Francis Carsac - La vermine du lion

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Téraï Laprade est un géant sportif, avec l’esprit aussi développé que le corps puisqu’il est géologue de profession et auteur d’une brillante thèse. Mais n’allez pas croire qu’il pourrait être recruté pour représenter le surhomme idéal d’une quelconque « race » humaine : il est métis d’au moins quatre populations très différentes, et fier de l’être. Il est aussi le propriétaire (ou le frère, ou l’ami) d’un lion génétiquement amélioré, unique en son genre depuis que des fanatiques ont détruit le laboratoire des parents de Laprade et assassiné ceux-ci. Employé par le Bureau International des Mines, agence gouvernementale un peu trop puissante et habituée à obtenir ce qu’elle veut, même s’il faut passer quelques indigènes au rouleau compresseur pour cela, il va découvrir jusqu’où peuvent aller ses patrons pour quelques grammes de métal en plus... Et sur Eldorado, il va basculer définitivement du côté des indigènes, même s’il doit pour se faire s’opposer à sa propre espèce…

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— Débattez-vous, souffla-t-il.

Elle obéit, maladroitement, ne pouvant détacher ses yeux de la face de l’homme qui la dominait d’une tête. « Il est beau comme un faune », pensait-elle. Dans la lumière affaiblie des foyers, le visage de Téraï avait perdu sa dureté, et les yeux obliques, les pommettes hautes, le nez arqué, le menton puissant dessinaient un masque étrange et séduisant.

Le tam-tam allait crescendo. Elle se sentit subitement soulevée, couchée à terre.

— N’ayez pas peur, ce n’est qu’un simulacre, glissa-t-il à son oreille.

— Même un simulacre est de trop !

— Je n’y puis rien ! Cela va être fini. Pourquoi êtes-vous entrée dans la danse ?

— Votre… femme m’y a forcée à la pointe d’un couteau ! Elle s’est mis dans la tête que, puisqu’elle ne peut vous donner d’enfants, c’est à moi de le faire.

Il eut un sursaut étonné, puis dit :

— Ce ne serait pas une mauvaise idée, savez-vous ?

— Ne comptez pas sur moi !

— Qui sait ?

Et, subitement, une lueur s’alluma dans ses yeux, et il l’embrassa sauvagement. Elle essaya de se dégager, puis s’engourdit, ne résista plus.

Le tam-tam cessa. Téraï se dressa d’un bond, aida Stella à se relever. Partout, autour d’eux, les autres couples en faisaient autant. Il brossa la poussière de son dos. Les jeunes filles avaient disparu, ainsi que certains des guerriers. Les flammes mourantes projetaient des ombres dansantes.

— La cérémonie est finie. Il ne reste que le banquet, auquel vous devez assister, puisque vous avez participé à la danse.

— Je… Vous… Vous avez abusé de votre force, espèce de brute !

— Cela ne semblait pas vous être trop désagréable ! Allez, venez, pas de querelles, les Ihambés considéreraient cela comme un mauvais présage. Mais quand je vous ferai signe, quittez le repas. Une fois que mes amis auront bu leur saoul d’alcool de béké, je ne répondrai pas de votre vertu !

CHAPITRE VII

LES FLOTS DE L’IRUANDIKA

Téraï posa sa pagaie, repoussa de la main son chapeau de paille, attrapa sa gourde et but goulûment l’eau coupée d’alcool de béké. Le soleil dardait ses feux sur l’Iruandika, et la berge indécise tremblait dans l’air saturé de chaleur.

— O the Erie was a-rising
And the gin was getting low
And I scarcely think we’ll get a drink
Till we get to Buffalo-o
Till we get to Buffalo !

Chanta Stella d’un air railleur. Il lui jeta un regard de colère.

— We were loaded down with barley,
We were chock-up full of rye,
The captain he looked me down
With his goldurn wicked eye.

continua-t-elle. Il éclata de rire.

— Quelle est cette chanson ?

— Erie Canal. Une chanson du 19°siècle, de mon pays. Voulez-vous que je vous la chante en entier ?

— Volontiers. Mais j’ignorais votre talent de folkloriste.

— J’en connais des quantités ! Quand j’étais plus jeune, j’ai fait partie d’un groupe d’étudiants spécialisés dans le folklore.

— Vous avez fait des études ? De quoi ?

— Physique, si vous pouvez me croire ! Mais mon père n’a pas voulu que je continue. Cela me faisait fréquenter des gens « en dessous de mon milieu », disait-il. Des moins de 50 millions de dollars !

— Eh bien ! vous en fréquentez un actuellement. Je ne vaux guère plus de trente !

Elle le regarda, stupéfaite.

— J’ai des amis sur Terre, bien placés, qui ont fait fructifier mes gains !

— Et avec cette fortune, vous continuez à risquer votre vie, sur cette planète perdue ?

