Arcadi Strougatski - Le Petit
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- Название:Le Petit
- Автор:
- Издательство:«Éditions Fleuve Noir»
- Жанр:
- Год:1984
- Город:Paris
- ISBN:нет данных
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Pour me distraire de pensées semblables, je mesurai les distances jusqu’aux objectifs et calculai la hauteur et l’épaisseur de ces derniers. Les distances étaient de quatorze, quatorze et demi et seize kilomètres. La hauteur se situait entre cinq cents et sept cents mètres, quant à l’épaisseur, elle restait à peu près pareille : une cinquantaine de mètres à la base et moins d’un mètre au bout de la moustache. Elles s’avéraient effectivement articulées comme des troncs de bambou ou des antennes pliantes. Il me sembla aussi que je distinguais sur leur surface des mouvements de bas en haut, des mouvements péristaltiques, mais peut-être n’était-ce qu’un jeu de lumière. J’essayai d’analyser à vue d’œil les propriétés du matériau qui servait à de telles installations. Il n’en résulta que des absurdités. Si seulement je pouvais les tâter avec le radar-analyseur … Bien entendu, c’est interdit. D’ailleurs, ce n’est pas l’essentiel. L’essentiel, c’est que la civilisation locale est, vraisemblablement, technologique. Une civilisation hautement développée. Ce qu’il fallait démontrer. Une chose demeurait incompréhensible : pourquoi s’étaient-ils enfouis sous la terre, pourquoi avaient-ils laissé leur planète natale en proie au vide et au silence. Cela dit, à bien réfléchir, chaque civilisation a ses propres idées sur le confort. Par exemple, sur Tagora …
— Poste DMA ! rugit Wanderkhouzé droit au-dessus de mon oreille si fort que je sursautai. Comment vois-tu les objectifs ?
— Je les vois à la perfection, répliquai-je machinalement, mais j’achoppai aussitôt au-dessus des montagnes il n’y avait plus de moustaches. Il n’y a pas d’objectifs, continuai-je d’une voix blanche.
— Tu dors à ton poste !
— Absolument pas … Ils étaient là il y a une seconde, j’ai vu de mes propres yeux …
— Qu’as-tu donc vu de tes propres yeux ? s’enquit Wanderkhouzé.
— Les objectifs. Les trois objectifs.
— Et après ?
— Maintenant ils n’y sont plus.
— Hum … fit Wanderkhouzé. Ça s’est produit d’une façon plutôt étrange, qu’en penses-tu ?
— Oui, confirmai-je. Très étrange. Ils étaient là et soudain ils n’y sont plus.
— Komov est en train de rentrer, annonça Wanderkhouzé. Peut-être que lui, il comprendra quelque chose …
En effet, Komov, les étuis pendant de tous les côtés, regagnait le vaisseau d’une démarche maladroite — apparemment, les jambes engourdies. De temps en temps il se retournait — il faut croire qu’il saluait Pierre Alexandrovitch qui nous restait invisible.
— Fin d’alerte, décréta Wanderkhouzé. Laisse tout et fonce à la coquerie, organise quelque chose de chaud et de fortifiant. Guénnadi doit être gelé comme un morceau de glace. Cela dit, d’après sa voix il est content, qu’en penses-tu, Maïka ?
Je me retrouvai en un clin d’œil à la cuisine et m’attaquai à la préparation précipitée d’un vin chaud, de café et d’entrées légères. J’avais très peur de manquer ne serait-ce qu’un mot du récit de Komov. Cependant, quand je pénétrai au pas de course dans le poste de pilotage, poussant la petite table roulante, Komov ne parlait pas. Frottant ses joues frigorifiées, il se tenait debout devant une carte étalée, la plus grande et la plus détaillée de notre région. Maïka lui indiquait du doigt les lieux où avaient pointé les moustaches-antennes.
— Il n’y a rien là-bas ! disait Maïka, excitée. Des rochers glaciaux, des cañons de cent mètres de profondeur, des précipices volcaniques, aucune vie. J’ai survolé ces endroits en glider des dizaines de fois. Même des buissons n’y poussent pas.
Komov m’adressa un signe de remerciement distrait, prit la tasse de vin chaud dans ses deux mains, y plongea son visage et se mit à boire bruyamment, grognant, se brûlant et soufflant avec délices.
— Le sol par là est fragile, continua Maïka. Il n’aurait pas supporté de telles installations. Car il s’agit de dizaines ou même de centaines de milliers de tonnes !
