Stanislas Lem - Solaris

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L’histoire se déroulant à bord de la station d’observation est la continuation de celle commencée avec la découverte de la planète. Là, l’incompréhension est de mise : les occupants de la station ne savent pas comment interpréter les raisons pour lesquelles l’océan a réagi en leur envoyant ces « visiteurs », tirés de souvenirs douloureux. Est-ce une volonté délibérée de les tourmenter en représailles à l’émission des rayons X ? Ou bien a-t-il agi sans savoir ce qu’il faisait, en extrayant les souvenirs les plus marquants de leurs esprits ? Les événements vécus par Kelvin et ses compagnons pourront-ils contribuer à sortir la Solaristique de l’ornière dans laquelle elle piétine depuis des années ? En tout cas, s’il y a une chose à en retenir c’est que, avant de comprendre une forme de vie extraterrestre, les humains doivent apprendre à se connaître eux-mêmes.
Solaris

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— Nous l’avons déjà remarqué, dit Snaut, d’un ton aigre. Les novæ et les supernovæ … d’après toi, ce sont les cierges de son autel ?

— Si tu interprètes littéralement ce que je dis …

— Et Solaris est peut-être le berceau de ton nourrisson divin, ajouta Snaut, avec un sourire qui s’élargit et multiplia les rides autour de ses yeux. Solaris est peut-être un premier état du Dieu désespéré … Son intelligence va peut-être se développer immensément … Tout le contenu de nos bibliothèques de solaristique n’est peut-être que l’énorme répertoire de ses vagissements infantiles …

J’enchaînai :

— Et pendant quelque temps nous aurons été les hochets de ce bébé ! C’est possible. Et sais-tu ce que tu viens de faire ? Tu as créé une hypothèse entièrement nouvelle sur le thème de Solaris — mes compliments ! Immédiatement, tout s’explique, l’impossibilité d’établir un contact, l’absence de réponses, certaines … disons certaines extravagances dans son comportement à notre égard ; tout s’explique par la psychologie d’un petit enfant …

Debout devant la fenêtre, Snaut grogna :

— Je renonce à la paternité de l’hypothèse …

Un long moment, nous contemplâmes les vagues noires ; une tache pâle, allongée, se dessinait à l’est, dans la brume qui voilait l’horizon.

Sans détacher son regard du désert miroitant. Snaut demanda soudain :

— Où as-tu été chercher cette conception d’un Dieu imparfait ?

— Je ne sais pas. Je la trouve très, très vraisemblable. C’est l’unique Dieu auquel je serais porté à croire, un Dieu dont la passion n’est pas une rédemption, un Dieu qui ne sauve rien, ne sert à rien — un Dieu qui simplement est.

— Un mimoïde, souffla Snaut.

— Qu’est-ce que tu dis ? Ah, oui, je l’avais remarqué. Un très vieux mimoïde.

Tous les deux, nous regardions vers l’horizon embrumé.

Brusquement, je dis :

— Je sors. Je n’ai encore jamais quitté la Station, c’est une bonne occasion. Je reviens dans une demi-heure …

Snaut écarquilla les yeux :

— Quoi ? … tu sors … où est-ce que tu vas ?

Je lui montrai la tache couleur de chair qu’estompait la brume :

— Là-bas. Aucun empêchement ? Je prendrai un petit hélicoptère. Je ne voudrais pas, à mon retour sur la Terre, devoir confesser que je suis un solariste qui n’a jamais posé les pieds sur Solaris !

J’ouvris l’armoire et je commençai à fouiller parmi les combinaisons. Snaut m’observait en silence. Enfin, il dit :

— Ça ne me plaît pas.

J’avais choisi une combinaison ; je me retournai :

— Quoi ? — Depuis longtemps, je n’avais pas éprouvé une pareille excitation. — Qu’est-ce qui t’inquiète ? Abats tes cartes ! Tu as peur que je … Quelle idée ! Je te jure que je n’ai pas l’intention … je n’y ai même pas pensé, non, vraiment pas !

— Je vais avec toi.

— Je te remercie, mais je préfère sortir seul. — J’enfilais la combinaison. — Tu te rends compte, mon premier vol au-dessus de l’océan …

Snaut grommela quelque chose, mais je ne compris pas ce qu’il disait ; je complétais précipitamment mon équipement.

Il m’accompagna à la gare spatiale, m’aida à dégager l’appareil de sa stalle et à le placer sur le disque de lancement. Au moment où j’allais ajuster le scaphandre, il demanda brusquement :

— Je peux me fier à ta parole ?

— Grand Dieu, Snaut … encore ? Oui, tu peux te fier à la parole que je t’ai donnée … Où sont les réservoirs d’oxygène ?

Il ne dit plus rien. Quand j’eus fermé la coupole transparente, je lui fis un signe de la main. Il mit en marche l’ascenseur, et j’émergeai sur le toit de la Station. Le moteur s’éveilla, bourdonna ; l’hélice à trois pales tournoya. L’appareil s’éleva, étrangement léger, et la Station s’éloigna rapidement.

