Francis Carsac - Pour patrie l’espace

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Pour patrie l’espace: краткое содержание, описание и аннотация

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Au cours d'une mission de routine, Tinkar lieutenant de l’armée impériale Terrienne, est contraint d’abandonner un vaisseau visiblement saboté. Dérivant dans l’espace, équipé de son seul scaphandre et bientôt privé d’air, il est recueilli in extremis par un « vaisseau-cité » du peuple des étoiles. Ces derniers sont les lointains descendants de savants ayant fuit les persécutions que leur faisait subir le gouvernement terrien. Aussi est-il accueilli plutôt froidement par l'équipage malgré la sympathie que lui témoigne le commandant. Pourtant, avec le temps et grâce à l’influence de trois jeunes femmes, Tinkar parviendra à se faire accepter comme l’un des leurs.

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Il tourna les talons, marcha vers la sortie. Oréna s’y tenait avec Petersen, quelque Stelléens et le prévôt.

« Tinkar, c’est magnifique ! Vous les avez tués tous les deux, dit le chimiste radieux.

— Non, un seul. Pei n’est que blessé, mais il ne vaudra guère mieux d’ici peu si on ne va pas le chercher !

— Pourquoi ne l’avez-vous pas achevé ? demanda le prévôt. La coutume veut que … »

Alors il explosa.

« Que tous les diables de l’espace vous emportent, vous et vos coutumes ! Je me moque d’elles, elles ne comptent pas pour moi ! Une de vos femelles machine une rixe pour m’obliger à combattre deux hommes à la fois ! Eh bien, j’en ai tué un, mais je ne tuerai pas l’autre ! Achevez-le si vous voulez, et laissez-moi en paix !

— Attention, Tinkar, à ce que tu dis, cracha Oréna, les yeux en furie. Je n’ai rien machiné, et je ne suis pas une femelle !

— Ah oui ? Tu t’es pourtant conduite comme une femelle avec moi et d’autres ! Et tu as essayé de me faire tuer par Pei et Hank !

— Moi ? Moi qui étais prête à les défier s’ils t’avaient tué !

— C’est vrai, Tinkar, intervint Petersen. Et je ne crois pas qu’Oréna soit pour quelque chose dans ce duel. Hank avait dit partout qu’il te défierait et te tuerait, ou te ferait jeter dans le vide comme lâche. Oréna le connaissait à peine. C’est probablement lui qui a excité Pei, qui est un brave garçon, mais d’une jalousie préhistorique ! »

Subitement, Tinkar se sentit très las.

« Oh ! que m’importe après tout. Je ne comprends rien à vos sentiments ni à vos raisonnements. Laissez-moi seul ! »

Il regagna son domicile, s’assit lourdement, épuisé par la tension nerveuse et la perte de sang. La porte, qu’il n’avait pas bloquée, s’ouvrit et Oréna entra. Il leva les yeux vers elle, demanda, d’une voix morne :

« Que veux-tu encore ? J’avais demandé qu’on me laisse en paix.

— Te soigner. Fais voir cette plaie.

— Que ne vas-tu soigner Pei ? Il en a plus besoin que moi.

— Il est à l’hôpital. On espère le sauver.

— Tant mieux !

— Pourquoi l’as-tu épargné, Tinkar ? Il t’aurait achevé sans hésiter, s’il avait pu, et ce n’est qu’un technicien, tandis que tu es un soldat. »

Il eut un sourire triste.

« C’est peut-être pour cela … J’ai tellement tué que j’en suis fatigué. Ce ne fut jamais pour moi un plaisir, Oréna. Je n’ai pas choisi ce métier. Pourquoi aurais-je supprimé Pei ? Pour une injure ? Elle est certainement moins cinglante que ce que les hommes du peuple disaient à voix basse sur mon passage, sur Terre, et peut-être plus méritée. Et puis, j’aime ce qu’il fait, ses paysages. Il a eu la chance de pouvoir développer ses dons. Pas moi.

— Qu’aurais-tu donc aimé faire ?

— Moi ? Des mathématiques pures, et … Oh, à quoi bon ! »

Doucement, elle lavait la plaie.

« Tu as eu de la chance. Quelques centimètres plus à droite, et l’os était broyé. Ce ne sera rien. Quelques jours de repos, avec les antibiotiques que je vais te laisser, ce n’est même pas la peine de passer à l’hôpital. Voilà, c’est fini.

— Est-ce vrai, Oréna, que tu n’as pas volontairement dressé ces deux pauvres bougres contre moi ? Ou bien voulais-tu te débarrasser d’un de nous ?

