Connie Willis - Black-out

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Oxford, futur proche. L’université est définitivement dépoussiérée : historien est devenu un métier à haut risque. Car désormais, pour étudier le passé, il faut le vivre. Littéralement.
Michael Davies se prépare pour Pearl Harbor, Merope Ward est aux prises avec une volée d’enfants évacués en 1940, Polly Churchill sera vendeuse en plein cœur du Blitz, et le jeune Colin Templer irait n’importe où, n’importe quand, pour Polly…
Ils seront aux premières loges pour les épisodes les plus fascinants de la Seconde Guerre mondiale. Une aubaine pour des historiens, sauf que les bombes qui tombent sont bien réelles et une mort soudaine les guette à tout moment. Sans parler de ce sentiment grandissant que l’Histoire elle-même est en train de dérailler.
Et si, finalement, il était possible de changer le passé ?

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— Oh !

Polly tendit la main vers son sac. Il l’arrêta.

— C’était juste une excuse pour finir notre conversation. Est-ce qu’une bombe a détruit un endroit qui n’aurait pas dû l’être ?

— Non. Mike…

— Et y a-t-il eu quoi que ce soit qui devait être touché et qui ne l’a pas été ? insista-t-il. Ou une nuit sans raids alors que tu en attendais ?

— Pas une nuit sans raids jusqu’en novembre, et tous à l’heure. C’est parce que tu es allé à Dunkerque, toutes ces questions ?

— Je n’étais pas seulement à Dunkerque. J’y ai fait quelque chose qui a peut-être altéré les événements.

— Mais tu sais aussi bien que moi que c’est impossible. Les lois du voyage temporel ne nous le permettraient pas.

— Les lois du voyage temporel ne laissent aucun historien s’approcher d’un point de divergence, pourtant je me suis retrouvé en plein milieu d’un de ces points.

— Et à ton avis c’est pour cette raison que nos sites nous font défaut ? Mais c’est absurde ! Si ta présence là-bas avait changé les choses, le filet t’aurait empêché de t’y rendre.

— C’est justement le problème. Il m’a envoyé à cinquante kilomètres du lieu où j’étais censé arriver, et cinq jours en retard de telle façon que j’ai manqué le bus et que je n’ai pas pu gagner Douvres.

Il lui raconta par quels détours il avait fini par atteindre Dunkerque.

— Le décalage tentait de m’arrêter. Si je n’avais pas embarqué sur la Lady Jane

— Si ta présence à Dunkerque risquait d’altérer les événements, il t’aurait vraiment stoppé. Il t’aurait fait traverser après l’évacuation. Ou au pays de Galles, ou n’importe où. Les historiens ne peuvent pas changer le cours de l’Histoire. Tu le sais bien.

— Dans ce cas, explique-moi ton air horrifié quand je t’ai dit que j’étais allé à Dunkerque.

Prudence…

— Tu venais de m’annoncer qu’aucun de nos sites ne marchait. Et que ton équipe de récupération ne t’avait pas rapatrié quand tu étais blessé. Même si ça leur avait pris longtemps de te localiser à l’hôpital…

— Non, tu ne comprends pas. Ils n’auraient jamais pensé à me chercher dans des hôpitaux. Personne ne savait que j’étais allé à Dunkerque, à l’exception du capitaine du bateau et de son arrière-petit-fils, et tous les deux avaient été tués.

Tués ?

Mike continuait.

— Pour les gens du village, j’avais prétendu que je retournais à Londres déposer mon article et, à l’hôpital, personne ne savait qui j’étais. Bref, le fait est que l’équipe de récupération n’avait aucun moyen de me trouver.

— Mike, on parle de voyage dans le temps . Même s’ils consacraient des mois ou des années pour te localiser, ils auraient dû être là.

— Pas s’ils sont encore à ma recherche. Je viens de passer trois semaines et demie à te chercher dans les magasins d’Oxford Street sans pouvoir mettre la main sur toi. Dans quel magasin travaillais-tu ?

Townsend Brothers .

— J’ai arpenté deux fois chaque étage de Townsend Brothers sans jamais t’apercevoir, et pas davantage Merope – je veux dire : Eileen –, qui est employée à quatre rues de là. Et tu ne l’as pas trouvée en allant à Backbury.

— Mais il s’agit de…

— Je sais, de voyage dans le temps. Lequel intègre le décalage.

