humains.

Deux étaient debout et les regardaient entrer. Celui de droite, dans un geste immobile, les invitait à venir s’asseoir sur une sorte de siège horizontal dont on n’apercevait pas le support. Celui de gauche ouvrait les bras comme pour une accolade de bienvenue.

Tous deux étaient vêtus d’une lourde et ample robe rouge qui tombait jusqu’au sol et leur cachait les pieds.

Un court bonnet rouge leur couvrait la tête. Des cheveux lisses, bruns pour l’un, et blonds pour l’autre, leur tombaient au ras des épaules.

Derrière eux, deux hommes presque nus assis face à face sur une fourrure blanche mêlaient les doigts de leur main gauche et levaient la droite, l’index tendu. Peut-être était-ce un jeu.

Léonova braqua son appareil photo et déclencha le double éclair du flash laser. Toute la scène fut violemment éclairée pendant un millième de seconde. Simon eut le temps de deviner deux autres personnages, mais l’image s’effaça sur sa rétine. Et la scène s’effaça en même temps. Comme si le choc de la lumière eût été trop violent pour eux, les vêtements, puis la substance des personnages se décrochèrent et glissèrent en poussière, découvrant des sortes de moteurs et de charpentes métalliques. Puis ces squelettes à leur tour s’effondrèrent doucement. En quelques secondes il ne subsista du groupe, dans la poussière qui montait, que quelques arabesques de fils d’or, soutenant par-ci par-là une plaquette, un cercle, une spirale, suspendus...

Léonova et Simon se hâtèrent de sortir et de fermer la porte de la pièce sur le nuage de poussière qui l’emplissait. Ils étaient frustrés comme lorsqu’on s’éveille au milieu d’un rêve dont on sait qu’on ne le reverra jamais.

Debout sur l’escalier devant la porte de l’Œuf, Hoover donnait des informations sur les travaux de son équipe. Dans la salle de Conférences, les journalistes regardaient sur le grand écran, et prenaient des notes.

— Nous l’avons percée ! dit Hoover, Voici le trou...

Son gros pouce se posa sur la porte près d’un orifice noir dans lequel il aurait juste pu s’enfoncer.

— Il n’y a eu de mouvement d’air ni dans un sens ni dans l’autre. L’équilibre des pressions interne et externe ne peut pas être l’effet du hasard. Il y a quelque part un dispositif qui connaît la pression externe et agit sur la pression interne. Où est-il ? Comment fonctionne-t-il ? Vous aimeriez bien le savoir ? Moi aussi...

Rochefoux parla dans le micro de la table du Conseil.

— Quelle est l’épaisseur de la porte ?

— Cent quatre-vingt-douze millimètres, composés de couches alternées de métal et d’une autre matière qui semble être un isolant thermique. Il y a au moins une cinquantaine de couches. C’est un vrai feuilleté !... Nous allons mesurer la température intérieure.

Un technicien introduisit dans l’orifice un long tube métallique qui se terminait, à l’extérieur, par un cadran. Hoover jeta un coup d’œil sur ce dernier, eut l’air brusquement intéressé et ne le quitta plus des yeux.

— Eh bien, mes enfants !... Ça descend ! Ça descend !... Encore... Encore... Nous sommes à moins 80... moins 100... 120...

Il cessa d’énumérer les chiffres et se mit à siffler d’étonnement. La Traductrice siffla sur ses dix-sept écouteurs.

— Moins 180 degrés centigrades ! dit l’image de Hoover en gros plan. C’est presque la température de l’air liquide !

Louis Deville, le représentant d’Europress, qui fumait un cigare noir long et mince comme un spaghetti, dit avec son bel accent méridional :

— Mince ! C’est un frigo ! On va y trouver des petits pois surgelés...

Hoover continuait :

— Nous voulions introduire un crochet d’acier dans ce trou, et tirer dessus pour ouvrir la porte. Mais avec le froid qu’il fait là-dedans, le crochet cassera comme une allumette. Il va falloir trouver autre chose...

Autre chose, ce furent trois ventouses pneumatiques larges comme des assiettes, appliquées sur la porte et solidaires d’un vérin-tracteur, lui-même fixé à une charpente de poutres de fer arc-boutée autour de l’Œuf. Une pompe suça l’air des ventouses presque jusqu’au vide. Elles auraient soulevé une locomotive.

Hoover commença à faire tourner le volant du vérin.

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