Connie Willis - Black-out

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Oxford, futur proche. L’université est définitivement dépoussiérée : historien est devenu un métier à haut risque. Car désormais, pour étudier le passé, il faut le vivre. Littéralement.
Michael Davies se prépare pour Pearl Harbor, Merope Ward est aux prises avec une volée d’enfants évacués en 1940, Polly Churchill sera vendeuse en plein cœur du Blitz, et le jeune Colin Templer irait n’importe où, n’importe quand, pour Polly…
Ils seront aux premières loges pour les épisodes les plus fascinants de la Seconde Guerre mondiale. Une aubaine pour des historiens, sauf que les bombes qui tombent sont bien réelles et une mort soudaine les guette à tout moment. Sans parler de ce sentiment grandissant que l’Histoire elle-même est en train de dérailler.
Et si, finalement, il était possible de changer le passé ?

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Personne ne viendra.

— Mais si nous ne pouvons utiliser aucun de nos sites, disait Merope, qu’allons-nous faire, maintenant ?

Londres, le 25 octobre 1940

Seuls.

La une du Times de Londres, le 22 juin 1940

— Comment rentrer chez nous, si mon point de saut et celui de Polly sont fichus ?

Merope essayait à la fois de se faire entendre malgré le vacarme ambiant, et de rester inaudible pour les réfugiés installés sur les couvertures voisines.

— On n’est pas sûrs qu’ils sont fichus, remarqua Michael. Tu as dit qu’il y avait des soldats au manoir. Ils étaient peut-être assez près du site pour empêcher son ouverture.

Merope secoua la tête.

— La quarantaine était finie depuis un mois quand ils sont arrivés.

— À quelle distance était le site, dans les bois ? insista Michael. Quelqu’un pouvait-il l’apercevoir de la route ? ou l’un de tes évacués te suivre ? Et le tien, Polly ? Tu es certaine qu’il a été détruit ? Un garde de l’ARP qui traînait par là aurait pu repérer le halo, non ? ou un guetteur d’avions ?

Polly aurait voulu crier : « Tout ça n’a aucune importance ! Tu ne comprends donc pas ce qui s’est passé ? »

Je dois partir d’ici , se dit-elle, et elle se leva.

— Il faut que je vous quitte.

— Que tu nous quittes ? s’exclamèrent Michael et Merope, médusés.

— Oui, j’avais promis de retrouver des contemporains. Je dois les prévenir que je ne pourrai pas être là.

— On t’accompagne, déclara Michael.

Non . Ça ira plus vite si je les rejoins sans vous.

Et elle s’enfuit à travers la foule.

— Polly, attends ! l’entendit-elle appeler. Non, reste ici, Merope, je vais la chercher.

Polly se garda de se retourner, creusant son sillon au milieu des gens, par-dessus jambes étendues, couvertures et paniers de pique-niques, traversant l’arche et descendant le couloir, prête à tout pour s’échapper et trouver un endroit où elle pourrait s’installer seule, où elle pourrait assimiler ce que Michael et Merope venaient de lui apprendre. Mais, où qu’elle se tourne, c’était la cohue. Le hall principal se révélait encore plus envahi que les tunnels.

— Polly, attends ! répétait Michael.

Elle lui jeta un coup d’œil. Il gagnait du terrain en dépit de son handicap, et le hall était si bondé qu’elle ne parvenait pas à s’y frayer un chemin.

— Vous, là-bas, arrêtez-vous ! hurla quelqu’un.

Et deux enfants lui filèrent sous le nez, se faufilant telles des anguilles entre les gens, un garde de la station à leurs trousses. La foule s’écartait sur leur passage, et Polly profita de cette ouverture momentanée pour courir dans leur sillage alors qu’ils fonçaient vers l’escalier roulant. La foule se referma derrière elle.

Les petits démons, qui avaient tout l’air d’être les voleurs du panier de pique-nique à Holborn, dégringolèrent l’escalier mécanique jusqu’au niveau inférieur et s’engouffrèrent dans le tunnel de la Bakerloo Line desservant le sud, leur poursuivant et Polly en remorque.

— Stop, vous deux ! vociféra le garde alors qu’ils tournaient à l’angle du couloir.

Deux hommes quittèrent un groupe appuyé au mur pour se joindre à la chasse. Polly se glissa en vitesse à leur place et s’aplatit contre la paroi, le souffle court.

Elle se pencha devant les membres du groupe, qui n’avaient pas bougé, et regarda en arrière, mais Michael n’apparut pas dans l’escalier. Je l’ai semé. Elle était tranquille pour le moment.

