René Barjavel - La nuit des temps
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- Название:La nuit des temps
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- Год:1968
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Sur un grand écran, derrière le podium, apparut une vue générale de la poche rocheuse éclairée par les projecteurs.
Une trentaine d’hommes s’y activaient, en tenue orangée ou rouge, casque en tête et masque pendu au cou, prêt à être immédiatement utilisé.
La moitié supérieure de la Sphère émergeant du sable et des planchers luisait doucement, énorme et tranquille, menaçante aussi par sa masse, par son mystère, par l’inconnu qu’elle recelait.
D’une voix chantante, un peu monotone, Léonova fit le point des travaux, et la Traductrice se mit à chuchoter dans toutes les oreilles, en dix-sept langues différentes. Léonova se tut, resta un instant rêveuse, et reprit :
— Je ne sais pas ce que vous suggère la vue de cette sphère, mais moi... elle me fait penser à une graine. Au printemps, la graine devait germer. La perforatrice télescopique, c’est la tige qui devait se développer et percer son chemin jusqu’à la lumière, et le « piédestal » creux était là pour recevoir les déblais... Mais le printemps n’est pas venu... Et l’hiver dure depuis 900 000 ans... Pourtant, je ne veux pas, je ne peux pas croire que la graine soit morte !...
Elle cria presque :
— Il y a le signal !
Un journaliste se leva et demanda sur le même ton véhément :
— Alors, qu’est-ce que vous attendez pour ouvrir la Porte ?
Léonova, surprise, le regarda et répondit d’un ton redevenu glacé :
— Nous ne l’ouvrirons pas.
Un murmure de surprise courut sur l’assistance. Rochefoux se leva en souriant et mit les choses au point.
— Nous n’ouvrirons pas la Porte, dit-il, car il est possible qu’un dispositif de défense ou de destruction y soit associé. Nous allons ouvrir ici.
D’une baguette de bambou il toucha sur l’image un emplacement au sommet de la sphère.
— Mais il y a une difficulté. Nos foreuses à tête de diamant se sont cassées les dents sur ce métal. Et il ne fond pas au chalumeau oxhydrique. Ou plutôt il fond mais se referme aussitôt. Comme si on fendait une chair avec un scalpel, et que la chair se cicatrisât immédiatement derrière la lame. C’est un phénomène dont nous ne comprenons pas le mécanisme, mais qui se passe à l’échelle moléculaire. Nous devons, pour nous faire un chemin dans ce métal, l’attaquer au niveau des molécules, et les dissocier. Nous attendons un nouveau chalumeau qui utilise à la fois le laser et le plasma. Dès que nous l’aurons reçu, nous entamerons l’opération O : Ouverture...
LE Puits de glace et de roche se continue par un puits d’or. Un trou de deux mètres de diamètre s’enfonce dans l’écorce de la Sphère. Au fond du trou, dans une lumière dorée, un chevalier blanc attaque le métal avec une lance de lumière. Vêtu d’amiante, masqué de verre et d’acier, c’est l’ingénieur anglais Lister muni de son « plaser ». Une voix explique que le mot « plaser » a été formé par la conjonction des deux mots plasma et laser, et que le merveilleux chalumeau qu’on voit ici à l’œuvre est dû à la collaboration des industries anglaise et japonaise.
Sur l’écran TV l’image recule, découvrant le haut du puits d’or. Sur la plateforme qui l’entoure, des techniciens orange et rouge tiennent des câbles, dirigent des caméras ou des projecteurs. La chaleur qui monte du trou fait ruisseler leurs visages.
L’écran est un écran pliable, accroché sous un parasol au bord d’une piscine à Miami. Un gros homme congestionné, vêtu d’un bikini minimum, allongé sur une balancelle au souffle d’un ventilateur, soupire et se passe sur la poitrine une serviette éponge. Il trouve qu’il est inhumain de montrer un tel spectacle à quelqu’un qui a déjà si chaud.
Le commentateur rappelle les difficultés auxquelles se sont heurtés les savants de l’EPI. En particulier, les difficultés climatiques. En ce moment, voici le temps qui règne à la surface, au-dessus du chantier.