Seul au-dessus de l’océan, je voyais celui-ci d’un œil nouveau. Je volais à basse altitude — entre quarante et soixante mètres. Pour la première fois, je ressentais une impression, souvent décrite par les explorateurs et que je n’avais jamais éprouvée en regardant du haut de la Station : le mouvement alterné qui animait les vagues luisantes n’évoquait pas les ondulations de la mer ou la course des nuages, mais un rampement animal — les contractions incessantes, extraordinairement lentes, d’une chair musclée sécrétant une écume cramoisie.

Quand j’amorçai le virage, afin de me diriger vers le mimoïde qui flottait à la dérive, le soleil me frappa dans les yeux, et des éclairs sanglants tressaillirent sur les vitres incurvées ; l’océan noir, hérissé de flammes sombres, se teinta de bleu.

L’appareil décrivit une courbe trop ample et je fus déporté loin sous le vent par rapport au mimoïde, longue silhouette irrégulière dominant l’océan. Dégagé de la brume, le mimoïde n’était plus rose, mais gris-jaune ; je le perdis de vue un instant et j’aperçus la Station, qui semblait posée au niveau de l’océan et dont la forme rappelait un antique zeppelin. Je rectifiai la direction : la masse escarpée du mimoïde, sculpture baroque, grandit sur la ligne de mire. Je craignis d’aller heurter les protubérances bulbeuses et je redressai si brutalement l’hélicoptère, que celui-ci, perdant de la vitesse, se mit à tanguer. Ma précaution avait été inutile, car les sommets arrondis de ces tours fantasques s’abaissaient. Je réglai mon vol sur la dérive de l’île et, lentement, mètre par mètre, je redescendis jusqu’à frôler les cimes érodées. Le mimoïde n’était pas grand ; d’une extrémité à l’autre, il mesurait trois quarts de mille, sur une largeur de quelques centaines de mètres. En certains endroits, des rétrécissements annonçaient une rupture prochaine. Ce mimoïde était évidemment un fragment d’une formation incomparablement plus grande. À l’échelle solariste, ce n’était qu’un éclat infime, un débris, vieux d’on ne sait combien de semaines ou de mois.

Parmi les rochers veineux qui surplombaient l’océan, je découvris une sorte de plage, une surface inclinée et relativement plate — quelques dizaines de mètres carrés — vers laquelle je dirigeai l’appareil. Je me posai, non sans mal — l’hélice avait failli heurter une falaise qui s’était brusquement dressée devant moi. J’arrêtai le moteur et je soulevai la coupole. Debout sur l’aileron de l’hélicoptère, je vérifiai que celui-ci ne risquait pas de glisser dans l’océan ; à quinze pas de l’appareil, les vagues léchaient le rivage déchiqueté, mais l’hélicoptère reposait solidement sur ses béquilles en circonflexe. Je sautai … à « terre ». La falaise que j’avais failli accrocher était une énorme membrane osseuse percée de trous, dressée à la verticale et parcourue de renflements noueux. Une brèche, large de quelques mètres, fendait de biais cette paroi et permettait d’examiner l’intérieur de l’île, déjà entrevu à travers les ouvertures dont la falaise était percée. Je me hissai prudemment sur la saillie la plus proche — mes semelles ne dérapaient pas, le scaphandre ne gênait nullement mes mouvements. Continuant de grimper, je me trouvai à une hauteur de quatre étages au-dessus de l’océan et je pus contempler une large étendue du paysage pétrifié qui se perdait dans les profondeurs du mimoïde.

Je crus voir les ruines d’une ville archaïque, une cité marocaine vieille de plusieurs siècles, bouleversée par un tremblement de terre ou quelque autre cataclysme. Je distinguais un réseau embrouillé de ruelles sinueuses, obstruées de déchets, des venelles qui descendaient en pente raide vers le rivage baigné d’écume onctueuse ; plus loin se dessinaient des créneaux intacts, des bastions aux contreforts pelés ; dans les murs renflés, affaissés, il y avait des orifices noirs, vestiges de fenêtres ou de meurtrières. Toute cette ville flottante, fortement inclinée de côté, tel un navire sur le point de chavirer, glissait au hasard, se retournant très lentement sur elle-même, ainsi qu’en témoignait le déplacement du soleil au firmament ; les ombres rampaient paresseusement parmi les ruelles de cette ville en ruine, et de temps en temps une surface polie renvoyait vers moi un rayon lumineux. Je pris le risque de grimper plus haut, puis je m’arrêtai : des filets de sable fin commençaient à s’écouler des rochers au-dessus de ma tête et, tombant dans les ravins et les ruelles, les cascades de sable rebondissaient en tourbillons de poussière. Le mimoïde, bien sûr, n’est pas fait de pierre et il suffit de soulever un éclat « rocheux » pour que se dissipe toute ressemblance avec le calcaire ; la matière qui compose le mimoïde, plus légère que la pierre ponce, est constituée de petites cellules et extrêmement poreuse.

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