Connie Willis - Black-out

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Oxford, futur proche. L’université est définitivement dépoussiérée : historien est devenu un métier à haut risque. Car désormais, pour étudier le passé, il faut le vivre. Littéralement.
Michael Davies se prépare pour Pearl Harbor, Merope Ward est aux prises avec une volée d’enfants évacués en 1940, Polly Churchill sera vendeuse en plein cœur du Blitz, et le jeune Colin Templer irait n’importe où, n’importe quand, pour Polly…
Ils seront aux premières loges pour les épisodes les plus fascinants de la Seconde Guerre mondiale. Une aubaine pour des historiens, sauf que les bombes qui tombent sont bien réelles et une mort soudaine les guette à tout moment. Sans parler de ce sentiment grandissant que l’Histoire elle-même est en train de dérailler.
Et si, finalement, il était possible de changer le passé ?

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Polly échappa aux mains de Michael et se rua à travers l’étage.

— Merope ! cria-t-elle, plus fort que le vrombissement des avions.

Il y eut un bruit énorme d’écrasement, et un éclair illumina les immenses baies. Elle tressaillit.

— Eileen !

— Polly ! hurla Michael, boitillant dans sa direction. Éloigne-toi des fenêtres !

Elle négligea son avertissement, courant vers ce qui devait être le rayon « Vêtements enfants », à en juger par le petit mannequin habillé d’une robe à fanfreluches.

— Eileen ! appela-t-elle en le dépassant.

Et elle poursuivit sa course le long d’une rangée de lits d’enfants.

— Il faut partir ! vociféra Michael. Elle n’est pas là…

Une autre explosion retentit, plus proche, et la voix de Michael se tut.

Polly volta, mais il n’était pas blessé : immobile, il scrutait le rayon « Vêtements enfants » comme s’il avait entendu quelque chose.

— Que se passe-t-il ? demanda Polly.

Merope accourait vers eux depuis l’entrée d’une remise, le visage illuminé par un sourire radieux. Elle se jeta dans les bras de Polly.

— Polly ! Ça alors, je n’ai jamais été si heureuse de voir quelqu’un de ma vie ! (Elle étreignit Michael dans la foulée.) Et tu es là aussi ! C’est merveilleux. J’avais perdu tout espoir. Qu’est-ce que vous fabriquiez ?

Le « poum-poumpoumpoum » d’un canon de DCA démarra, si près qu’il ébranlait les vitres, et Michael s’écria :

— On discutera plus tard. Tout de suite, il faut lever le camp.

— Il y a un abri ici, dit Merope. Au sous-sol…

— Non, on doit sortir du magasin, l’interrompit Polly.

— Ah ! alors je prends mon manteau et…

— Pas le temps, venez ! hurla Michael qui tentait de se faire entendre malgré le bruit assourdissant des avions. Quel est le plus court chemin pour descendre ?

— Il y a un escalier par là, indiqua Merope.

— L’ascenseur sera plus rapide, assura Michael.

Et il fit demi-tour pour traverser l’étage.

— Mais le raid a commencé, dit Polly. L’escalier ne serait-il pas plus sûr ?

Puis elle se rappela les quatre étages. Avec une telle boiterie, il ne pourrait pas se déplacer vite. Elle le suivit, entraînant Merope.

— Dépêche-toi.

Merope boitait, elle aussi.

— Tu t’es blessée ? lui cria Polly alors qu’elles couraient.

— Non. Une parfaite horreur de gosse m’a écrasé le cou-de-pied.

— Ceux dont tu parlais à Oxford ?

— Alf et Binnie ? Ce sont des amateurs comparés à cette petite ordure. J’espère qu’une de ces bombes lui tombera dessus.

Elle scrutait anxieusement le plafond. Les avions approchaient. Un autre canon de DCA se mit à tonner, et un vert criard embrasa les baies. Une fusée éclairante.

— Je ne crois pas qu’on ait le temps de gagner un abri. On va devoir utiliser celui de Padgett’s . C’est bon, il a été renforcé.

Polly secoua la tête.

Padgett’s sera bombardé.

— Vraiment ? (Merope lui jeta un regard d’effroi.) Mais tu disais… Quand ?

— Je l’ignore. D’une minute à l’autre.

— Mais tu disais que Padgett’s n’avait pas été touché.

— Je n’ai jamais dit ça. Dépêche-toi ! On en parlera plus tard.

Merope continua de pérorer tandis que Polly la tirait, claudicante, jusqu’à l’ascenseur.

