Connie Willis - Black-out

Здесь есть возможность читать онлайн «Connie Willis - Black-out» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2012, ISBN: 2012, Издательство: Brangelonne, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Black-out: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Black-out»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Oxford, futur proche. L’université est définitivement dépoussiérée : historien est devenu un métier à haut risque. Car désormais, pour étudier le passé, il faut le vivre. Littéralement.
Michael Davies se prépare pour Pearl Harbor, Merope Ward est aux prises avec une volée d’enfants évacués en 1940, Polly Churchill sera vendeuse en plein cœur du Blitz, et le jeune Colin Templer irait n’importe où, n’importe quand, pour Polly…
Ils seront aux premières loges pour les épisodes les plus fascinants de la Seconde Guerre mondiale. Une aubaine pour des historiens, sauf que les bombes qui tombent sont bien réelles et une mort soudaine les guette à tout moment. Sans parler de ce sentiment grandissant que l’Histoire elle-même est en train de dérailler.
Et si, finalement, il était possible de changer le passé ?

Black-out — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Black-out», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Vous vous sentez mal, ma petite ? lui demanda la femme. Venez, asseyez-vous. (Elle tapota sa couverture). Il y a de la place.

— Non, je dois y aller, répondit Polly d’une voix qui s’étranglait.

Et elle se précipita dans le couloir et l’escalier roulant. Il fallait qu’elle retourne au quai interroger Merope…

— Polly ! appela une femme derrière elle.

C’était Mlle Laburnum. Chargée de deux sacs de courses, elle se frayait tant bien que mal un chemin à travers la fourmilière grouillante. Des mèches folles fusaient de son chignon, elle était écarlate et le souci plissait son visage.

Je vais faire comme si je ne l’avais pas vue.

Hélas ! la foule s’était refermée, et la retraite était coupée.

— Je suis si contente que vous soyez en retard pour la répétition, vous aussi. J’avais peur d’être la seule. Je suis allée à Croxley emprunter une livrée de maître d’hôtel à ma tante pour notre pièce. J’ai trouvé un très joli costume pour votre naufrage. Tenez-moi ça. (Elle tendit à Polly l’un des sacs et commença à fouiller dans l’autre.) Il est là-dedans.

— Mlle Laburnum…

— Je sais, nous sommes terriblement en retard. Au retour, le métro s’est arrêté… une bombe sur la voie. (Elle cessa de chercher.) Tant pis, je vous le montrerai à la répétition.

— Je ne peux pas venir avec vous.

Polly tenta de lui rendre son sac.

— Mais pourquoi ? Et la répétition ?

— Je…

Quelle excuse avancer ? Mes amis voyageurs temporels m’ont rejointe ? Difficile. Des camarades d’école ? Non, Merope s’était déjà présentée à Marjorie comme sa cousine.

Marjorie.

— Mon amie qui était à l’hôpital, vous vous en souvenez ? Vous étiez avec moi le soir où j’ai appris qu’elle avait été blessée.

— Oui, dit Mlle Laburnum, qui semblait enfin prêter attention à son expression tendue. Oh ! ma pauvre petite, votre amie n’est pas… ?

— Non, elle va beaucoup mieux, tellement mieux qu’elle peut recevoir des visites, maintenant, et j’ai promis que…

— Ah ! mais vous ne pouvez pas lui rendre visite en plein milieu d’un raid.

Trop préoccupée pour s’occuper de quoi que ce soit d’autre, Polly avait oublié les bombes qui pilonnaient la ville.

— Non, non, je ne lui rends pas visite. Je lui ai promis d’aller à Saint-Pancras voir sa logeuse pour lui donner les bonnes nouvelles et la liste des choses que Marjorie voudrait qu’elle lui apporte à l’hôpital.

— Bien sûr. Je comprends tout à fait. (Elle reprit son sac.) Mais vous serez là demain ?

Oui. Demain et après-demain et après-après-demain. [39] « Tomorrow and tomorrow and tomorrow » : Polly fait allusion ici au célèbre soliloque de Macbeth dans la pièce du même nom de William Shakespeare, acte V, scène 5, notre traduction. ( NdT )

— Annoncez à sir Godfrey que je serai à la répétition.

Et Polly partit en hâte. Elle devait rejoindre Merope et lui demander…

Une main lui agrippa l’épaule.

— Je t’ai cherchée partout, ragea Michael. Pourquoi t’es-tu enfuie comme ça ?

— Je te l’ai dit. Les contemporains que j’avais promis de retrouver : il fallait que je les prévienne que je ne pourrais pas venir.

Il ne l’écoutait pas.

— Ne me joue plus jamais un tour pareil ! J’ai passé trois semaines et demie à quadriller tout Londres pour te trouver. Je ne supporterai pas de te perdre.

— Je suis désolée.

Et surtout désolée que tu m’aies trouvée avant que je sois parvenue à déterminer…

— Michael, quand es-tu parti en mission à Douvres ?

