Connie Willis - Black-out

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Oxford, futur proche. L’université est définitivement dépoussiérée : historien est devenu un métier à haut risque. Car désormais, pour étudier le passé, il faut le vivre. Littéralement.
Michael Davies se prépare pour Pearl Harbor, Merope Ward est aux prises avec une volée d’enfants évacués en 1940, Polly Churchill sera vendeuse en plein cœur du Blitz, et le jeune Colin Templer irait n’importe où, n’importe quand, pour Polly…
Ils seront aux premières loges pour les épisodes les plus fascinants de la Seconde Guerre mondiale. Une aubaine pour des historiens, sauf que les bombes qui tombent sont bien réelles et une mort soudaine les guette à tout moment. Sans parler de ce sentiment grandissant que l’Histoire elle-même est en train de dérailler.
Et si, finalement, il était possible de changer le passé ?

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— Je suis prête.

Le filet se mit à scintiller.

— Dites à Colin…

Trop tard, le saut l’avait déjà transportée.

Warwickshire, printemps 1940

En cas d’invasion, tout propriétaire d’un véhicule à moteur devrait être prêt à empêcher sa voiture, sa motocyclette ou son camion de fonctionner, dès que l’ordre en sera donné.

Affiche du ministère des Transports, 1940

Le pasteur revint donner à Eileen et au reste du personnel leurs premières leçons de conduite le jour qui suivit son retour d’Oxford.

— Vous n’êtes pas effrayée ? demanda Una.

— Non, lui assura Eileen, qui enlevait son tablier. Je suis certaine que le révérend est un excellent professeur.

Et, grâce à mon séjour à Oxford, je serai une excellente élève.

Bien qu’elle n’ait disposé que de deux jours et d’aucune aide de Polly, elle n’avait pas seulement appris comment entrer dans la Bentley, mais aussi comment la démarrer, changer les vitesses et se servir du frein à main.

Juste avant son retour, elle avait conduit le long du High, monté à Headington Hill, et elle en était rentrée saine et sauve.

— Je crois plutôt que les leçons seront amusantes, déclara-t-elle à Una.

Et elle rejoignit la voiture. Mais ce n’était pas la Bentley, c’était l’Austin défoncée du pasteur.

— Mme la comtesse avait une réunion du WVS à Daventry, expliqua M. Goode.

Et elle ne veut pas que sa Bentley soit endommagée !

— Mais conduire une voiture ou en conduire une autre, c’est à peu près la même chose, assura-t-il.

Faux. Sur l’Austin, la pédale d’embrayage semblait obéir à des principes entièrement différents. Eileen calait, quelle que soit la vitesse utilisée… quand elle parvenait à démarrer, pour commencer. Ou bien le moteur refusait de tourner, ou encore elle le noyait. Quand elle réussit finalement à maintenir l’allumage et à se mettre en prise, il s’étouffa avant qu’elle ait parcouru dix mètres.

— Ma vieille compagne est d’humeur plutôt capricieuse, j’en ai peur, sourit M. Goode. Vous vous en sortez très bien.

— Je croyais que les hommes d’église n’étaient pas censés raconter de mensonges !

Cependant, après trois nouveaux essais, Eileen manœuvrait l’Austin jusqu’à la fin de l’allée. Comparée à Una, qui n’arrivait même pas à se rappeler quel pied poser sur quelle pédale, et qui éclatait en sanglots chaque fois que le pasteur tentait de le lui montrer, elle était carrément douée.

Samuels se révéla pire encore, convaincu de pouvoir mater « ce maudit engin » par la force brute et le blasphème. Eileen s’étonnait que le pasteur n’abandonne pas le projet tout entier, lady Caroline ou pas. En vérité, il continuait d’un air déterminé, malgré ses élèves et les Hodbin qui avaient décidé que ces leçons étaient le spectacle le plus drôle qu’ils aient jamais vu. Aussi se hâtaient-ils de rentrer de l’école ces jours-là pour s’asseoir sur les marches et chahuter.

— Qu’esse qu’y croient qu’y font ? demandait Alf à Binnie d’une voix claironnante.

— Z’apprennent à conduire, pour quand les Boches y vont nous infester.

Alf observait les manœuvres pendant un moment, puis il ajoutait d’un ton innocent :

— Y sont de quel bord ?

Et les deux de s’étouffer de rire !

