Connie Willis - Black-out

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Oxford, futur proche. L’université est définitivement dépoussiérée : historien est devenu un métier à haut risque. Car désormais, pour étudier le passé, il faut le vivre. Littéralement.
Michael Davies se prépare pour Pearl Harbor, Merope Ward est aux prises avec une volée d’enfants évacués en 1940, Polly Churchill sera vendeuse en plein cœur du Blitz, et le jeune Colin Templer irait n’importe où, n’importe quand, pour Polly…
Ils seront aux premières loges pour les épisodes les plus fascinants de la Seconde Guerre mondiale. Une aubaine pour des historiens, sauf que les bombes qui tombent sont bien réelles et une mort soudaine les guette à tout moment. Sans parler de ce sentiment grandissant que l’Histoire elle-même est en train de dérailler.
Et si, finalement, il était possible de changer le passé ?

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— Une belle histoire, commenta Eileen en ouvrant la portière arrière. Tu ne t’es pas abîmé la cheville, Alf. Dehors ! Maintenant !

Alf sortit, grimaçant.

— Ouaille ! ça m’fait mal !

Binnie l’aida à boitiller jusqu’à l’entrée des serviteurs, appuyé sur elle de tout son poids.

— Ils sont vraiment bons, apprécia le pasteur, qui les regardait s’éloigner. Ils devraient envisager de faire du théâtre. (Il sourit à Eileen.) Surtout si l’on se représente que la cheville foulée était une improvisation de dernière minute. Nous avons débouché du tournant plutôt brusquement et l’avons surpris : il se préparait à répandre des punaises sur la route.

— Pour crever les pneus des Allemands quand ce sera l’invasion, pas de doute !

— Pas de doute !

Il jeta un coup d’œil à Binnie, qui franchissait la porte avec son poids mort.

— Pour prévenir toute attaque future contre mes pneus, je crois qu’il vaut mieux que je garde un œil sur lui pendant les prochaines leçons. Ne vous inquiétez pas, je n’ai pas l’intention de le laisser derrière le volant et, de toute façon, il n’est pas assez grand pour atteindre les pédales. (Il sourit.) Binnie se débrouille bien. Je suis heureux que vous ayez suggéré de lui donner des leçons.

Oui, eh bien, nous verrons, mon révérend !

Pourtant, même si Binnie conduisait beaucoup trop vite – « les ambulances doivent filocher, pour arriver à l’hosto avant qu’les gens y calanchent » –, les leçons se déroulaient par ailleurs sans accroc, et Eileen était éperdue de reconnaissance pour ces quelques moments où elle cessait de se demander ce que les Hodbin étaient en train de fabriquer, d’autant que quatre nouveaux évacués étaient arrivés, tous en guenilles, et l’un d’entre eux pisseur au lit.

Chacun de ses instants libres passait à repriser et à coudre des boutons, mais ils se faisaient rares, ces instants épargnés. Lady Caroline avait décidé que tout le monde devait apprendre à se servir d’une pompe à main portative, et elle leur annonça que le pasteur allait leur montrer comment mettre en panne une automobile en enlevant la tête et les fils de l’allumeur.

Dans l’intervalle, Eileen tentait de garder un œil sur Alf et Binnie, qui avaient arrêté de chahuter durant les leçons d’Una et s’engageaient dans des projets plus ambitieux, tels que déterrer les roses primées de lady Caroline afin de planter un jardin de la victoire, si bien qu’Eileen commença de compter les jours qui la séparaient de sa libération.

Quand elle en avait le temps.

Alan, le fils de lady Caroline, vint de Cambridge avec deux amis passer les vacances au manoir, ce qui promettait encore plus de lessives et de lits à faire et, tandis que les nouvelles de la guerre empiraient, de plus en plus d’évacués arrivaient. À la fin de mars, ils étaient si nombreux que le manoir ne pouvait pas les accueillir tous. Il fallait les répartir dans les villages alentour, et dans chaque cottage et ferme des environs.

Eileen et le pasteur se servaient des leçons de conduite pour prendre les enfants en triste état à la gare. Ils étaient souvent en sanglots, ou le train les avait rendus malades, et plus d’un vomit dans la voiture pendant que le pasteur et son élève les emmenaient sur le lieu de cantonnement qui leur avait été attribué. Certains de ces lieux se révélaient extrêmement rudimentaires, avec des cabinets extérieurs et de sévères parents nourriciers qui s’imaginaient que des raclées régulières étaient indiquées pour des gosses âgés de cinq ans.