— Juste après t’avoir croisée à Oxford.

Dieu merci !

Mais il s’agissait de voyage dans le temps. Il aurait pu se rendre à Pearl Harbor en temps-flash.

— Tu n’as pas réussi à convaincre M. Dunworthy de rétablir ton planning ?

Elle avait besoin de certitudes.

— Non, je n’ai même pas réussi à entrer pour le voir. (Il la regarda avec curiosité.) Pourquoi ?

— Je me demandais, c’est tout. On ferait mieux de rejoindre Merope. Elle va s’inquiéter.

Elle recommença de fendre la foule, espérant le semer de nouveau.

— Non, attends ! (Michael verrouilla une main sur son bras.) Je dois savoir…

— Polly ! cria Merope.

Ils se tournèrent tous les deux vers la jeune femme qui arrivait par l’escalier roulant, jouant des coudes pour en descendre et les rejoindre.

— Michael ! Merci, mon Dieu ! Je vous ai cherchés partout. L’homme à qui cette couverture appartenait est revenu et j’ai dû partir. Il disait que c’était son emplacement, et que sa femme avait fait la queue depuis midi pour le lui garder, et il n’y avait pas d’autre endroit pour s’asseoir, alors je me suis mise à votre recherche, mais je ne pouvais vous trouver nulle part , et j’ai eu peur de ne plus jamais vous revoir !

Elle éclata en sanglots.

— Ne pleure pas. (Michael lui entoura les épaules.) Tout va bien. Tu nous as retrouvés.

— Je sais. (Elle s’éloigna de lui et s’essuya les joues.) Je suis désolée. Je n’ai pas pleuré une seule fois depuis que je suis arrivée ici, même pas quand j’ai appris que tu étais retournée à Oxford, Polly. Je veux dire, je sais que tu n’y es pas allée, mais je croyais que oui, et que je restais toute seule ici…

Elle se remit à sangloter.

— Tu n’es plus seule, maintenant, dit Michael, qui lui tendait un mouchoir.

— Merci. Je sais. C’est ridicule de pleurer maintenant . C’est sûrement la réaction. Je suis désolée d’avoir perdu cette place où on était assis…

— Tout va bien, on en trouvera une autre. Que penses-tu de l’étage au-dessus, Polly ?

— On peut essayer.

Et Polly partit vers l’escalier mécanique.

— Attends ! s’exclama Merope, agrippant la main de Polly. Que fait-on si nous sommes séparés ?

— Elle a raison, dit Michael. Il faut décider d’un point de rendez-vous. Que diriez-vous du pied de l’escalier roulant ?

— Vous seriez d’accord pour l’étage le plus bas ? interrogea Merope.

Elle jetait des coups d’œil angoissés en direction du plafond et du grondement assourdi des bombes.

— Parfait, résuma Michael. Si on est de nouveau séparés, ou si quoi que ce soit se produit, on se rend directement au niveau le plus bas de l’escalier et on attend les autres. D’accord ?

Merope et Polly acquiescèrent, et ils gagnèrent l’étage supérieur. Tout aussi bondé.

— Lorsque le trafic s’arrêtera, on pourra peut-être se glisser en douce près de la rue, proposa Polly. Il n’y aura plus que le garde pour surveiller la station.

— Et les raids ? demanda Merope, effrayée.

— Oxford Circus n’a pas été touchée…

— Tu disais que Padgett’s ne l’avait pas été non plus, l’accusa Merope.

Et Michael secoua la tête pour avertir Polly avant d’avancer :

— Je ne crois pas que monter soit un bon plan. On ne peut pas trouver quelque chose en bas ?

— Non.

Polly regardait les entrées des couloirs et elle tentait d’imaginer lequel pourrait…

Elle fronça les sourcils. Sous ses yeux, émergeant du sud, sortaient les deux vauriens que le garde avait pourchassés. Comment étaient-ils arrivés là ? Le garde avait affirmé qu’ils s’étaient « dissous dans l’air » .

— Attendez, j’ai une idée. Restez ici.

Et, avant qu’ils puissent émettre une objection, elle se précipita dans le couloir.

À mi-chemin, elle découvrit une porte en métal gris qui portait l’inscription « Sortie de secours » et, sous celle-ci : « Accès interdit ». Assis devant, sur un plaid écossais, un couple relevait plusieurs assiettes renversées et tamponnait une mare de thé.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Black-out»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Black-out» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Connie Willis - Zwarte winter
Connie Willis
Connie Willis - Time Out
Connie Willis
Connie Willis - Passage
Connie Willis
Connie Willis - Rumore
Connie Willis
Connie Willis - All Clear
Connie Willis
Connie Willis - Fire Watch
Connie Willis
Connie Willis - Blackout
Connie Willis
Connie Willis - Remake
Connie Willis
Connie Willis - L'anno del contagio
Connie Willis
Отзывы о книге «Black-out»

Обсуждение, отзывы о книге «Black-out» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x