Je dois retourner à Oxford pendant ma prochaine demi-journée et pratiquer sur une Austin , se dit Eileen, mais elle n’y parvint pas. Le lundi matin, quatre nouveaux évacués arrivèrent, ce qui mit le point de transfert désespérément hors d’atteinte. Et une semaine plus tard, les évacués qu’ils avaient hébergés auparavant commençaient à revenir – Jill Potter, Ralph et Tony Gubbins –, et tous rejoignaient les Hodbin sur les marches pour regarder les cours de conduite et crier des sarcasmes.

— Faut prendre un canasson ! brailla Alf pendant une leçon d’Una particulièrement pénible. Ça s’ra plus fastoche d’y apprendre à conduire qu’à celle-là, révérend !

— J’crois qu’le révérend y devrait m’apprendre à conduire, déclara Binnie. Je s’rais mille fois meilleure qu’Una.

Aucun doute . Cependant, une version des Hodbin en Bonnie et Clyde, avec Binnie conduisant la voiture pour s’enfuir, c’était la dernière chose dont le pasteur avait besoin.

— Si vous voulez vraiment aider à gagner la guerre, allez chercher des papiers pour la campagne de recyclage ou trouvez-vous autre chose à faire !

Hélas ! le lendemain, Eileen s’aperçut qu’ils avaient « recyclé » le carnet de rendez-vous de lady Caroline, une première édition de Shakespeare, et toutes les recettes de cuisine de Mme Bascombe.

— Ils sont impossibles, se plaignit-elle au pasteur quand il arriva pour sa leçon suivante.

— Notre religion nous l’enseigne, l’espoir d’une rédemption est accessible à tous, proféra-t-il avec la componction d’un discours en chaire, mais, je dois l’admettre, les Hodbin nous poussent aux limites de cette conviction.

Et il entreprit de lui montrer comment faire marche arrière avec l’Austin.

Elle se sentait coupable qu’il passe tant de temps à l’initier. Il ne restait plus que quelques semaines avant son départ. Il aurait dû former quelqu’un d’autre, présent quand la guerre commencerait à s’intensifier. Elle se conforta en se disant que la situation de Backbury n’avait pratiquement pas nécessité d’ambulanciers. Pas un bombardement, et le crash d’un seul avion, en 1942, un Messerschmitt allemand, à l’ouest du village. Mort sur le coup, le pilote n’avait pas eu besoin d’ambulance. Et, de toute façon, le rationnement de l’essence empêcherait rapidement tout le monde de conduire quoi que ce soit.

Elle doutait que des leçons supplémentaires perfectionnent Una ou Samuels, et Mme Bascombe refusait toujours aussi résolument d’apprendre. Quand le pasteur tenta de la persuader, elle s’exclama :

— Je ferai de mon mieux pour aider à gagner cette guerre, comme tout le monde, mais pas dans une automobile, et je me fiche de ce que Sa Seigneurie désire.

Moi , j’crains pas les guimbardes, déclara Binnie. Vous pourriez m’les donner à moi , ces leçons, mon révérend !

— Qu’en pensez-vous ? demanda-t-il à Eileen plus tard. Elle assimile vraiment vite.

C’était un euphémisme !

— Je la trouve bien assez dangereuse à pied, répondit-elle.

Cependant, après une semaine où Binnie n’avait cessé de voler les enseignes des portails d’entrée, elle se ravisa.

Quand elle l’avait surprise avec le panneau « Cottage Hyacinthe » de Mlle Fuller, l’adolescente s’était exclamé « on doit l’faire ! », et lui avait montré une directive du War Office vieille d’un an qui ordonnait l’enlèvement de tous les poteaux indicateurs. Eileen décida qu’entre deux maux conduire risquait d’être le moindre.

— Mais tu devras faire exactement ce que le révérend te demande, exigea-t-elle d’un ton sévère. Et interdiction de mettre le pied dans l’Austin en dehors de tes leçons de conduite.

Binnie hocha la tête.

— Alf, y peut aussi en avoir, des leçons ?

Non . Il n’est pas autorisé à monter dans la voiture avec toi. Pas un instant. Est-ce clair ?

Binnie acquiesça, mais quand elle et le pasteur revinrent au manoir après leur première tentative, Alf était affalé sur le siège arrière.

— Nous l’avons trouvé au bout du chemin, expliqua le pasteur. Il s’est tordu la cheville.

— L’est plus fichu de marcher du tout, renchérit Binnie.

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