Connie Willis - Black-out

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Oxford, futur proche. L’université est définitivement dépoussiérée : historien est devenu un métier à haut risque. Car désormais, pour étudier le passé, il faut le vivre. Littéralement.
Michael Davies se prépare pour Pearl Harbor, Merope Ward est aux prises avec une volée d’enfants évacués en 1940, Polly Churchill sera vendeuse en plein cœur du Blitz, et le jeune Colin Templer irait n’importe où, n’importe quand, pour Polly…
Ils seront aux premières loges pour les épisodes les plus fascinants de la Seconde Guerre mondiale. Une aubaine pour des historiens, sauf que les bombes qui tombent sont bien réelles et une mort soudaine les guette à tout moment. Sans parler de ce sentiment grandissant que l’Histoire elle-même est en train de dérailler.
Et si, finalement, il était possible de changer le passé ?

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Non. Il ne peut pas être encore debout.

Il ne l’était pas. Avant même d’arriver au Lyons , elle reconnaissait le mur latéral à demi détruit de l’immeuble qui jouxtait Padgett’s , et découvrait l’espace vide entre ce mur et le restaurant.

Eileen avait atteint la devanture, et Polly l’entendit s’exclamer :

— Oh non !

Elle se tourna pour appeler Mike.

— Tout va bien. Il a été bombardé.

Et elle se précipita vers le magasin. Ou plutôt vers l’espace où il s’était trouvé. Les colonnes – et derrière elles, un grand cratère – étaient tout ce qui en subsistait. La bombe avait totalement vaporisé le bâtiment, ce qui confirmait qu’il s’était agi d’une HE de cinq cents kilos.

Et quand nous lirons les journaux demain, nous apprendrons cela, et qu’il y a eu trois victimes.

Une corde était tirée au bord du trottoir, condamnant l’incident. Eileen se tenait, inerte, juste derrière, les yeux fixes. Soulagée ou choquée ? Polly ne parvenait pas à savoir, il faisait trop sombre pour déchiffrer l’expression sur son visage.

Elle la rejoignit.

— Regarde ! dit Eileen, tendant le doigt.

Et Polly découvrit qu’elle n’observait pas ce qui restait de Padgett’s , mais le trottoir jonché de verre brisé entre les piliers. Et ce que Polly n’avait pas encore vu à cause de l’obscurité.

Des corps, éparpillés, et il y en avait au moins une dizaine.

Oxford Street, le 26 octobre 1940

Sois prudent. L’ajout ou l’omission d’un seul mot peut détruire le monde.

Le Talmud

Les yeux plissés, Polly considérait les corps qui jonchaient le trottoir. Bien qu’elle réussisse tout juste à les distinguer dans les ténèbres, elle devinait les angles torturés des bras et des jambes.

Mike les rejoignit en claudiquant.

— Nom de Dieu ! souffla-t-il. Combien y en a-t-il ?

— Je l’ignore, répondit Eileen. Sont-ils morts ?

Ils devaient l’être. Il n’y avait pas assez de lumière pour voir leurs visages – ou le sang –, mais des cous ne pouvaient se tordre à ce point. Ces gens étaient forcément morts.

Mais c’est impossible. Il n’y a eu que trois victimes.

Alors, certains d’entre eux étaient en vie ? Malgré la torsion des cous, les membres rompus ?

— Mike, va chercher de l’aide !

Il ne sembla pas l’entendre. Il restait figé, et ses yeux ne s’arrêtaient pas sur Polly, mais sur les dépouilles.

— Je le savais, dit-il d’un ton morne. C’est ma faute.

— Eileen ! appela Polly. Eileen ! (La jeune femme la regarda enfin, l’air incrédule.) Retourne à la station et va chercher de l’aide. Explique-leur qu’on a besoin d’une ambulance.

Muette, Eileen hocha la tête et s’en fut, chancelante.

— Mike, il me faut une lampe.

Et Polly se glissa sous la corde. Tandis qu’elle courait vers les corps, le verre crissant sous ses pas, elle avait déjà analysé la scène.

Et rien ne collait. Les gens auraient dû être enfouis sous les décombres, et non projetés à l’extérieur. Ils devaient se trouver devant les vitrines et leur tourner le dos quand la bombe était tombée, ce que n’aurait fait aucun Londonien sain d’esprit. Et où était passée l’équipe de secours ? De toute évidence, ils étaient intervenus. Ils avaient tendu la corde autour de l’incident. Et ils étaient repartis ?

