Arcadi Strougatski - Le Petit

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Le Petit: краткое содержание, описание и аннотация

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Une fusée terrienne se pose sur une planète inconnue. Ciel sans oiseaux, forêts sans animaux, océans sans poissons, elle serait totalement désertique s’il n’y vivait pas une créature, une seule. Un gosse humain, s’étant retrouvé orphelin à la suite d’un accident, tout seul, à des années-lumière de sa planète natale.

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— Je vous attends dans une heure, répéta d’un ton affairé Komov, se détournant de nouveau du micro. Une heure vous suffira ?

— Où ? questionna Wanderkhouzé. Où nous attendez-vous ?

— Yakov, m’entendez-vous ? demanda Komov d’une voix haute et inquiète.

— Je vous entends parfaitement. Wanderkhouzé se tourna vers nous, désarçonné. Vous dites que vous nous attendez dans une heure. Où ?

— Je n’ai pas dit … commença Komov, mais là il fut interrompu par la voix de Wanderkhouzé, elle aussi un peu assourdie, comme éloignée du micro :

— Il ne serait pas temps d’aller déjeuner ? Stas doit s’ennuyer sans nous, qu’en penses-tu, Maïka ?

Maïka ricana nerveusement.

— C’est lui … balbutia-t-elle, pointant son doigt sur l’écran. C’est lui … là-bas …

— Que se passe-t-il, Yakov ? tonna Komov.

Une voix étrange — je mis même du temps à comprendre à qui elle appartenait — prononça :

— Toi, mon petit vieux, je vais te soigner, te remettre sur pied, faire de toi quelqu’un …

Maïka, le visage enfoui dans ses mains, hoquetait d’un rire nerveux, serrant ses genoux contre son menton.

— Rien de particulier, Guénnadi, répondit Wanderkhouzé, essuyant son front en sueur avec son mouchoir. Un malentendu. Le client parle avec nos voix. Nous l’entendons à travers les dispositifs acoustiques extérieurs. Un petit malentendu, Guénnadi.

— Le voyez-vous ?

— Non … Ah, le voilà !

Le garçon se tenait comme avant, à côté de ses branchettes, dans une position différente, mais tout aussi inconfortable. De nouveau il nous fixait droit dans les yeux. Puis sa bouche s’entrouvrit, ses lèvres s’incurvèrent bizarrement, dénudant ses gencives et ses dents du coin gauche de la bouche, et nous entendîmes la voix de Maïka :

— Finalement, si j’avais vos favoris, il se peut que je prenne la vie très différemment …

— À présent il parle avec la voix de Maïka, annonça Wanderkhouzé, imperturbable. Et maintenant il regarde de votre côté. Vous ne le voyez toujours pas ?

Komov se taisait. Le garçon restait debout, la tête tournée vers Komov, totalement immobile, comme pétrifié — une silhouette étrange dans le crépuscule qui s’obscurcissait. Et soudain je me rendis compte que ce n’était pas lui. La silhouette fondait. Le bord sombre de l’eau apparut au travers d’elle.

— Ah, je le vois ! annonça avec satisfaction Komov. Il est à une vingtaine de pas du vaisseau, c’est ça ?

— C’est ça, répondit Wanderkhouzé.

— Non, dis-je.

Wanderkhouzé scruta la silhouette.

— Oui, plutôt non, consentit-il. C’est plutôt … Comment appelez-vous cela, Guénnadi ? Un fantôme ?

— Attendez, intervint Komov. Ce coup-ci je le vois réellement. Il se dirige vers moi.

— Tu le vois ? me demanda Maïka.

— Non. Il fait déjà sombre.

— Il ne s’agit pas d’obscurité, protesta Maïka.

Elle devait avoir raison. Il est vrai que le soleil s’était couché et que le crépuscule s’épaississait, cependant je distinguais sur l’écran Komov ainsi que le fantôme en train de s’évanouir ; je distinguais aussi la piste d’atterrissage, l’iceberg au loin, mais plus le garçon.

Komov s’assit.

— Il s’approche, prononça-t-il à voix basse. Je vais être occupé. Ne me distrayez pas. Continuez à surveiller attentivement les environs, seulement sans aucun radar ni aucun autre moyen actif. Essayez de vous en sortir avec l’infra-optique. Terminé.

