Connie Willis - Black-out

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Oxford, futur proche. L’université est définitivement dépoussiérée : historien est devenu un métier à haut risque. Car désormais, pour étudier le passé, il faut le vivre. Littéralement.
Michael Davies se prépare pour Pearl Harbor, Merope Ward est aux prises avec une volée d’enfants évacués en 1940, Polly Churchill sera vendeuse en plein cœur du Blitz, et le jeune Colin Templer irait n’importe où, n’importe quand, pour Polly…
Ils seront aux premières loges pour les épisodes les plus fascinants de la Seconde Guerre mondiale. Une aubaine pour des historiens, sauf que les bombes qui tombent sont bien réelles et une mort soudaine les guette à tout moment. Sans parler de ce sentiment grandissant que l’Histoire elle-même est en train de dérailler.
Et si, finalement, il était possible de changer le passé ?

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Et quelqu’un d’autre précisa :

— Le black-out…

— Oh ! désolée ! s’excusa Polly.

Elle se retourna pour fermer derrière elle.

— À cause de vous, nous serons tous à l’amende, râla un gros bonhomme.

Polly poussa la porte, et le révérend la barra, mais apparemment pas assez vite.

— Qu’est-ce que vous fabriquez ? s’enquit une femme décharnée à l’air revêche. Vous montrez aux Boches où on est ?

Adieu le mythe de la franche camaraderie du Blitz !

— Désolée, répéta-t-elle.

Elle jeta un coup d’œil à la ronde en quête d’un endroit où elle pourrait s’asseoir. Il n’y avait aucun meuble en dehors du banc et, comme il était occupé, tout le monde s’était installé sur le sol ou sur des couvertures. Il ne restait qu’une place libre, entre le gros réfugié qui craignait les amendes et deux jeunes femmes aux lèvres peintes et en robes brodées de paillettes, qui papotaient avec animation.

— Excusez-moi, puis-je m’asseoir ici ? interrogea Polly.

L’homme afficha un air contrarié, mais grommela son assentiment, et les jeunes femmes acquiescèrent, se serrant l’une contre l’autre pour lui faire de la place avant de continuer leur bavardage.

— … et après, il m’a demandé de le retrouver à Piccadilly Circus pour danser avec lui !

— Oh ! Lila, incroyable ! s’exclama son amie. Tu ne vas pas y aller, quand même !

— Non, bien sûr que non, Viv. Il est beaucoup trop vieux. Il a trente ans !

Polly se remémora Colin et réprima un sourire.

— Je lui ai dit : « Vous devez trouver quelqu’un de votre âge ! »

— Oh ! Lila, tu n’as pas pu faire ça !

— Bien sûr que si. Je ne serais pas sortie avec lui, de toute façon. Je ne choisis que des hommes en uniforme.

Polly enleva son manteau, l’étala, s’assit dessus et observa la pièce. À l’évidence, c’était l’une des caves de boutiques ou d’entrepôts transformées d’urgence en abris au début du Blitz. Elle s’était attendue à quelque chose de plus sommaire compte tenu de l’apparition récente des hostilités. En trois jours, les réfugiés avaient repoussé tout son contenu à l’extrémité, à l’exception du banc à haut dossier, et d’épaisses poutres en bois de charpente étayaient le plafond. Une pompe à main portative, un seau d’eau et une hache étaient dressés d’un côté de la porte. De l’autre, un réchaud à gaz, une bouilloire, des tasses, des soucoupes et des cuillères s’entassaient sur une table.

L’organisation des occupants n’évoquait pas non plus un abri de fortune. La tricoteuse avait apporté ses pelotes de laine, son châle et ses lunettes de lecture ; une nappe à thé brodée habillait la table et les petites filles, dont Polly estimait qu’elles étaient âgées de trois, quatre et cinq ans, ne disposaient pas seulement de leur jeu de société, mais aussi de plusieurs poupées, d’un ours en peluche, et d’un gros livre de contes de fées, dont elles réclamèrent la lecture à leur mère.

— Lis-nous « La Belle au bois dormant », demanda l’aînée.

— Non, l’histoire avec l’horloge, protesta la cadette.

L’horloge ? De quelle histoire s’agit-il ? s’interrogeait Polly.

Ses sœurs se posaient apparemment la même question.

— C’est quoi, cette histoire d’horloge ? s’enquit l’aînée.