— Oui, fit Komov, et il posa sa tasse vide sur la table. Évidemment, c’est étrange. (Il se frotta fortement les mains.) Je suis gelé comme une carotte. (Une fois encore, c’était un Komov complètement différent les joues roses, le nez rouge, l’humeur bienveillante, les yeux brillants et gais.) Étrange, les gars, étrange, enchaîna-t-il. Toutefois, ce n’est pas ce qu’il y a de plus étrange — sur d’autres planètes il y a plein de bizarreries. (Il s’écroula dans un fauteuil et étira ses jambes.) Voyez-vous, aujourd’hui il est difficile de m’étonner. Au cours de ces quatre heures j’ai entendu de telles choses … Naturellement, certaines ont besoin d’être vérifiées. Mais je peux vous apprendre deux faits essentiels qui, d’ores et déjà, sont, si j’ose m’exprimer ainsi, totalement tangibles. Premièrement, le Petit … il s’appelle le Petit … a appris à parler couramment et à comprendre pratiquement tout ce qu’on lui dit. Et c’est un gosse qui pendant sa vie consciente n’a jamais été en contact avec les humains !
— Que signifie couramment ? s’enquit Maïka, incrédule. Couramment après quatre heures d’enseignement ?
— Oui, couramment après quatre heures d’enseignement ! confirma triomphalement Komov. C’est la première chose. La seconde, c’est que le Petit croit fermement qu’il est l’unique habitant de cette planète.
Nous ne comprîmes pas.
— Pourquoi donc l’unique ? demandai-je. Il n’est absolument pas unique !
— Le Petit est profondément convaincu qu’à part lui il n’y a pas un aborigène intelligent sur cette planète, prononça Komov en appuyant les mots.
Le silence s’établit. Komov se leva.
— Nous avons beaucoup de travail, annonça-t-il. Le Petit a l’intention de nous faire une visite officielle demain.
CHAPITRE VI
LES NON-HUMAINS ET LES QUESTIONS
Nous travaillâmes toute la nuit. Un diagnosteur improvisé muni d’un indicateur d’émotions fut installé dans le mess des officiers. Ensemble avec Wanderkhouzé nous l’avions monté littéralement à partir de rien. Ce petit appareil était peu puissant, chétif, avec une sensibilité écœurante, toutefois il mesurait à peu près certains paramètres physiologiques. Quant à l’indicateur, il ne possédait que trois positions de base les émotions négatives fortement prononcées (voyant rouge), les émotions positives fortement prononcées (voyant vert) et le reste de la gamme émotionnelle (voyant blanc). Mais que pouvions-nous faire ? Dans notre section médicale se trouvait un magnifique diagnosteur stationnaire, seulement nous comprenions parfaitement que le Petit n’accepterait jamais de se coucher, sans rime ni raison, dans un sarcophage blanc mat au lourd couvercle hermétique. Bref, nous terminâmes tant bien que mal vers neuf heures, et c’est là que le problème de garde au poste DMA se dressa devant nous dans toute sa grandeur.
Wanderkhouzé, en tant que commandant de l’astronef, responsable de la sécurité, de l’inviolabilité etc, refusa catégoriquement d’annuler la garde. Maïka qui avait passé au poste la seconde moitié de la nuit se berçait, naturellement, de l’espoir qu’elle serait sûrement, plus que quiconque, présente durant la visite officielle. Cependant, elle fut amèrement déçue. Il se révéla que seul Wanderkhouzé pouvait travailler en professionnel avec le diagnosteur. Il se révéla aussi que moi seul pouvais surveiller le bon état de marche du diagnosteur qui risquait à chaque instant de perdre son réglage. Et, pour la fin, Komov, guidé par je ne sais quelles hautes considérations xénopsychologiques, jugeait indésirable la présence d’une femme lors du premier entretien avec le Petit. Sans un mot, Maïka, pâle de rage, regagna son poste. Wanderkhouzé qui gardait tout son sang-froid ne manqua pas de suivre son départ avec le capteur du diagnosteur. Ainsi les personnes intéressées furent-elles en mesure de constater que l’indicateur des émotions marchait : le voyant rouge brûla jusqu’à ce que Maïka disparût dans le couloir. Au demeurant, du poste DMA, on pouvait entendre ce qui se disait dans le mess grâce à l’intercom muni d’un amplificateur.
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