Francis Carsac - La vermine du lion

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Téraï Laprade est un géant sportif, avec l’esprit aussi développé que le corps puisqu’il est géologue de profession et auteur d’une brillante thèse. Mais n’allez pas croire qu’il pourrait être recruté pour représenter le surhomme idéal d’une quelconque « race » humaine : il est métis d’au moins quatre populations très différentes, et fier de l’être. Il est aussi le propriétaire (ou le frère, ou l’ami) d’un lion génétiquement amélioré, unique en son genre depuis que des fanatiques ont détruit le laboratoire des parents de Laprade et assassiné ceux-ci. Employé par le Bureau International des Mines, agence gouvernementale un peu trop puissante et habituée à obtenir ce qu’elle veut, même s’il faut passer quelques indigènes au rouleau compresseur pour cela, il va découvrir jusqu’où peuvent aller ses patrons pour quelques grammes de métal en plus... Et sur Eldorado, il va basculer définitivement du côté des indigènes, même s’il doit pour se faire s’opposer à sa propre espèce…

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Le grand Ihambé indiquait du bras un promontoire.

Imbiti iéké !

Nous allons camper là, traduisit Téraï. Je laisse toujours le choix du site à Eenko quand il est avec moi. C’est sa planète, et il la connaît mieux que moi.

Stella serra frileusement son écharpe autour de ses épaules. La nuit tombée, l’air était frais et humide près de la rivière. Deux huttes de branchages, rapidement construites par les ihambés, se dressaient sous un arbre aux somptueuses fleurs rouges. Le feu éclairait les broussailles au-delà du cercle défriché à la machette par Téraï. Les indigènes dormaient déjà sous l’un des abris, et seuls Téraï et Laélé partageaient sa veille. La rivière coulait doucement, avec un léger friselis, et sur l’autre rive, Anthia, la plus grosse des lunes, semblait fichée sur un arbre pointu et jetait sur les eaux un chemin d’écailles dorées. De temps en temps on entendait s’ébrouer quelque monstre aquatique, ou le flac d’un poisson qui sautait. Téraï étira ses bras énormes.

— Voilà quelque chose que la Terre ne peut plus vous donner, Stella. Une soirée au bord d’un fleuve sauvage !

— Vous vous trompez. Sans parler des zones incultes de l’Amazone ou de l’Orénoque, j’ai passé bien des moments semblables près de lacs américains ou canadiens.

— Avec, à portée, une auto, un hélico, un poste de radio, et, à peu de distance, un drugstore ! Et vous rentriez chez vous persuadée de vous être plongée dans un bain vivifiant de sauvagerie. J’ai cru, une fois, alors que j’avais dix-huit ans, trouver une île déserte, perdue dans l’archipel des Toubouaï. J’y étais allé de Tahiti, en pirogue à balancier, avec une amie de mon âge. Au bout de trois jours, nous avons entendu beugler un pick up sur la plage ! Toute une cargaison de touristes – américains, français ou suédois, je ne me souviens plus, débarqués d’un hydravion. Ici, c’est différent. Nous pourrions disparaître, nul ne connaîtrait jamais notre sort. Théoriquement, nous sommes encore en territoire ihambé, nous ne franchirons la frontière que demain, après les gorges qui percent la chaîne des Monts Hétio. Mais personne ne vient jamais dans cette région. Eh là ! Qu’est-ce que c’est ?

Une gigantesque forme noire venait d’apparaître dans le cercle de lumière. Haut de quatre mètres, l’animal rappelait l’éléphant, avec cependant de petites oreilles dressées et deux trompes d’où sortaient des sons cuivrés. Téraï arracha du feu un brandon, l’agita sous la tête de l’animal qui l’écrasait de sa masse et qui se mit à geindre piteusement avant de prendre la fuite dans un fracas de branches cassées. Téraï se rassit calmement.

— Vous n’avez donc peur de rien ?

— Si, des araignées et des vieilles filles, particulièrement celles de l’Armée du Salut. Mais j’ai été courageux à bon compte : le bishtar n’est dangereux qu’à l’époque du rut.

— Cela s’appelle un bishtar ?

— Oui, Bishtar gigas Laprade. Les Kénoïtes les utilisent comme nous les éléphants. C’est moi qui ai nommé cette brute, d’après un vieux roman d’anticipation américain que j’avais trouvé chez un Chinois de Papeete, et où il y avait un animal qui ressemble curieusement à la bête que vous venez de voir. Mais il est temps de dormir. Pour que vous n’ayez pas peur de moi, Laélé couchera dans la même hutte que nous.