— « Cendrillon », claironna la petite comme si la réponse était évidente.

La troisième enleva son pouce de sa bouche.

— C’est l’histoire avec la chaussure ! s’exclama-t-elle, et elle désigna Polly.

Qui supposa qu’elle lui avait sans doute évoqué Cendrillon, alors qu’elle se tenait à la porte avec un pied nu. Et, tout comme l’héroïne du conte, elle avait mal évalué ses coordonnées spatio-temporelles, avec un résultat approchant le désastre. La comparaison s’arrêtait là : Cendrillon ne se prenait pas des bombes sur la tête.

Badri avait envisagé un décalage de deux heures, pas de douze ! Le matin du dix devait être un sacré point de divergence pour qu’il y ait eu autant de différence. À moins que quelqu’un ne se soit trouvé dans le passage, en dépit de son apparence déserte, ou dans un endroit d’où l’on pouvait apercevoir le halo et empêcher le transfert d’opérer. Quelle qu’en soit la raison, elle avait perdu toute une journée d’une mission déjà trop courte.

Elle étudia les gens qui l’entouraient. À côté de la tricoteuse siégeait un portrait craché de vieille fille de ce début du XX e siècle avec ses chaussures brunes à lacets et son chignon gris fer que maintenaient des peignes en écaille. Tout ce petit monde aurait pu sortir d’un des romans policiers de Merope : la frêle doyenne aux cheveux blancs, le révérend, la grincheuse à la langue de vipère, le gros bourru qui évoquait furieusement un militaire à la retraite. Le colonel Moutarde dans un abri antiaérien avec son arme de service.

Voilà pourquoi elle les avait trouvés aussi sinistres au premier coup d’œil. À moins que ce ne soit à cause de leur incroyable sang-froid. Bien sûr, ils étaient les Londoniens légendaires qui avaient affronté le Blitz avec un courage et un humour exemplaires, qui n’avaient pas même flanché lors des attaques de V1 et V2. Mais alors, quatre ans et demi de bombardements les avaient endurcis. Là, ils ne vivaient que la quatrième nuit du Blitz, et toutes les recherches qu’elle avait effectuées prouvaient que cette première semaine les avait terrifiés… surtout avant que les canons de la DCA ne commencent à tonner, le 11 septembre. Ils n’avaient dominé leur peur des bombes que petit à petit.

Or personne ne demandait : « Où sont nos canons ? »

Ni : « Où sont nos forces ? Pourquoi n’y a-t-il pas de représailles ? »

Personne ne regardait le plafond avec anxiété. Personne n’accordait la moindre attention aux grondements sourds et aux éclatements des obus. Il leur avait suffi de trois nuits pour s’adapter aux raids. La femme aux cheveux blancs leva un visage ennuyé quand retentit une détonation particulièrement bruyante, puis elle recommença de compter ses mailles. Quant au pasteur, il se remit à discuter de son office du dimanche suivant avec une matrone grisonnante à l’air redoutable.

La réfugiée maigre et revêche arborait encore une expression hargneuse, mais elle ne s’en départait sans doute jamais. Le gentleman aristocratique lisait le Times , et le chien s’était endormi. Sans les bruits sporadiques des bombes là-haut et les commentaires de Lila sur ses rencontres avec des hommes en uniforme, rien n’aurait pu indiquer qu’une guerre était en cours.

Et rien non plus n’indiquait où l’abri se situait. Puisqu’un décalage temporel s’était produit et que le filet avait opéré le transfert avec douze heures de retard, un décalage spatial paraissait improbable. L’un excluait l’autre, en général. Cependant, les bombes tombaient trop près pour que l’on soit à Kensington ou Marylebone. Polly scruta les murs de l’abri, en quête d’un nom ou d’une adresse, mais le seul affichage concernait la procédure à suivre en cas d’attaque au gaz toxique.

Allait-elle prétendre s’être perdue dans le brouillard, pour demander ensuite à quel endroit elle se trouvait ? La suspicion qui avait accompagné son arrivée l’en dissuada. Elle décida d’écouter plutôt les conversations dans l’espoir qu’elles trahiraient quelque indice, même si Lila ne l’avait pas du tout aidée en racontant son rendez-vous. La jeune fille pouvait prendre le métro à destination de Piccadilly Circus n’importe où, y compris au fin fond de l’East End. Elle expliquait maintenant pourquoi elle ne sortait qu’avec des soldats.

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