— Pourquoi l’aurais-je fait ? Que tu aies passé une nuit avec moi ne donne à Pei aucun droit de vouloir te tuer ! Je ne suis pas sa chose, et il le sait, même si ses sentiments sont parfois surannés. Je suis libre comme lui. Quant à Hank, il n’était pas de mes amis ! Mais pour eux, tu es un planétaire, presque une bête ! Leur haine est probablement venue de ce qu’ils ont considéré que je me déshonorais en te fréquentant. Au lieu de me demander si je me croyais moi-même déshonorée, ils ont voulu agir, détruire la cause de cet abaissement présumé.

— Si ce petit jeu recommence souvent, je n’ai plus qu’à me suicider ! Ce serait plus rapide !

— Tout sera différent maintenant. Du fait qu’ils t’ont provoqué en duel, ils ont, involontairement, commencé ton assimilation. Tu es désormais un peu Stelléen.

— Soit ! Je ne comprendrai sans doute jamais. Que suis-je pour toi, Oréna ? Un jouet nouveau ? »

Elle réfléchit un moment.

« Au début, peut-être. Mais rappelle-toi que mon père était un planétaire. Pour moi, tu es un homme comme les autres, un étranger, simplement. Oh ! laissons là ces complications ! Tiens, je vais préparer ton repas. »

Elle disparut dans la cuisine, revint, indignée :

« C’est tout ce que tu as ? Il faudra que je m’occupe d’installer ton appartement ! Comment feras-tu pour me recevoir, quand je viendrai te voir ? »

Elle s’affaira, passant de temps en temps la tête par la porte, jetant quelques mots. Tinkar sentit peu à peu s’effacer ses soupçons. Après tout, il n’était sur le Tilsin que depuis quelques jours. Bien des choses qui lui paraissaient inexplicables avaient sans doute leur raison d’être. Il s’allongea sur sa couche, rêvassa.

« C’est prêt ! »

Oréna avait tiré le maximum de ses pauvres provisions, et il fit un excellent dîner.

« Tu dois être épuisé, maintenant. Couche-toi. Comme tu risques d’avoir la fièvre, je te veillerai cette nuit. Je vais apporter un lit de camp. »

Un vague reste de puritanisme le fit protester sans grande conviction. Il céda vite, heureux d’avoir près de lui une amitié, même s’il n’en connaissait ni la profondeur ni le sens, et s’endormit paisiblement.

DEUXIÈME PARTIE

I

LES PÈLERINS

Au réveil, il fut surpris de ne plus sentir sa blessure. Les chairs étaient à peine rouges, il n’y avait aucune suppuration. Oréna dormait encore. Il prépara le petit déjeuner, puis l’appela doucement.

« Tu es déjà debout ? Comment te sens-tu ?

— Merveilleusement bien. Qu’as-tu mis sur ma plaie ? Nous n’avons rien d’aussi efficace.

— Du biogenol. À la fois antibiotique et cicatrisant. Dans deux ou trois jours, tu seras prêt à recommencer.

— Ah non ! Viens déjeuner. »

Elle se récria sur le désordre de la petite cuisine, mais le complimenta sur son « cabor », infusion qui, chez les Stelléens, remplaçait le café terrestre.

« Je dois rejoindre mon poste maintenant, dit-elle. J’ai choisi de travailler tôt le matin, afin d’être libre le reste de la journée.

— Que fais-tu exactement ?

— Je suis sous-biologiste à la ferme hydroponique 35.

— Je ne comprends pas bien votre système. Deux heures, c’est peu.

— Tout est automatique, ou presque. Avec un autre système, la majorité de nos concitoyens seraient oisifs.

— Et que font-ils le reste du temps ?

— C’est différent, Tinkar. Donner deux heures par jour à la communauté permet à chacun de se sentir utile.

— Je vous croyais des individualistes, avides de liberté.

— Ce n’est pas contradictoire.

— Je vois. N’oublie pas que je suis un paria, un inutile.

— Un jour, peut-être …

— J’en doute. Ton … métier t’intéresse ?

— Certes !

— Alors, pourquoi ne pas le continuer, après tes heures ?

— Je l’ai fait, autrefois. Mais je n’ai pas de génie botanique. À bientôt, Tinkar !

— Ce soir ?

— Peut-être. »

Il resta pensif un moment, après son départ. Il commençait à s’attacher à cette étrange fille, si différente des Terriennes. Machinalement, il rangea la vaisselle, mit en marche épousseteurs et nettoyeurs. Il eut un bref accès de rire :

« Tinkar Holroy, lieutenant de la Garde, parfaite femme de ménage ! »

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