Si ceux dont elle avait la charge n’avaient pas déjà submergé Eileen, elle aurait été plus que capable d’étudier les évacués « dans des situations variées ».

Mais ils en étaient à vingt-cinq enfants, plus de la moitié présents à l’origine et revenus après leur retour à Londres. À mi-avril, ils étaient tous là, excepté Theodore. Sa mère n’a probablement pas réussi à le récupérer au train , se disait Eileen, tout en dressant d’une main lasse de nouveaux lits. Je ne peux croire que j’ai pu me plaindre un jour de ne pas avoir assez d’évacués !

Elle était si occupée qu’elle ne tenta même pas de se rendre au point de transfert, bien qu’elle n’ait pas traversé depuis février. En eût-elle eu le temps, il était presque impossible de s’échapper sans se faire repérer et suivre par les Hodbin, ou sermonner par Mme Bascombe sur les dangers des rencontres avec les jeunes hommes dans les bois. Et il ne lui restait plus qu’une semaine de mission.

J’arriverai sûrement à tenir quelques jours de plus…

Pourtant, lorsque deux lots supplémentaires d’évacués leur parvinrent, les cheveux pleins de poux, elle en fut moins certaine. Elle passa la semaine entière à leur laver la tête à la paraffine. Minuit avait sonné, le dimanche, quand elle put enfin s’enfermer dans sa chambre, découdre un bout de l’ourlet de son manteau, et en extraire la lettre que Fournitures lui avait procurée… Il était sans doute préférable qu’elle ne l’ait pas sortie plus tôt. Aucune cachette ne pouvait être considérée comme sûre avec les Hodbin.

La lettre était à son nom, et l’adresse de réexpédition indiquait un village qui n’existait pas dans le lointain Northumberland. Elle avait été légèrement salie de façon à la rendre illisible, tout comme le cachet de la poste. Elle la déchira pour l’ouvrir.

« Chère Eileen, était-il écrit, viens aussi vite que possible. Maman va très mal. J’espère que tu arriveras à temps. Kathleen. »

Elle devait faire en sorte que Mme Bascombe ou Una la découvrent sur son lit après qu’elle serait partie. Elle se demanda si elle n’allait pas la cacher sous le matelas jusqu’au lendemain après-midi, puis évoqua les Hodbin et l’enfouit de nouveau dans la doublure de son manteau, faufilant l’ourlet pour le refermer.

Levée à 5 heures le lundi, elle travailla comme une forcenée toute la matinée afin que chaque chose soit en ordre avant le début de son demi-jour de congé, à 13 heures. Elle espérait qu’ils pourraient trouver quelqu’un pour la remplacer. Elle avait supposé que lady Caroline embaucherait simplement une autre servante quand elle s’en irait, mais hier Mme Bascombe avait dit que Mme Manning passait une annonce depuis trois semaines et n’avait pas eu la moindre réponse.

— C’est la guerre. Les filles qui devraient être domestiques sont parties rejoindre les Wrens ou les ATS. Les filles, ça ne pense à rien d’autre qu’à faire la chasse aux soldats, de nos jours.

Pas toutes !

Eileen se débarrassa de son uniforme et mit le corsage et la jupe dans lesquels elle était arrivée au manoir. Elle retira l’enveloppe de la doublure de son manteau, sortit la lettre et la disposa sur le lit de telle façon que l’on puisse croire qu’elle l’avait laissée tomber dans sa hâte.

On frappa à la porte.

— Eileen ? demanda Una.

Oh ! quoi, maintenant ?

Eileen entrebâilla la porte.

— Que se passe-t-il, Una ?

— Mme vous mande dans le salon.

Eileen ne pouvait pas annoncer à Una qu’elle était sur le point de partir, pas alors qu’elle était censée plier bagage sur-le-champ, trop affolée pour penser à prévenir quiconque après avoir lu la lettre de sa sœur. Il fallait qu’elle aille voir ce que voulait lady Caroline.

C’est probablement une autre troupe de pisseurs au lit pleins de poux…

Elle remit son uniforme et se précipita dans le couloir.

Ou alors elle a décidé que le personnel devait apprendre à faire fonctionner un canon de DCA.

Eh bien, quoi que ce soit, Eileen n’aurait plus à s’y coller après aujourd’hui. Elle n’aurait plus jamais à se tenir devant elle, les mains jointes et les yeux sagement baissés, à prendre ses ordres en disant :

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