Connie Willis - Black-out

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Oxford, futur proche. L’université est définitivement dépoussiérée : historien est devenu un métier à haut risque. Car désormais, pour étudier le passé, il faut le vivre. Littéralement.
Michael Davies se prépare pour Pearl Harbor, Merope Ward est aux prises avec une volée d’enfants évacués en 1940, Polly Churchill sera vendeuse en plein cœur du Blitz, et le jeune Colin Templer irait n’importe où, n’importe quand, pour Polly…
Ils seront aux premières loges pour les épisodes les plus fascinants de la Seconde Guerre mondiale. Une aubaine pour des historiens, sauf que les bombes qui tombent sont bien réelles et une mort soudaine les guette à tout moment. Sans parler de ce sentiment grandissant que l’Histoire elle-même est en train de dérailler.
Et si, finalement, il était possible de changer le passé ?

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— Quelque chose est arrivé. Mme Rickett est-elle rentrée ?

— Oui, elle est partie devant pour préparer le petit déjeuner.

— Petit déjeuner, renifla M. Dorming. Ça mérite ce nom, à votre avis ?

— Mlle Laburnum, savez-vous si elle a des chambres à louer ?

— Lady Mary, enfin là ! s’exclama sir Godfrey d’un ton sarcastique. Puis-je vous remémorer qu’il s’agit de L’Admirable Crichton , et non de Mary Rose , et que par conséquent disparaître pendant de longs moments puis réapparaître n’est pas… (Il changea d’expression.) Il s’est passé quelque chose. Qu’est-ce que c’est, Viola ?

Impossible de répondre : « rien ». Ça ne marcherait pas. Et il faudrait bien expliquer à la troupe pourquoi Eileen emménageait avec elle.

— Elle devait délivrer un message pour une amie qui est à l’hôpital, chuchota Mlle Laburnum à l’oreille de sir Godfrey. J’ai peur que quelque chose soit arrivé à cette jeune femme.

— Non. Ce n’est pas Marjorie. C’est Padgett’s . On l’a bombardé la nuit dernière.

Padgett’s ? Le grand magasin ? demanda Mlle Laburnum.

Les autres se rassemblèrent immédiatement autour d’elle pour lui poser des questions.

— Quand ?

— Quelle gravité ?

— Vous n’avez pas été blessée, n’est-ce pas ?

— Mais je croyais que vous bossiez chez Townsend Brothers , dit Lila.

— C’est vrai, mais ma cousine travaille… travaillait chez Padgett’s , et on devait se retrouver à la fermeture…

— Oh ! ma pauvre , compatit Mlle Laburnum. J’espère qu’elle n’est pas…

— Non, elle va bien, mais le magasin a été bombardé juste après, et on venait seulement de partir. (Avec un peu de chance, cela expliquerait la peur que sir Godfrey avait déchiffrée sur son visage.) Padgett’s est anéanti.

Nouvelles questions. Étaient-ce des incendiaires ou une HE ? Une HE de quelle taille ? Y avait-il des victimes ?

Polly répondit du mieux qu’elle put, malgré sa conscience aiguë des minutes qui s’envolaient et du regard inquisiteur de sir Godfrey. Elle passa un quart d’heure entier à les rassurer à son sujet avant qu’ils ne commencent à rassembler leurs affaires.

Polly consulta sa montre, essayant de décider si elle avait assez de temps pour se rendre chez Mme Rickett et revenir.

— Je ne comprends pas, dit Mlle Laburnum. Pourquoi avez-vous besoin d’une chambre si c’est le lieu de travail de votre cousine qu’ils ont bombardé ?

— Je la retrouvais pour que nous puissions lui chercher une chambre. La pension où elle vivait a été bombardée, et maintenant c’est le tour de Padgett’s

Son histoire était totalement invraisemblable. Heureusement, sir Godfrey était allé récupérer son manteau et son Times .

— Je comptais sur Mme Rickett pour lui louer une chambre.

— Ne pourrait-elle s’installer avec vous ? Votre chambre est double, non ?

— Oui, mais l’un de nos amis, M. Davis, a lui aussi été bombardé.

Les sourcils de Mlle Laburnum dessinèrent un accent circonflexe.

— Un ami ?

Oh non ! Elle avait tout de suite envisagé une intrigue amoureuse.

— Oui, affirma Polly avant d’ajouter, sans vergogne : Il a été blessé à Dunkerque.

— Ah ? le pauvre ! compatit aussitôt Mlle Laburnum. Mme Rickett n’a pas de chambre libre en ce moment, mais je crois que Mlle Harding en a une. Sur Box Lane.

