Connie Willis - Black-out

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Oxford, futur proche. L’université est définitivement dépoussiérée : historien est devenu un métier à haut risque. Car désormais, pour étudier le passé, il faut le vivre. Littéralement.
Michael Davies se prépare pour Pearl Harbor, Merope Ward est aux prises avec une volée d’enfants évacués en 1940, Polly Churchill sera vendeuse en plein cœur du Blitz, et le jeune Colin Templer irait n’importe où, n’importe quand, pour Polly…
Ils seront aux premières loges pour les épisodes les plus fascinants de la Seconde Guerre mondiale. Une aubaine pour des historiens, sauf que les bombes qui tombent sont bien réelles et une mort soudaine les guette à tout moment. Sans parler de ce sentiment grandissant que l’Histoire elle-même est en train de dérailler.
Et si, finalement, il était possible de changer le passé ?

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Hélas ! Mme Sadler s’était déjà lancée dans le récit de sa décision d’évacuer Roland en Écosse.

— Tout le monde m’a poussé à l’installer à la campagne, mais qu’est-ce qui empêche les Allemands de bombarder le Warwickshire en plus de Londres ? Je veux le savoir vraiment en sécurité. À mon avis, la reine est très imprudente de ne pas envoyer les princesses en Écosse. Après tout, on doit d’abord penser au salut de ses enfants, si douloureuse que soit la séparation.

« Douloureuse » est le mot.

Sa mère ayant cessé de le surveiller, Roland avait saisi l’occasion pour pincer de toutes ses forces le bras d’Eileen.

— … Alors, vous comprenez bien l’importance pour moi de terminer les courses de Roland aujourd’hui.

— Bien sûr. Mademoiselle O’Reilly, cela ne vous dérange pas de rester, n’est-ce pas ? (Mlle Haskins n’attendit pas la réponse.) Mlle O’Reilly sera très heureuse de vous aider. (Elle se retourna vers Eileen.) N’oubliez pas d’éteindre les lampes de votre rayon en partant.

— Oui, ma’ame.

Mlle Haskins s’en fut et, quelques instants après, les lumières du reste de l’étage s’éteignirent, laissant le rayon « Vêtements enfants » dans un îlot de clarté.

Eileen gagna la bataille du blazer en poil de chameau sans subir de nouvelles blessures.

— Celui-là lui sied à la perfection, dit-elle, esquivant habilement le coup de pied que l’enfant lui destinait. Et il est très chaud…

Elle s’arrêta pour écouter une sirène sonner.

Effectivement , il lui sied, réfléchissait Mme Sadler.

Eileen ne cessait de s’étonner du sang-froid des Londoniens pendant les raids. Les sirènes ou le bruit des canons de DCA ne paraissaient pas du tout les inquiéter et, quand ils se rendaient aux abris, ils flânaient comme s’ils faisaient du lèche-vitrines. Lors de ses premiers jours à Londres, Eileen avait pensé qu’ils en avaient simplement plus l’expérience qu’elle. « Vous vous habituerez vite », assurait la mère de Theodore lorsqu’elle la voyait tressaillir aux éclatements des bombes. Mais Eileen paniquait encore à chaque déclenchement des sirènes, même quand elle savait qu’elle ne courait aucun danger, comme ici, chez Padgett’s .

— Madame, les sirènes ont sonné, annonça-t-elle, le regard fixé sur le plafond.

Il lui semblait entendre, au loin, bourdonner les avions.

Roland les avait apparemment entendus, lui aussi.

— Maman, écoute ! s’exclama-t-il en lui tirant le bras. Des bombardiers.

— Oui, mon chéri. Il me plaît beaucoup , mais je ne suis pas sûre…

On comprenait sans peine pourquoi Mme Sadler avait mis plus d’un an avant de faire évacuer son fils. De toute évidence, elle avait traîné pour prendre sa décision de la même façon qu’elle traînait maintenant pour acheter ce blazer.

Tu accusais la reine de se montrer imprudente. Et ta conduite, là, tu appelles ça comment ? Padgett’s peut être bombardé d’un instant à l’autre.

— Madame, nous ne pouvons pas rester ici. Nous ne sommes pas en sécurité.

— Sera-t-il assez chaud, c’est toute la question.

Pour l’amour du ciel ! ce gosse ne part pas pour l’Antarctique !

— Mais nous n’avons rien vu de mieux… Très bien, je le prends.

Dieu merci !

— Parfait, madame. Il vous sera livré avec vos autres achats demain matin à la première heure.

— Il est peut-être préférable que je les emporte ?