— Bonne chasse, dit Wanderkhouzé dans le micro, et il se leva. (Il avait un air solennel. Il nous contempla sévèrement par-dessus son nez, ébouriffa ses favoris d’un geste familier et récita :) les troupeaux rentrés dans les étables, jusqu’à l’aube nous sommes libres.

Maïka bâilla convulsivement et marmonna :

— J’ai sommeil, on dirait ? Ou bien c’est nerveux ?

— À propos, on ne va plus dormir beaucoup, remarqua Wanderkhouzé. Procédons de la façon suivante Maïka se repose. Je reste devant l’écran, et Stas va dormir près de l’émetteur. Dans quatre heures je le réveille. Qu’en penses-tu, Stas ?

Je ne protestai pas, bien que je doutasse que Komov tiendrait si longtemps dans le froid. Maïka, tout en bâillant, ne protesta pas non plus. Lorsqu’elle partit, je proposai à Wanderkhouzé de préparer du café, mais il refusa sous je ne sais quel prétexte ridicule ; visiblement, il avait envie de me voir dormir. Alors je m’installai près de l’émetteur, feuilletai les nouveaux radiogrammes, n’y découvris rien d’urgent et les passai à Wanderkhouzé.

Pendant un temps il se tut. Je n’avais aucune envie de dormir. Je me demandais quels pouvaient bien être les éducateurs possibles de Pierre Sémionov. Un enfant humain élevé par un loup court à quatre pattes et grogne. Un enfant élevé par des ours aussi. D’une manière générale l’éducation détermine entièrement le modus vivendi de chaque être. Pas entièrement, certes, mais considérablement. Pourquoi, au fait, notre Mowgli est-il resté un homme au dos droit ? Cela amène à certaines réflexions. Il marche sur ses pieds, il se sert activement de ses mains, ce n’est pas une chose innée, ça, cela s’éduque. Il peut parler. Naturellement, il ne comprend pas ce qu’il dit ; on voit néanmoins que la partie de son cerveau qui s’occupe du langage est magnifiquement façonnée … De surcroît, il retient la moindre chose dès la première fois ! Étrange, très étrange. Les non-humanoïdes que je connais auraient été totalement incapables d’élever ainsi un bébé humain. Ils auraient pu l’alimenter, l’apprivoiser. Ainsi que l’étudier dans leurs laboratoires bizarres, semblables à un gigantesque modèle d’un intestin en action. Mais voir en lui un humain, l’identifier en tant qu’être humain, préserver l’humain en lui — peu probable. Alors ce serait quand même des humanoïdes ?

— En tout cas, dit soudain Wanderkhouzé, s’ils ont sauvé la vie de notre nourrisson, c’est qu’ils sont humanistes dans le sens le plus large du terme qu’on puisse imaginer. Ils sont géniaux car ils ont pu l’élever de façon à le garder semblable à un homme, ne sachant peut-être rien sur l’usage des bras et des jambes. Qu’en penses-tu, Stas ?

J’émis un grognement indéterminé, et il se tut.

Le poste de pilotage était plongé dans le silence. La base ne nous dérangeait pas, Komov non plus ne se manifestait guère. Des panneaux irisés de lumière s’allumaient, miroitant, sur l’écran sombre ; dans leur lueur irréelle on distinguait à peine Komov, assis, totalement immobile ; quant au garçon, je ne pus le discerner à aucun moment. Mais vraisemblablement les choses entre eux marchaient bien parce que le grand ordinateur de bord se mettait de temps en temps à grogner et à gargouiller tout doucement, digérant et triant l’information qu’il cueillait sur le translateur. Puis je plongeai dans la somnolence, et je rêvai, je m’en souviens, de pieuvres maussades, les cheveux en bataille, habillées de survêtements bleu marine, armées de parapluies ; elles m’apprenaient à marcher, et moi, j’avais tellement envie de rire que je tombais sans arrêt, suscitant leur extrême mécontentement. Un coup au cœur, un coup désagréable, mou, me réveilla. Quelque chose s’était passé. Wanderkhouzé se tenait assis, tendu vers l’écran, les mains agrippées aux accoudoirs.

— Stas ! m’appela-t-il à mi-voix.

— Oui ?

— Regarde l’écran.

Je regardais déjà l’écran, mais n’y voyais pour l’instant rien de particulier. Comme avant, les feux célestes flambaient et miroitaient. Komov gardait la même position ; l’iceberg lointain lançait des reflets roses et verts. Puis je vis.

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