Connie Willis - Black-out

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Oxford, futur proche. L’université est définitivement dépoussiérée : historien est devenu un métier à haut risque. Car désormais, pour étudier le passé, il faut le vivre. Littéralement.
Michael Davies se prépare pour Pearl Harbor, Merope Ward est aux prises avec une volée d’enfants évacués en 1940, Polly Churchill sera vendeuse en plein cœur du Blitz, et le jeune Colin Templer irait n’importe où, n’importe quand, pour Polly…
Ils seront aux premières loges pour les épisodes les plus fascinants de la Seconde Guerre mondiale. Une aubaine pour des historiens, sauf que les bombes qui tombent sont bien réelles et une mort soudaine les guette à tout moment. Sans parler de ce sentiment grandissant que l’Histoire elle-même est en train de dérailler.
Et si, finalement, il était possible de changer le passé ?

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Polly rejoignit en courant Merope et Michael.

— Je crois que j’ai trouvé quelque chose, annonça-t-elle.

Elle tendit son sac à Merope.

— Pourquoi me donnes-tu ça ?

— Tu verras. Suivez-moi. (Elle les emmena dans le couloir et s’arrêta à quelques mètres de la porte.)

— Affirme à ces gens que tu es un employé du métro, chuchota-t-elle à Michael, et que tu as besoin de passer. Ensuite, entre dans mon jeu.

Ce qu’il fit…

— Mission officielle.

— Nous sommes à la recherche de deux enfants, ajouta Polly. Ils ont volé mon sac.

— Qu’est-ce que je t’avais dit, Virgil ! s’exclama la femme. Que c’étaient des voleurs, pas vrai ?

— Vous ne les trouverez pas là-dedans, signala Virgil. Ils en sont sortis comme des diables il y a quelques minutes, et ils ont envoyé valser toutes nos affaires.

— Et cassé mon assiette à fleurs !

— Ils sont partis par là, déclara Virgil en pointant du doigt la direction. Mais vous ne risquez pas de les attraper, pas ces deux-là !

— Nous prévoyons de leur tendre un piège, expliqua Michael. Voulez-vous nous laisser entrer ?

Le couple entreprit sur-le-champ de remballer son panier et de s’écarter de la porte.

— Si vous réussissez à les avoir, j’espère que vous les bouclerez, gronda la femme alors qu’ils ouvraient et passaient de l’autre côté. Petits vandales !

— Pourquoi faut-il que d’horribles gamins infestent tous les lieux où je vais, se lamenta Merope quand ils furent à l’intérieur.

Elle se figea et observa leur environnement faiblement éclairé. Ils se tenaient sur un palier, au-dessus et en dessous duquel montait et descendait un escalier de métal en colimaçon, à perte de vue.

Polly traversa la plate-forme pour regarder du haut en bas des marches, mais à part les enfants, personne ne semblait avoir encore découvert l’endroit et, avec un peu de chance, Virgil et sa femme en maintiendraient quiconque éloigné, au moins à ce niveau. Il y avait évidemment des portes aux autres paliers, sinon les enfants n’auraient pas pu se servir de ce passage comme raccourci. Et s’il s’agissait d’un escalier de secours, il rejoignait donc la surface, des dizaines de mètres plus haut.

— C’est parfait, approuva Merope. (Elle s’éleva de quelques marches et s’assit.) Maintenant, on peut parler sans s’inquiéter qu’on nous entende. J’ai tellement de choses à vous raconter…

— Chh, fit Michael, qui surveillait l’escalier. Il faut d’abord vérifier s’il n’y a personne. J’ai le sentiment que les sons portent loin, ici. Polly, tu contrôles au-dessus, et toi, va voir en bas.

Merope se leva sans discussion et dévala les marches. Au moins, personne ne leur sauterait dessus par surprise. Les pas de la jeune femme claquaient sur les degrés de fer.

Polly s’engageait à son tour dans l’escalier, mais la main de Michael agrippa son poignet.

— Chh, articula-t-il en silence. Reste ici, j’ai besoin de te parler.

Il patienta jusqu’à ce que le cliquetis des pieds de Merope s’estompe.

Oh non ! Il a compris pourquoi je lui ai demandé quand il était parti pour Douvres. Il veut savoir si j’ai une date limite et, si je le lui dis, il me pourrira de questions…

— Est-ce que John Lewis était dans ta liste des bâtiments bombardés ? interrogea-t-il.

Elle s’était attendue à une question si différente qu’elle le regarda bouche bée, incapable de répondre.

Oui ou non ?

— Oui.