Non, non, non. Si tu les emportes, il faudra les emballer et, là-haut, ce sont catégoriquement des avions.

— Vous me garantissez qu’ils seront livrés demain matin ? Roland…

… part en Écosse jeudi. Je sais.

— Absolument, madame. J’y veillerai en personne.

Elle les accompagna jusqu’aux ascenseurs où s’impatientait le liftier, puis fonça à son comptoir, rédigea le ticket de caisse, l’épingla à la pile d’habits dont elle se chargea pour l’emporter à la réserve.

Seigneur, non ! ils revenaient !

— Avez-vous oublié quelque chose, madame Sadler ?

— Non. Je veux voir Roland avec le blazer et le gilet en laine. Il fera très froid, en Écosse. Roland, déboutonne ton manteau.

— Pas question !

— Je sais que tu es fatigué, mon trésor, mais nous sommes presque au bout de nos peines.

Presque morts, oui.

Eileen jeta un coup d’œil nerveux au plafond. Les avions semblaient très proches, et le chemin était long du magasin jusqu’à la station de métro.

Où est l’équipe de récupération ? se lamenta-t-elle pour la millième fois depuis qu’elle était arrivée à Londres. S’ils ne viennent pas bientôt, il ne restera rien à récupérer.

— Veux-tu s’il te plaît mettre ce blazer pour ta mère ? plaidait Mme Sadler. Ça, c’est un gentil garçon.

Il était tout sauf gentil. Il secoua la tête avec violence quand Eileen tenta de lui passer le gilet et, alors qu’elle lui présentait la veste, il croisa les bras sur sa poitrine d’un air belliqueux.

— Je l’aime pas, celle-là. Elle m’a tordu le bras, tout à l’heure.

Sale petit menteur !

Eileen aurait voulu qu’Alf et Binnie soient présents.

— Je vais faire très attention, promit-elle avant d’ajouter dans un souffle : Tends-moi ton bras ou je te le casse.

Il le tendit sur-le-champ et elle lui enfila le blazer.

— Eh bien, ça lui sied parfaitement.

— Vous avez raison, c’est parfait. (Mme Sadler recula d’un pas, le doute inscrit dans ses yeux.) Mais, maintenant que je les regarde ensemble, je ne suis pas sûre…

— Je peux vous les mettre de côté, proposa Eileen avant qu’elle puisse demander à voir quelque chose d’autre.

— Ah ! je ne sais pas. J’avais tant espéré terminer mes achats aujourd’hui. Mais si vous n’avez rien en marron… Oui, je crois qu’il vaut mieux les mettre de côté.

Dieu merci ! soupira Eileen, même si cela voulait dire qu’elle devrait tout recommencer demain. Elle délivra Roland du blazer et du gilet et, dans son impatience de les voir partir, oublia de le surveiller. Il écrasa son pied de tout son poids. Quand elle cria de douleur, il lança d’un ton innocent :

— Oh ! j’ai marché sur votre pied ? Je suis vraiment désolé.

— Viens, Roland. Il faut se dépêcher.

Elle a enfin compris que nous sommes en plein milieu d’un raid, c’est pas malheureux !

Les projecteurs s’étaient allumés, et les canons de DCA commençaient à tonner.

— Vite, mon chéri. On doit aller chez Harrods regarder ce qu’ils ont.

Harrods est fermé.

Eileen se garderait bien de le dire, ou quoi que ce soit d’autre qui les retarde. Elle les accompagna de nouveau à l’ascenseur, puis clopina pour éteindre la lumière de son rayon. Elle se demandait si Roland ne lui avait pas cassé le pied.

Et juste quand il devient nécessaire de courir pour gagner l’abri du métro.

Elle retourna en boitant à son comptoir. Un nouveau canon, plus proche, se mit à tirer, et une explosion retentit.

Si je ne pars pas bientôt, je devrai encore passer la nuit ici.

Et peut-être serait-ce préférable. Les avions semblaient se diriger droit sur Oxford Street, et au moins elle était en sécurité, chez Padgett’s . Elle ramassa le blazer et le gilet, les jeta dans la réserve et couvrit son comptoir.

Alors, elle entendit des voix en provenance des ascenseurs.

Oh non ! Les revoilà !

Elle éteignit en vitesse la lampe de son comptoir et s’éclipsa dans la réserve. Ça ne l’étonnerait pas que Mme Sadler envoie Roland la chercher jusque-là. Elle gagna le fond de la remise en boitillant et se cacha derrière la dernière rangée d’étagères, l’oreille tendue pour percevoir les bruits malgré le grondement grandissant des avions.

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