Ils ne les auraient pas laissés étalés comme ça…

Elle s’agenouilla près d’une femme.

Même s’ils étaient tous morts, ce qui était clairement le cas.

L’explosion avait arraché le bras de la femme avec la manche de son manteau. Il gisait, raide, plié à angle droit…

Polly se redressa et s’assit sur ses talons.

— Eileen ! Reviens ! appela-t-elle. Mike ! Tout va bien. Ce sont des mannequins. Le souffle de la bombe a dû les éjecter des vitrines.

— Vous, là-bas ! cria une grosse voix de l’autre côté de la corde. Qu’est-ce que vous fabriquez ?

Bon sang, c’est le garde qui m’a surprise quand je me rendais à mon point de transfert ! s’affola Polly, mais elle se trompait. Ce n’était même pas un homme. C’était une femme en combinaison de l’ARP.

— Sortez de la zone tout de suite ! Le pillage est un délit.

— Nous n’étions pas en train de piller, dit Polly en reposant le bras et en se levant. Nous croyions que ces mannequins étaient des corps. Nous voulions aider. (Elle désigna Eileen, qui était revenue en courant.) Elle travaille ici. Elle avait peur que ce soit quelqu’un qu’elle connaisse.

La femme se tourna vers Eileen.

— Vous travaillez chez Padgett’s ?

— Oui, au cinquième étage. Rayon « Vêtements enfants ». Je suis Eileen O’Reilly.

— Vous vous êtes signalée ?

Eileen regarda le trou béant qui avait remplacé Padgett’s .

— Signalée ?

— Là-derrière, indiqua la garde.

Elle les conduisit à l’angle de l’avenue et pointa du doigt le bas de la rue latérale, où Polly aperçut la lueur bleue d’un incident et des gens qui se déplaçaient alentour.

— Monsieur Fetters ! appela la femme.

— Attendez, intervint Mike. Y a-t-il eu des victimes ?

— Nous ne le savons pas encore. Venez, mademoiselle O’Reilly.

Elle amena Eileen à M. Fetters, qui sortait visiblement de son lit. Il portait son pyjama sous son manteau et n’avait pas peigné ses cheveux gris, mais il paraissait vif et efficace.

— J’ai besoin de connaître vos nom, étage et rayon.

Eileen les lui donna.

— On m’a fait monter de la mercerie la semaine dernière.

Voilà pourquoi elle avait déserté le troisième étage.

— Ah ! parfait. Vous étiez l’une des employées pour lesquelles nous nous faisions du souci. Quelqu’un croyait que vous pouviez être restée dans le bâtiment. (Il cocha son nom et, dans l’expectative, se tourna vers Polly.) Et vous êtes ?

— Je suis… nous sommes des amis de Mlle O’Reilly. Ni lui ni moi ne travaillons chez Padgett’s .

— Ah ! excusez-moi, proféra-t-il d’un ton digne, en dépit de son pyjama, avant de se retourner vers Eileen. Qui se trouvait à votre étage quand vous l’avez quitté ?

— Personne. J’étais la dernière.

C’est le cas de le dire !

— Mlle Haskins et Mlle Peterson sont parties avant moi. Mlle Haskins m’avait priée d’éteindre les lumières.

— Avez-vous vu quelqu’un en sortant ? Savez-vous si Mlle Miles ou Mlle Rainsford étaient toujours là ?

Et voilà deux de nos trois victimes.

— Sont-elles portées disparues ?

— Nous n’avons pas encore réussi à les localiser. Je suis certain qu’elles sont dans un abri et qu’elles vont très bien. (Il sourit d’une manière rassurante.) Rejoignez Mlle Varden. (Il la lui désigna.) Donnez-lui votre adresse et votre numéro de téléphone pour que nous puissions vous contacter dès que nous serons prêts à rouvrir.

Eileen acquiesça.

— Attends, lui demanda Mike. À quel étage bossaient Mlle Miles et Mlle Rainsford ?

— Toutes les deux au cinquième. J’espère qu’il ne leur est rien arrivé.

Et elle s’en fut avec M. Fetters.

Dès qu’elle eut tourné le dos, Mike s’exclama d’un ton accusateur :

— Tu disais qu’il devait y avoir trois victimes.

— Ce sera le cas. Ils ne cherchent que depuis quelques heures. Ils trouveront…

— Trouveront qui ? Tu as entendu Eileen. Ces deux filles travaillaient au cinquième. Nous étions au cinquième. Il n’y avait personne à ce niveau.

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