— Quel rapport cela a-t-il ? Quand je suis arrivé sur Eldorado, je n’avais plus un sou ! J’ai trouvé le gîte principal qu’exploite maintenant Port-Métal, avant que le BIM n’ait la charte, restreinte ou non, je leur ai vendu. Ils m’avaient donné le choix, dès qu’ils ont eu le monopole : vendre, ou rester indépendant, mais ne pouvoir écouler ma production. Je leur ai donné le choix à mon tour : payer cher, ou avoir les indigènes sur le dos. Je n’ai pas été fâché du marché. Je ne suis pas fait pour diriger une entreprise, je suis trop un loup solitaire. Et cela ne m’amuse pas de commander à mes semblables.

— Et qu’est-ce qui vous intéresse ?

— Trouver du nouveau. Et, plus encore, chercher. J’ai dans mon laboratoire la matière pour une centaine de publications sur la géologie d’Eldorado, que je ferai, un jour, quand le BIM n’aura plus le monopole.

— J’aurais cru que sur une planète aussi riche, ils n’auraient pas besoin de passer par vos conditions,

Téraï haussa les épaules.

— Eldorado est riche, oui, à en crever. Encore faut-il repérer les points les plus rentables. Je leur ai épargné quatre ans de prospections, et surtout je leur ai assuré la paix. Vous connaissez les termes de la charte restreinte : pas plus de 40 000 hommes, et l’accord des indigènes. Mais tout ceci nous éloigne de notre conversation. Où avez-vous fait ces études de physique ?

— Université de Chicago, de 2228 à 2230.

— Moi, j’ai fait les miennes à Paris, de 2218 à 2220, puis à Toronto, de 2220 à 2223. Mais je suis souvent allé à Chicago voir le vieux Mac Kenzie. Dites-moi, y avait-il toujours des écureuils sur le campus ? A mon dernier séjour, quelques imbéciles parlaient de les exterminer sous prétexte qu’ils pouvaient être parfois enragés.

— Il y en avait plus que jamais !

— Tant mieux ! J’aurais été navré qu’on les ait massacrés.

Il recommença à pagayer, au rythme d’un chant polynésien. Stella regarda en arrière. A cent mètres suivait la deuxième pirogue, portant Laélé et son frère, puis la troisième, chargée de quatre Ihambés.

Téraï avait protesté quand le chef avait exigé qu’il se fasse accompagner de quelques guerriers. Les relations entre les tribus de la plaine, au nord de l’Iruandika, et l’empire de Kéno étaient bonnes, d’autant plus qu’espacées, la chaîne des Monts Hétio les séparant, et il ne voyait pas la nécessité d’une escorte. Mais Ohémi avait été inflexible :

— Il y a eu des changements chez les Kénoïtes, Le vieil empereur a été assassiné.

Puis avait suivi une longue conversation en langue indigène, que Téraï n’avait pas jugé utile de traduire, mais Stella avait pu voir qu’il semblait ébranlé. Elle le regardait pagayer, en face d’elle. Les muscles jouaient sous la fine peau brune, soyeuse, se gonflant à chaque coup de pelle.

— Une force effrayante, pensa-t-elle.

Elle se souvint de Gorilk Joe, le garde du corps préféré de son père. Lui aussi était un géant, mais au corps noueux, et au cerveau rudimentaire. Il se vantait d’être l’homme le plus fort du monde.

— Je me demande ce qu’il dirait s’il voyait Laprade. Probablement essayerait-il de le tuer pour prouver que nul ne peut lui résister… Mais je parierais sur Téraï. Il doit exister un homme comme lui par siècle : une intelligence de premier ordre, et un corps de fauve. Quel dommage qu’il soit de l’autre bord…

Jusqu’à présent, tout s’était bien passé. Son compagnon ne soupçonnait rien. Elle avait déjà tourné plusieurs centaines de mètres de microfilms qui, astucieusement montés, permettraient de montrer les indigènes d’Eldorado sous un jour défavorable, et d’emporter au Parlement mondial le vote qui donnerait au BIM la charte large. Elle imagina la colère de Téraï et frissonna.

C’était dommage. Elle aurait pu aimer un homme de cette envergure, s’il avait été plus réaliste, s’il ne s’était pas laissé entraîner par les rêveries de ces imbéciles de xénologues. Donner à chaque race sa chance, oui, pour qu’un jour elles se retournent contre l’homme ! Stella descendait d’une longue lignée de pure race blanche, la plus blanche de toutes, les nordiques. Son père n’avait pas encore accepté l’humiliation du vote de 2010 au Parlement mondial, qui avait donné libre droit d’immigration aux races colorées en Europe et en Amérique. Elle se rappela le jour déjà lointain où son père lui avait fait visiter, alors qu’elle était encore tout enfant, les immenses fonderies du BIM., sur la côte Pacifique. Ils étaient montés tout en haut de la tour centrale, et d’un geste large il avait désigné les centaines et les centaines de toits d’ateliers, les hauts fourneaux électriques, le complexe réseau de voies ferrées qui apportaient le minerai terrestre ou le raffiné du grand central de réception qui dressait son énorme masse blanche à 20 kilomètres de là et où arrivait, par transmetteur subspatial, la richesse minérale de cent planètes.

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