Tranquille , se dit-elle avec lassitude. On est en plein Blitz, incapables d’en sortir. Et personne ne viendra nous chercher. Elle posa une main sur son estomac, comme pour y contenir cet affreux savoir, mais il débordait déjà, et l’engloutissait.

Un événement terrible – non, pire que terrible –, un événement impensable s’était produit à Oxford. La faillite conjointe de son site et de celui de Merope, l’absence des équipes de récupération et de M. Dunworthy ne pouvaient s’expliquer autrement. M. Dunworthy n’aurait jamais abandonné un Michael blessé à l’hôpital, pas plus qu’il n’aurait laissé Merope en rade en pleine épidémie. Et il n’aurait jamais lâché Polly alors qu’il connaissait sa date limite. Il l’aurait extirpée à l’instant où il s’apercevait que le site de Merope ne fonctionnait plus, et il n’aurait pas envoyé une équipe de récupération chez Mme Rickett ou chez Townsend Brothers ou à Notting Hill Gate : c’est dans le passage, au moment même où Polly traversait, cette première nuit, qu’ils seraient intervenus. Et leur défaillance ne pouvait avoir qu’une cause.

M. Dunworthy doit être mort. Hébétée, elle se demanda ce qui s’était produit. Quelque chose que personne n’avait vu arriver, comme Pearl Harbor ? ou d’encore pire… un terroriste avec une bombe de précision, ou une seconde Pandémie ? ou la fin du monde ? Il fallait une vraie catastrophe, parce que le labo et son filet eussent-ils été détruits, on pouvait les reconstruire, et il s’agissait de voyage dans le temps . Quand bien même élaborer un nouveau filet et recalculer leurs coordonnées aurait pris cinq ans, ou cinquante, ils ne pouvaient pas moins la sortir de ce piège dès le premier jour, et récupérer Michael et Merope avant le début de la quarantaine, avant la blessure au pied. Sauf s’il ne restait plus personne en vie qui sache où ils se trouvaient.

Ce qui signifiait qu’ils étaient tous morts, Badri et Linna et M. Dunworthy. Et, oh ! mon Dieu ! Colin.

— Est-ce que ça va, ma petite ? lui demanda une femme ronde aux joues enluminées qui lui faisait face.

Elle regardait la main de Polly, pressée contre son cœur.

— Il ne faut pas avoir peur. Il y a toujours du boucan. (Elle désigna le plafond, d’où provenait, très faible, le bruit des bombes.) La première nuit que j’ai passée ici, j’ai cru qu’on était bons.

On le sera , pensa Polly sombrement. On est coincés au beau milieu du Blitz sans aucune perspective de secours. On y sera encore quand le couperet de ma date limite tombera.

— Vous êtes totalement en sécurité, continuait la femme. Les bombes ne peuvent pas nous atteindre, à cette profondeur… (Elle s’arrêta net pour interroger le garde, qui revenait dans le tunnel, la lippe maussade.) Les avez-vous trouvés ?

— Non. C’est comme s’ils s’étaient dissous dans l’air. Ils n’ont pas reparu par là ?

— Non, répondit la femme, qui se retourna vers Polly pour ajouter : Ces enfants, livrés à eux-mêmes… (Elle fit claquer sa langue.) J’espère vraiment qu’on en verra bientôt le bout, de cette guerre !

Toi peut-être. Moi, non. Je l’ai déjà vu. Et Polly eut la vision soudaine de la foule en liesse à Trafalgar Square, de…

Voilà pourquoi tu savais avant qu’Eileen ne t’apprenne que son site ne fonctionnait pas, comprit-elle brusquement, pourquoi tu savais déjà ce matin-là à Saint-George, avant d’arriver chez Townsend Brothers , avant que tu découvres l’absence de l’équipe de récupération.

Jusqu’ici, elle n’avait jamais fait le lien, même pas la nuit où Marjorie l’avait emmenée chez elle et où elles avaient abouti à Trafalgar Square. Elle avait écarté avec soin ce savoir de sa conscience, effrayée d’y toucher, effrayée même de le considérer, comme s’il était un UXB sur le point d’exploser. Et c’était exactement ça. La preuve définitive que cette chose terrible s’était produite, que personne n’était intervenu à temps. À moins que… Oh ! Seigneur ! Elle n’avait pas envisagé cette possibilité. Elle s’était imaginé… mais c’était encore pire…

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