Connie Willis - Black-out

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Oxford, futur proche. L’université est définitivement dépoussiérée : historien est devenu un métier à haut risque. Car désormais, pour étudier le passé, il faut le vivre. Littéralement.
Michael Davies se prépare pour Pearl Harbor, Merope Ward est aux prises avec une volée d’enfants évacués en 1940, Polly Churchill sera vendeuse en plein cœur du Blitz, et le jeune Colin Templer irait n’importe où, n’importe quand, pour Polly…
Ils seront aux premières loges pour les épisodes les plus fascinants de la Seconde Guerre mondiale. Une aubaine pour des historiens, sauf que les bombes qui tombent sont bien réelles et une mort soudaine les guette à tout moment. Sans parler de ce sentiment grandissant que l’Histoire elle-même est en train de dérailler.
Et si, finalement, il était possible de changer le passé ?

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Elle pointa un doigt délateur sur Polly.

— Elle a marché droit dessus, juste quand vous partiez.

— Je ne comptais pas le voler, protesta l’accusée. Je désirais seulement regarder les chambres à louer…

— Les chambres à louer ? répéta Mme Rickett d’une voix mordante.

Elle n’en croyait manifestement pas un mot.

— Je viens d’arriver à Londres, j’ai besoin de trouver un endroit où loger.

Polly se demandait si elle aurait dû se lever de nouveau et s’avancer jusqu’à M. Simms pour lui présenter ses regrets, mais elle craignait d’envenimer encore la situation, aussi s’abstint-elle de bouger.

— Je vous prie de m’excuser, M. Simms.

— Le journal sert à marquer ma place, déclara-t-il.

— Oui, je suis au courant, prétendit Polly qui, en fait, ignorait complètement ce détail.

C’était la source du problème. En marchant jusqu’à ce bout de papier, elle avait transgressé une sorte de règle, et plutôt cruciale, à en juger par les regards braqués sur elle. Mme Wyvern et la tricoteuse la fusillaient des yeux. Même le chien affichait un air réprobateur.

— Elle a fait une bêtise, maman ? interrogea la fillette.

— Chh ! murmura sa mère.

— Je suis vraiment désolée ! insista Polly. Je promets que cela n’arrivera plus.

Elle espérait que ses plates excuses mettraient un terme à l’incident, mais ce ne fut pas le cas.

— M. Simms s’assoit là tous les soirs, dit le gros réfugié.

— Respecter l’agencement de l’abri pour chacun est vital , vous n’êtes pas d’accord, révérend ? soutint à son tour Mme Wyvern.

Au secours ! pensait Polly. Colin, tu prétendais que tu viendrais me sauver si j’avais des ennuis. C’est le moment !

— Si elle voulait un journal, s’acharnait Mme Rickett, elle aurait dû l’acheter chez le…

Elle s’interrompit, les yeux fixés sur le gentleman. Debout, son journal plié en quatre, il traversait la pièce. Il s’arrêta devant Polly et lui présenta le quotidien avec une politesse solennelle.

— Accepteriez-vous mon Times , ma chère enfant ?

Il parlait avec douceur, mais Polly nota que sa voix, aussi raffinée que son apparence, demeurait audible pour toute l’assistance.

— Je…

— Je l’ai terminé.

Il le lui tendait toujours.

— Merci, dit-elle avec reconnaissance.

L’incident était clos. Renfrognée, Mme Rickett se rassit sur le banc. La dame aux cheveux blancs se remit à son tricot et commença de compter ses rangs, le pasteur rouvrit son livre et Lila chuchota :

— Vous tracassez pas pour la mère Rickett. C’est une vieille peau.

Puis elle reprit le cours de sa conversation avec Viv, détaillant la soirée qu’elles rataient. Le gentleman avait réussi à désamorcer complètement le conflit. Polly ne comprenait pas bien comment. Elle lui adressa un regard de pure gratitude, mais il s’était de nouveau réfugié dans son coin pour lire un livre. Remarquant qu’il avait plié le quotidien à la page « Chambres à louer », elle entreprit aussitôt d’en inventorier les colonnes, en quête des adresses autorisées. Mayfair ? Non, trop cher. Stepney, non . Shoreditch, non. Croydon, non, catégoriquement non.

Ah ! celle-là pourrait coller. Kensington, Ashbury Lane. Quelle était l’adresse ?

S’il vous plaît, pas six, ni dix-neuf, ni vingt et un !

