Connie Willis - Black-out

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Oxford, futur proche. L’université est définitivement dépoussiérée : historien est devenu un métier à haut risque. Car désormais, pour étudier le passé, il faut le vivre. Littéralement.
Michael Davies se prépare pour Pearl Harbor, Merope Ward est aux prises avec une volée d’enfants évacués en 1940, Polly Churchill sera vendeuse en plein cœur du Blitz, et le jeune Colin Templer irait n’importe où, n’importe quand, pour Polly…
Ils seront aux premières loges pour les épisodes les plus fascinants de la Seconde Guerre mondiale. Une aubaine pour des historiens, sauf que les bombes qui tombent sont bien réelles et une mort soudaine les guette à tout moment. Sans parler de ce sentiment grandissant que l’Histoire elle-même est en train de dérailler.
Et si, finalement, il était possible de changer le passé ?

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À supposer même qu’on songe à contrôler l’allée. Elle semblait aussi encombrée de feuilles mortes et de toiles d’araignées que le passage. Ce qui était parfait.

Elle continua le long de la voie, en quête d’autres particularités remarquables, mais les immeubles de brique n’arboraient aucune marque distinctive, à l’exception de l’antépénultième, un ouvrage de style Tudor à colombages, noir et blanc.

Excellent : Tudor, « Londres tiendrat ! », escalier branlant, doubles portes brunes.

Elle n’aurait pas besoin de tout ça, comprit-elle dès qu’elle eut quitté la ruelle. Une grande affiche était appliquée sur le mur à proximité, une caricature d’Hitler, avec sa moustache si caractéristique, la mèche sur l’œil, qui glissait furtivement la tête au coin d’un bâtiment au-dessus de ces mots : « Restez vigilants. Dénoncez tout individu au comportement suspect. »

C’était une chance que la fin d’alerte n’ait pas sonné. Personne ne la verrait se comporter bizarrement dans la rue alors qu’elle tentait de comprendre où elle était arrivée. Ce qui ne s’annonçait pas simple. Au début de la guerre, les contemporains avaient démonté ou effacé d’un coup de pinceau tous les noms des rues afin de ralentir les Allemands en cas d’invasion. Pour déterminer sa localisation exacte, il ne lui restait plus qu’à espérer trouver un point de repère aussi efficace que la flèche d’une église, une station de métro ou, si elle était à Kensington, les portes de Kensington Gardens. Pas les grilles, démantelées et données lors de la campagne pour la collecte de la ferraille, mais, selon sa position géographique, l’Albert Memorial, ou la statue de Peter Pan.

Il fallait qu’elle se dépêche. Le brouillard s’épaississait. À l’exception des immeubles adjacents, tout se couvrait d’un voile. Le peu de lumière qui subsistait s’amenuisait. Une authentique purée de pois londonienne ! se disait-elle, marchant vers l’artère plus large dans l’espoir d’y bénéficier d’une meilleure perspective. Mais la mélasse y était encore plus dense, et plus lugubre de minute en minute. Elle voyait à peine l’avenue s’incurver un peu plus bas sur sa droite. Et elle s’était trompée sur la fin de l’alerte parce que deux femmes jaillirent du smog comme des fantômes et traversèrent sous son nez. Si l’on en jugeait par l’oreiller que la plus proche tenait dans ses bras, elles quittaient un abri pour rentrer chez elles. Elles descendirent rapidement la rue et les ténèbres les avalèrent.

Polly dépassa les bâtisses qui faisaient face à l’allée du point de transfert : une boulangerie, une boutique de tricot et, au coin, une pharmacie à bow-windows. Toutes paraissaient miteuses et en grand besoin de travaux de rénovation. Il fallait espérer que ce soit dû aux pénuries de la guerre, et non à un décalage qui l’aurait envoyée dans l’East End.

Je dois m’assurer que je n’ai pas atterri à Whitechapel ou à Stepney. C’est là que les raids du 10 septembre s’étaient abattus. En cas de décalage spatial, s’il s’avérait qu’elle se trouvait dans l’East End, elle devrait séance tenante regagner l’allée, Oxford et M. Dunworthy, que cela lui plaise ou non. Elle scruta les vitrines des magasins, en quête d’une note d’information qui lui donnerait un indice sur sa position. Elle n’en aperçut aucune, mais la présence de vitres lui indiquait qu’elle était bien arrivée au moment requis. Aucune n’était brisée, et un seul des commerçants avait quadrillé le verre de bandes de papier pour le renforcer. Le Blitz ne pouvait pas avoir commencé depuis plus de quelques jours.