Sur l’écran, une tempête terrible balaie EPI 3. Des fantômes de véhicules déplacent d’un bâtiment à l’autre leurs silhouettes jaunes râpées par la neige que le vent emporte à l’horizontale à 240 kilomètres à l’heure. Le thermomètre marque 52 degrés au-dessous de zéro.
Le gros homme congestionné est devenu blême et s’enveloppe dans sa serviette en claquant des dents.
Dans une maison japonaise, l’écran a remplacé, sur la cloison de papier, la traditionnelle estampe. La maîtresse de maison, agenouillée, sert le thé. Le commentateur parle doucement. Il dit que le fond du Puits n’a plus que quelques centimètres d’épaisseur et qu’un trou va y être percé pour permettre d’introduire à l’intérieur, une caméra TV. Dans quelques instants, les honorables spectateurs du monde entier vont pénétrer dans la Sphère avec la caméra et connaître enfin son mystère.
Léonova, en combinaison d’amiante, a rejoint Lister au fond du Puits. Hoover, trop volumineux, a dû rester en haut avec les techniciens. Il s’est couché sur son ventre au bord du trou et crie des recommandations à Léonova qui ne l’entend pas.
Elle est agenouillée à côté de Lister. Une sorte de bouclier blindé posé devant leurs cuisses les protège. La tige de flamme rosé pénètre dans l’or qui bout et s’évanouit en vagues de lumière.
Tout à coup, un hurlement suraigu éclate. La flamme, les étincelles, la fumée sont violemment aspirées vers le bas. Le lourd bouclier tombe sur le sol d’or, Léonova bascule, Hoover crie et jure, Lister se cramponne an plaser. Un technicien a déjà coupé le courant. Le hurlement devient un sifflement qui passe de l’aigu au grave et s’arrête. Léonova se relève, ôte son masque et parle dans son micro. Elle annonce calmement que la Sphère est percée. Contrairement à ce qu’on aurait pu croire, il doit faire plus froid à l’intérieur qu’à l’extérieur, ce qui a provoqué un violent appel d’air. Maintenant, l’équilibre est établi. On va arrondir le trou et descendre la caméra.
Simon est sur la Sphère, à côté de Hoover et de Lanson, l’ingénieur anglais TV qui dirige la descente d’un gros câble. L’extrémité du câble est percée de deux lentilles superposées, celle d’un projecteur miniature, celle de la mini-caméra.
Au fond du Puits, Léonova saisit le câble dans ses deux mains gantées, et l’introduit dans le trou noir. Lorsqu’il a pénétré d’environ un mètre, elle lève les bras. Lanson arrête la progression du câble.
— Tout est paré, dit-il à Hoover.
— Attendez-moi, dit Léonova.
Elle remonte sur la plate-forme, pour regarder avec tous les hommes présents l’écran du récepteur de contrôle posé au bord du Puits.
— Allez-y ! dit Hoover.
Lanson se tourne vers un technicien.
— Lumière !...
Sous le plancher d’or, l’œil du projecteur s’allume, celui de la caméra regarde.
L’image monte le long du câble, traverse la tempête, jaillit du haut de l’antenne d’EPI 1 vers Trio immobile dans le vide noir de l’espace, ricoche vers les autres satellites, retombe en pluie vers tous les écrans du monde.
L’image apparaît sur l’écran de contrôle.
Il n’y a rien.
Rien qu’un lent tourbillon grisâtre que tente en vain de percer la lumière du mini-projecteur. Cela ressemble à l’effort inutile d’une lanterne de voiture dans une nappe de brouillard londonien.
— Dust ! crie Hoover. Horrid dust !...
Ce sont les remous provoqués par l’appel d’air qui ont soulevé ces tourbillons... Mais comment cette damnée poussière a-t-elle pu entrer dans cette sacrée Sphère si hermétiquement close ?
Un diffuseur lui répond. C’est Rochefoux, qui parle depuis la Salle de Conférences.
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