— Et le palais de Buckingham ? Le roi et la reine étaient-ils censés frôler la mort de si près ?

— Oui. Pourquoi me…

— Et les autres raids ? Ont-ils eu lieu aux endroits recensés ?

— Oui.

Heureusement qu’il ne me parle pas de ça dehors, dans la station, ou nous nous ferions arrêter comme espions allemands.

— Pourquoi me demandes-tu tout ça ?

— Parce que Dunkerque est un point de divergence.

— Mais…

— Chh !

Il posa son doigt sur ses lèvres. Polly prêta l’oreille. On entendait un faible tintement aux étages inférieurs.

— Elle revient.

Michael libéra son poignet et la poussa dans les marches qu’elle gravit sur la pointe des pieds, en essayant de ne pas faire de bruit. Et de trouver un sens à ce qu’il venait de dire. Avait-il vu quelque chose qui ne concordait pas avec ce qu’il avait lu sur le Blitz ? ou sur l’évacuation de Dunkerque ?

Croyait-il que sa présence à Dunkerque avait changé le cours de l’Histoire, et que c’était la raison pour laquelle leurs fenêtres de saut ne s’ouvraient plus ? Mais c’était impossible, et si les déplorables nouvelles de la soirée ne l’avaient pas autant perturbé il aurait admis le ridicule consommé d’une telle théorie.

Et toi ? Est-ce pour ça que tu imagines des catastrophes, toi aussi ? Parce que, comme le dirait Mlle Snelgrove, tu as subi « un choc très violent » ? La situation est peut-être moins mauvaise que tu le penses.

Ou peut-être pire ? Il fallait parler à Merope. Seule. Mais comment ? Charger Michael d’une expédition quelconque ? Il l’avait déjà houspillée quand elle était partie sans eux.

Elle monta jusqu’au palier suivant, pourvu d’une porte, et l’entrebâilla. Une rangée de marmots reposaient juste devant l’ouverture, emmaillotés dans leur couverture comme dans des cocons. Très bien, personne n’entrerait par là. Elle escalada deux nouvelles volées de marches, scruta les ténèbres au-dessus d’elle, puis redescendit au galop vers le gradin où Merope et Michael s’étaient assis.

— La voie est libre, indiqua-t-elle en s’installant à leur côté. Y avait-il quelqu’un en bas, Merope ?

— Non. Maintenant, Michael, je veux écouter…

— Pas Michael. Ni Merope. Tu es Eileen O’Reilly, et je suis Mike Davis, et tu es Polly… quel nom de famille utilisais-tu ?

— Sebastian.

— Sebastian, répéta-t-il. Si seulement je l’avais su ! Je t’aurais repérée bien plus vite. Tu es Polly Sebastian, et ce sont nos noms pour toute la durée de notre séjour ici. Même quand nous sommes seuls. Compris ? Quelqu’un pourrait nous entendre nous appeler sous un autre nom et on ne peut pas courir ce risque.

Merope acquiesça.

— D’accord, Michael… Je veux dire, Mike.

— Parfait. Maintenant, la première chose à faire…

— C’est de trouver quelque chose à manger, l’interrompit Polly. Je n’ai pas dîné. Et vous ?

— Je n’ai rien avalé depuis le petit déjeuner, répondit Merope… rectification : Eileen. J’ai passé toute ma pause-déjeuner à servir Mme Sadler et son horrible fils. Je meurs de faim !

— Ça ne peut pas attendre, Polly ? interrogea Michael… Mike.

— Non. Je ne connais pas les heures d’ouverture de la cantine.

— Bon, mais on ne devrait pas y aller tous. L’un de nous doit rester ici. Polly, tu montes la garde, et j’y pars avec Eileen.

Avant qu’elle ait pu inventer une raison d’accompagner Eileen à sa place, ils avaient déjà commencé à descendre les marches.

— Zut ! j’avais oublié ! entendit-elle son amie s’exclamer un peu plus bas. Je n’ai pas d’argent.

Et maintenant tu n’as plus de travail non plus.

Polly se demandait si Mike en avait un. Probablement pas. Il sortait à peine d’un hôpital. De quoi vivrons-nous ?

En contrebas, une porte se ferma et, un instant plus tard, les marchent résonnèrent. Les gosses qui avaient utilisé cet escalier auparavant ? ou un garde ? Polly se souvenait de la mention : « Accès interdit ».

C’était Mike.

— J’ai déclaré à Eileen que je n’étais pas sûr d’avoir assez d’argent. Je lui ai donné deux shillings et lui ai dit de commencer à faire la queue, et que je la rejoindrais dans une minute.

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