Un taxi noir fantomatique la dépassa, et un homme coiffé d’un chapeau melon traversa devant elle d’un pas encore plus vif que celui des femmes.

En retard au travail !

Ce qui signifiait qu’elle s’était trompée : l’heure était plus tardive. Un journal était plié sous le bras du passant. Le vendeur devait être ouvert à proximité. Elle pourrait acheter le Times , et au moins s’assurer que la date du jour était bien la bonne, le 10. Et demander quelle était la rue. De toute façon, elle aurait besoin d’un journal pour chercher un appartement.

Elle n’apercevait pas de boutique de journaux de ce côté de la voie. Elle s’avança au bord du trottoir et scruta l’obscurité. Si un bus passait, il afficherait sa destination, mais Polly n’était pas certaine de réussir à la lire, avec ce brouillard qui assombrissait tout. Elle parviendrait peut-être à héler le conducteur, et elle lui raconterait qu’elle s’était perdue dans le smog, puis elle lui demanderait où diable elle avait abouti.

Hélas ! pas un bus, ni un taxi, ni une automobile ne se présentèrent. Elle attendit de longues minutes, dans une obscurité de plus en plus impénétrable, l’oreille tendue vers un éventuel bruit de moteur, puis elle laissa tomber et traversa la rue. Elle n’avait pas atteint le bord du trottoir quand un bus la frôla dans un rugissement.

Pauvre idiote !

Si M. Dunworthy avait été là, il l’aurait sortie si prestement du Blitz qu’elle en aurait eu le tournis. Quant à la destination du bus, en sautant hors d’atteinte, elle avait manqué l’occasion de la lire.

Pas plus de marchand de journaux de ce côté de la voie. Juste une boucherie, qui côtoyait un magasin de primeurs. « T. Tubbins, fruits et légumes », mentionnait l’inscription sur le store d’un vert approprié. Des paniers pleins de choux s’adossaient au mur, de part et d’autre de la porte. Ce n’était pas encore ouvert, mais sur la vitrine de droite on avait affiché une annonce officielle ou quelque chose d’approchant.

Polly s’avança pour la déchiffrer. Elle espérait que ce serait des instructions antiaériennes et que l’adresse de l’abri le plus proche lui serait indiquée, ou au moins qu’elle serait tamponnée d’un « arrondissement de Marylebone » en bas de la feuille, mais il s’agissait seulement d’une liste des règles de rationnement.

Deux boutiques plus loin, elle découvrit un bureau de tabac qui n’était pas seulement ouvert, mais dont le comptoir présentait un assortiment de journaux. Derrière, un homme à la moustache adéquatement jaunie demanda :

— Puis-je vous aider, mademoiselle ?

— Oui, répondit-elle en franchissant le seuil. Je…

La sirène d’alerte de raid aérien commença d’entonner son chant miaulant caractéristique. Polly se retourna et regarda dehors, décontenancée.

— Chaque nuit un peu plus tôt ! s’exclama le buraliste avec amertume.

— Un peu plus tôt ? répéta-t-elle d’un air absent.

Il hocha la tête.

— La nuit dernière, c’était à sept heures et demie. Et ce soir, l’alerte…

L’alerte. Elle entendait le vagissement en montagnes russes d’un début d’alerte, pas de sa fin. Quand elle comprit son erreur, tout ce qu’elle avait vu jusque-là s’emboîta à sa place. On n’était pas le matin, mais le soir, et les femmes qu’elle avait croisées ne revenaient pas d’un refuge, elles s’y rendaient.

— Vaut mieux rentrer chez vous, déclara le marchand, qui tenait la porte.

— Attendez…, commença-t-elle en fouillant dans son sac pour en sortir son porte-monnaie, il me faut un journal !

Mais il avait fermé la porte.

— S’il vous plaît, appela-t-elle à travers la vitre. Où…

Il secoua la tête, descendit le store et verrouilla sa boutique. Une autre sirène, plus proche, se déclencha. Colin avait dit qu’on disposait de vingt à trente minutes avant le début d’un raid, mais Polly entendait déjà vrombir au loin les avions.

Dénicher un abri. Au plus vite ! Tu n’as rien à faire dehors pendant un raid aérien, a fortiori si tu te trouves dans l’East End.

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