— Un décalage de cinq mois ?

— Non, juste assez pour que nos équipes de récupération perdent notre trace. S’ils ont traversé après mon transfert de l’hôpital de Douvres, ou après le départ d’Eileen pour Londres…

Il avait raison. Ils n’avaient aucun moyen de savoir qu’Eileen travaillait chez Padgett’s et, si l’hôpital ne connaissait pas l’identité de Mike, il devenait complexe de le dépister.

— Et toutes ces semaines pendant lesquelles Eileen était en quarantaine ? Ils n’ignoraient pas où elle était, à ce moment-là.

— Je ne sais pas. La quarantaine était peut-être une sorte de point de divergence. On peut mourir de la rougeole, non ? On a peut-être empêché l’équipe de traverser parce que s’ils l’avaient attrapée ils auraient pu contaminer un général appelé à jouer un rôle critique le jour J ?

Cela ressemblait comme deux gouttes d’eau à ses propres arguments ces derniers temps, quand elle tentait de se convaincre que les secours la joindraient d’un jour à l’autre. Elle se demanda si Mike suivait le même raisonnement. De toute façon, cela ne fournissait aucune interprétation pour les sites.

— Je n’ai jamais prétendu que le mien ne fonctionnait pas, précisa Mike. J’ai juste dit que je n’y avais plus accès. Et cela vaut aussi pour Eileen. S’il y avait des évacués dans les bois, ils ont pu entraver l’ouverture, ou quelqu’un du village…

On martela la porte du dessous.

— Reste ici, lança Mike.

Et il dévala les marches pour aller voir qui frappait.

C’était Eileen qui expliquait :

— Je n’avais de l’argent que pour des sandwichs et deux thés, mais j’ai pensé qu’on pourrait partager. (Polly les entendit remonter.) La queue était interminable .

Tout en les attendant, Polly réfléchissait aux déclarations de Mike. S’il y avait eu deux ou trois jours de décalage pour sa propre équipe de récupération, ils seraient arrivés avant son embauche et, à leur passage chez Townsend Brothers , on leur aurait dit qu’elle n’y travaillait pas. Ils ne l’auraient pas trouvée la nuit venue, puisqu’elle était à Saint-George, et non dans un abri du métro. Mike ne se trompait pas. Ils pouvaient être toujours à sa recherche.

Eileen émergea de l’escalier. Elle portait des sandwichs enveloppés dans du papier huilé. Mike la suivait avec des tasses pleines de thé.

— C’était ce qu’ils avaient de moins cher : des sandwichs au fromage. (Elle les distribua.) Eh bien, Mike ? Tu n’es pas redescendu ? Pourquoi ?

— On discutait avec Polly de ce qu’on allait faire.

— Et alors ?

Elle déballa son sandwich et en prit une énorme bouchée.

— Pour commencer, on va manger un peu.

— Et tu me raconteras comment tu t’es fait embarquer de force. Et toi, Polly, pourquoi tu prétendais que Padgett’s était un lieu sûr.

Polly s’expliqua, puis ils échangèrent le récit de leurs aventures. Polly s’aperçut avec horreur que Mike vivait à Fleet Street et Eileen à Stepney.

— Stepney ? Pour le taux de mortalité à Londres, tu pouvais difficilement trouver mieux. Pas étonnant que tu aies peur des bombes.

— Il faut qu’on te sorte de là tout de suite.

— Elle peut emménager avec moi, proposa Polly. J’ai une chambre double.

— Parfait. Et demande à ta logeuse si elle a quelque chose de libre. On sera beaucoup plus facile à localiser si on se retrouve tous à la même adresse.

Et plus en sécurité , pensa Polly, mais elle le garda pour elle. Eileen avait meilleure mine maintenant qu’elle avait mangé quelque chose. Cependant, la narration de ses recherches laborieuses révélait qu’elle avait passé plusieurs semaines très éprouvantes et, quand Mike lui dit qu’elle devrait récupérer ses affaires au petit matin, elle parut accablée.

— Toute seule ? Et si on est de nouveau séparés ?

— Nous ne serons plus séparés.

Et Polly leur nota l’adresse de Mme Rickett.

— Je travaille au troisième étage chez Townsend Brothers . Et si je suis absente…

— Pigé, l’interrompit Eileen. Je vais tout droit au pied de l’escalier roulant, au niveau le plus bas d’Oxford Circus.

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