— J’ai pris ce travail ici à cause de ça, parce que tu avais dit que c’était sûr. Tu avais dit que tu travaillerais dans un grand magasin, Selfridges ou Padgett’s ou…

Seigneur ! j’ai dit que c’était ceux chez qui Dunworthy m’interdisait de travailler , comprit Polly, mais ce n’était pas le moment d’en discuter. Ni de demander à Merope pourquoi elle n’était pas revenue chez Townsend Brothers , ce lundi. Ou ce qu’elle faisait encore là.

— On débrouillera tout ça plus tard.

Merope acquiesça.

— À notre retour. Quand j’ai découvert que tu étais partie, j’ai eu peur de ne jamais revoir Oxford. Je ne savais pas quoi faire…

Michael était déjà dans l’ascenseur.

— Allez ! hurla-t-il.

Un craquement sinistre retentit, à quelques centaines de mètres, puis un éclair fulgura. Polly poussa Merope dans la cabine et tira la grille en fer.

— On y va ! s’exclama-t-elle.

Michael bascula le levier de l’autre côté, et l’ascenseur entama sa descente.

— Je n’arrive toujours pas à croire que vous soyez là, babillait Merope. J’ai entendu des voix, mais je m’imaginais que Mme Sadler était revenue avec Roland, son insupportable fils. Voilà pourquoi je me suis cachée dans la remise, jusqu’à ce que j’entende appeler le nom de Polly. Quand je pense que j’ai failli ne pas sortir…

Un bang fracassant éclata suivi d’un silence de mort et, dans une secousse, l’ascenseur s’arrêta. Ils n’avaient pas atteint un étage. Derrière la grille, on ne voyait qu’un mur aveugle.

C’est enrayé , s’affola Polly. Il y a eu trois victimes. Nous ne sommes venus au secours de Merope que pour la piéger ici.

— Que s’est-il passé ? demanda la jeune femme.

Michael négligea sa question. Il poussa de toutes ses forces sur le levier, puis le tira en arrière. L’ascenseur se mit à monter. Le garçon attendit un moment avant de renverser le levier. L’appareil repartit vers le bas.

Polly le suppliait en silence, le souffle suspendu.

Deuxième étage, c’est bien , et maintenant, premier…

Une nouvelle secousse ébranla la cabine. Elle s’immobilisa et, cette fois, ça semblait sans appel.

Michael tenta de manipuler le levier à deux mains, mais ce fut peine perdue. Il fit glisser la grille et leva les yeux. Le plancher était à un mètre au-dessus d’eux.

— Polly, j’ai besoin que tu montes ouvrir la porte. (Il s’adossa à la paroi latérale et noua ses doigts.) Grimpe sur mes mains.

Elle acquiesça et l’escalada, s’étirant pour atteindre la lisière du plancher. Soutenu par Merope, il la hissa, et elle parvint à poser un genou sur le bord.

— Maintenant, essaie d’attraper la poignée de la porte. Tu y es presque. Est-ce que tu arrives à la faire tourner ?

C’était plus facile à dire qu’à faire. Elle n’avait quasiment pas de champ de manœuvre, puis son genou ripa, et elle faillit tomber.

— Ne t’inquiète pas, la rassura Michael. (Il la fit descendre.) Ce n’était pas mal, pour un premier essai. Si seulement nous disposions d’un point d’appui pour nous aider !

Il regarda autour de lui mais, chez Padgett’s , on n’équipait même pas les ascenseurs d’un siège pour l’opérateur.

— Allez, on recommence.

— À mon tour d’essayer, proposa Merope, qui se débarrassait de ses chaussures.

Elle sauta prestement sur les mains de Michael, s’accrocha à la poignée, parvint à la faire tourner et à entrebâiller la porte, se glissa dans l’ouverture, ses jambes dansant au-dessus d’eux tandis qu’elle se hissait sur le plancher. Puis elle se releva et ouvrit en grand sur le concert des canons et des bombes. Jetant un coup d’œil nerveux par-dessus son épaule, elle s’agenouilla, main tendue.

— À toi, Polly. Soulève-la, Michael.

Il s’exécuta et, agrippant la main libre de Polly, elle la tira sur le rebord. Une bombe explosa, tout près. Merope frissonna et demanda d’un ton angoissé :

— C’était à quelle distance, à votre avis ?

— Tout près. Aide-moi à sortir Michael.

Si c’est possible ! J’aurais dû le soulever d’abord.

— Attrape mes chevilles, ordonna-t-elle à Merope.

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