Qui ne se trouvait pas sur la liste des adresses interdites par M. Dunworthy. Parfait. Maintenant, il ne lui restait plus qu’à gagner Box Lane pour réserver la chambre.

— Et vous feriez mieux de chercher quelque chose pour votre cousine, grogna M. Dorming qui les croisait. Elle a déjà subi un bombardement, vous n’allez pas en plus lui infliger la cuisine de Mme Rickett, hein ?

Il s’en fut. Polly remercia Mlle Laburnum et s’apprêtait à le suivre quand sir Godfrey l’arrêta.

— Viola, qu’y a-t-il ? Que s’est-il réellement passé ?

— Je vous l’ai dit, répondit-elle en évitant ses yeux. Ma cousine…

— Viola n’expliquait pas non plus à Orsino la raison de son chagrin ni le frère qu’elle avait perdu. Mais le silence n’est pas sans dangers. Quelle que soit la nature de vos tourments, vous pouvez…

— Sir Godfrey, désolée de vous interrompre, osa Mlle Laburnum, mais je dois vous parler. C’est au sujet des chaussures.

— Des chaussures ?

— Oui, au troisième acte, sur l’île, après le naufrage, tout le monde est censé marcher pieds nus, mais les sols de la station sont tellement insalubres que je me demandais si des sandales de plage…

— Ma chère mademoiselle Laburnum, à ce stade, nous n’ atteindrons même pas le troisième acte. lord Loam est incapable de se rappeler son texte. Lady Catherine et Tweeny sont incapables de se rappeler leurs emplacements. Lady Mary (il regarda Polly) essaie sans désarmer de se faire réduire en miettes, et les Allemands peuvent nous envahir d’une minute à l’autre. Nous avons des problèmes bien plus urgents à résoudre que celui des chaussures .

Vous avez raison, des problèmes bien plus urgents. Notre ignorance quant à l’aérodrome où Gerald se trouve. Le manque de manteaux, de travail ou de toits pour nous abriter. Une vigilance de tous les instants afin d’éviter une arrestation comme espions allemands… ou la mort par éclats de shrapnel ou mines parachutées au hasard.

— Mais sir Godfrey, si nous ne nous en occupons pas maintenant…, protestait Mlle Laburnum.

— Si nous atteignons ce point, et quand il deviendra nécessaire de décider si le fait de marcher pieds nus est une menace pour notre santé, nous en discuterons. Jusque-là, je vous suggère de persuader lady Catherine de cesser de glousser à chacun de ses vers. Il ne sert à rien de se tracasser pour des choses qui ne se produiront peut-être jamais. « À chaque jour suffit sa peine », ma chère mademoiselle Laburnum.

Et voilà ma réponse , pensa Polly avec gratitude. Eileen et Mike ont assez de problèmes sans que je leur en ajoute. La priorité, c’est de sortir la première de Stepney et le second de Fleet Street, et de les habiller chaudement. Et de localiser Gerald Phipps. Si on y parvient, et si son site est opérationnel, je n’aurai rien à dire du tout.

— « À chaque jour… », hésitait Mlle Laburnum, c’est dans Hamlet ?

— C’est dans la Bible [40] Matthieu, VI, 34, traduction de Louis Segond, 1910. ( NdT ) ! mugit sir Godfrey.

— Ah ! bien sûr. Et c’est un excellent conseil mais, avec l’hiver si proche et toutes ces pénuries, des sandales de plage risquent d’être difficiles à trouver, et si nous ne les achetons pas maintenant…

— Pardon de vous interrompre, sir Godfrey, intervint Polly, le prenant en pitié, mais je dois demander quelque chose à Mlle Laburnum.

— Je vous en prie, Viola, déclara le metteur en scène, lui décochant une œillade reconnaissante. « Souvenez-vous bien de ce que je vous ai dit » [41] Hamlet (1603, Premier Quarto), de William Shakespeare, acte I, scène 2, notre traduction. ( NdT ) , et il s’enfuit.

— Avez-vous l’adresse du centre de secours de Mme Wyvern ? interrogea Polly. Je dois la solliciter parce que ma cousine et M. Davis ont besoin de manteaux.

— Des manteaux ?

— Oui, ils ont perdu les leurs dans le bombardement. (Pourvu que Mlle Laburnum ne veuille pas savoir lequel !) Je pensais que Mme Wyvern pourrait nous aider.

— J’en suis certaine. Quelles tailles ?

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