DEUXIEME PARTIE

LA VERMINE DU LION

CHAPITRE PREMIER

L’EMPIRE DE KENO

Au détour de la rivière, la ville apparut d’un seul coup, entassant dans ses murailles rouges un flot serré de maisons grimpant sur les collines, et que dominaient en hautes silhouettes pyramidales un temple et le palais de l’empereur. Depuis l’avant-veille, leurs pirogues avaient croisé les bateaux des pêcheurs kénoïtes, petits hommes brun foncé, aux courts cheveux taillés en brosse. Téraï en avait hélé deux ou trois en leur langue, ne recevant en réponse que de brèves syllabes. Puis les champs cultivés avaient remplacé la savane.

Ils accostèrent à une jetée, amarrèrent leurs embarcations. Entre les quais et les fortifications percées d’une porte gardée par deux tours, s’étendait une vaste zone nue où circulaient charrettes de poissons, de pierres ou d’argile, tirées par des quadrupèdes massifs, sans cornes. Téraï fixa son sac sur son dos, prit son fusil en bandoulière, et s’avança, suivi de Stella et des Ihambés, semblant encore plus colossal à côté des citadins dont peu atteignaient son épaule. Comme ils approchaient de la porte aux massifs vantaux de bois armé de bronze arrivèrent des soldats casqués et cuirassés. Téraï se dirigea vers eux, faisant signe à ses compagnons de l’attendre. La conversation fut longue, et Stella ayant vu qu’Eenko et ses camarades avaient tout doucement armé leurs arcs prit sa carabine. Puis le géologue revint.

— Complications ! Il paraît qu’on n’entre plus comme ça dans Kintan. J’ai fait demander le chef de la garde des murs, Ophti-Tika, qui est un vieil ami. Mais ceci confirme les renseignements que me donna Ohémi, et je n’aime pas ça !

En attendant, Stella examina et photographia les murailles. Hautes de dix mètres, coupées de tours carrées tous les trente mètres à peu près, elles étaient bâties en blocs de lave rouge sommairement équarris, réunis par un mortier rose.

— Combien d’habitants ?

— Pour autant que je puisse le savoir, environ cinq cent mille.

— Cinq cent mille !

— L’empire de Kéno est très vaste et s’étend jusqu’à la mer. Si la capitale est tellement excentrique, c’est parce que les empereurs ont toujours voulu être proches des monts Hétio, les monts sacrés.

— Tout de même, cinq cent mille !

— Babylone en comptait bien plus ! Voici Ophti-Tika. Laissez-moi lui parler seul à seul.

L’officier s’avançait, géant pour les Kénoïtes, son armure de bronze poli jetant des feux au soleil, un large sourire sur sa face glabre et osseuse. Il salua Téraï de l’épée. Cette fois la conversation fut courte, et ils passèrent sous la grande porte, encadrés de soldats qui leur frayaient un chemin dans la foule.

Une fois la porte franchie, on arrivait directement dans la ville : un boulevard circulaire, large d’une dizaine de mètres, suivait les murs, et il en partait une multitude de rues tortueuses pavées de galets pointus et glissants, qui s’enfonçaient vers le cœur de la cité. Les maisons, de deux ou trois étages, construites en bois et en torchis sur des fondations de pierre, s’avançaient en auvent au-dessus des ruelles, les transformant en tunnels sombres et étroits. Un profond caniveau central servait de collecteur d’égouts, mais l’odeur était pourtant supportable. Stella en comprit la raison en y voyant couler un flot rapide.

— Oui, dit Téraï, ils utilisent une source intermittente comme balayeur municipal. Il est interdit de jeter dans le canal quoi que ce soit qui puisse l’obstruer.

Sur des planches servant de comptoirs, posées sur les appuis des fenêtres en arc de cercle, les marchands étalaient nourritures, épices, objets travaillés de pierre, de bois, de cuivre ou de bronze, bijoux barbares, souvent beaux, ornés de magnifiques cristaux ou de gemmes mal taillées. Dans les ténèbres des arrière-boutiques, percées de la lueur jaune des lampes à huile nécessaires même en plein jour, grouillait toute une vie obscure, femmes occupées à leurs travaux, enfants jouant ou pleurant, et les inévitables puchis, petits quadrupèdes jouant le rôle de chiens. Les marchands poussaient de rauques cris d’appel, les acheteurs discutaient à voix haute et d’un étage sortait le grincement discordant d’un instrument de musique accompagnant quelque chanteur. Les soldats de l’escorte marchaient devant, repoussant les citadins fermement, mais sans brutalité inutile, du bout de la hampe de leurs lances. Nul ne s’en formalisait, et Stella eut l’impression d’une civilisation primitive, mais bon enfant. La rue monta, les boutiques devinrent de plus en plus grandes, mieux éclairées, et subitement ils débouchèrent sur un second boulevard, plus large que le premier, et dont le côté opposé était dominé par une autre enceinte, plus basse. Derrière elle jaillissait la cime de grands arbres.

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