Sa prière muette aboutit : Onze. Excellent ! Une adresse approuvée, à proximité d’Oxford Street, et qui ne sortait pas du cadre de son budget. Pourvu qu’elle soit également proche d’une station de métro ! L’annonce indiquait : « à côté de la station Marble Arch »… qui avait été touchée de plein fouet le 17 septembre !

Elle tira une croix dessus et continua sa lecture. Kensal Green. Non, trop loin. Whitechapel, non.

— On dirait que ça se tasse, là-haut, observa Lila.

Effectivement, le vacarme semblait diminuer. Le bruit des explosions s’éloignait, et l’un des canons s’était arrêté de tonner.

— Eh, Viv ! la fin d’alerte sonnera peut-être tôt, ce soir, et on pourra encore aller danser !

Elle avait à peine fini sa phrase que le tir de barrage revenait à la charge.

— Je déteste Hitler ! s’emporta Viv. Se retrouver piégées ici un samedi soir, c’est totalement injuste !

Polly sursauta. Samedi ? On est mardi, aujourd’hui !

Mais à l’instant où cette pensée la traversait, l’évidence la foudroya. Elle l’avait eue sous les yeux tout du long : le bal où Lila et Viv avaient prévu d’aller, les canons qui tiraient depuis mercredi, si bien que personne ne les remarquait plus, les étais du plafond, le jeu de serpents et échelles, la nappe à thé brodée, autant de signes que les occupants de l’abri s’y étaient installés depuis plus de trois jours. Puis la discussion entre le pasteur et la virago quant à l’organisation de la cérémonie du dimanche… Demain !

Elle s’était complètement méprise sur les indices, tout comme à son arrivée dans la ruelle, quand elle croyait l’heure très matinale. Les canons n’étaient pas intervenus avant le 11, en définitive, et il n’était pas étonnant qu’elle ait entendu les raids frapper au-dessus de sa tête : le bombardement de Kensington datait du samedi.

Si nous sommes samedi, quatre jours se sont évaporés. Et pas n’importe lesquels ! Les premiers jours d’adaptation au Blitz avaient été cruciaux pour les Londoniens. Voilà pourquoi ils paraissaient si calmes, si bien installés. Ils s’étaient déjà cuirassés.

J’ai tout raté ! fulmina-t-elle. Badri s’attendait à un décalage de deux heures, pas de quatre jours et demi ! Et la situation s’avérait même encore pire. Demain, c’était dimanche. Impossible de chercher un emploi avant lundi.

Et comme je ne pourrai pas commencer à travailler avant mardi, j’aurai perdu une semaine entière d’observation des vendeuses, alors que j’en ai seulement six.

On ne peut pas être le 14 , se dit-elle en saisissant le journal pour en feuilleter les pages à rebours, jusqu’à la une. Déjà, je ne disposais pas d’assez de temps.

Mais la date était cruellement la bonne. « Samedi, 14 septembre 1940 », indiquait l’en-tête. Et dessous, fort à propos : « Dernière édition ».

Saltram-on-Sea, le 29 mai 1940

Parce qu’il manquait un clou, le fer fut perdu.
Parce qu’il manquait un fer, le cheval fut perdu.
Parce qu’il manquait un cheval, le cavalier fut perdu.
Parce qu’il manquait un cavalier, le royaume fut perdu.

Proverbe

En fait, l’eau ne montait guère à plus de dix centimètres, mais elle couvrait toute la cale. Mike comprenait pourquoi le capitaine lui avait demandé s’il savait nager…

— Te frappe pas, mon garçon, dit le vieil homme, qui avait remarqué la réaction de son hôte. Faut juste démarrer la pompe.

Imperturbable, il pataugea jusqu’à une trappe et l’ouvrit.

— Ma Lady est restée à quai tout l’hiver. Une heure ou deux sur la Manche et elle aura retrouvé sa jeunesse.

Mike réprima un soupir.

Une heure ou deux sur la Manche, et sa carrière s’achèvera dans les abysses. Nul besoin d’un sous-marin allemand !

Il examina la cale. Une mini-coquerie dotée d’un réchaud Primus s’adossait à l’une des cloisons et une table en bois balafré lui faisait face. Un tas de cartes et de diagrammes, une bouteille de scotch à moitié vide, une torche électrique, plusieurs flotteurs en liège et une boîte béante de sardines – ou d’appâts ? – s’y amoncelaient. Deux placards ouverts dans une autre cloison encadraient une couchette et son fatras de couvertures grises.

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