Francis Carsac - Les robinsons du cosmos

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Depuis le « Robinson Crusoé » de Daniel De Foe qui marqua la naissance du thème, l’histoire de Robinson s’est hissée à la hauteur d’un mythe occidental fondamental. Comme tout mythe, il repose avant tout sur une structure obligatoire. Pour raconter l’histoire de Robinson, quatre « moments » sont indispensables: le naufrage, l’installation, la découverte de « naturels », le sauvetage final. En dehors de ces quatre « passages » nécessaires de l’œuvre, tout peut changer. En variant le décor ou les personnages, on obtient autant de reduplications valables du mythe. Ainsi rien n’oblige Robinson à être solitaire. En envoyant tout un village sur cette île de l’espace qu’est la planète Tellus, Carsac était dans le droit fil du mythe. Mais son œuvre reste proche de celles de Jules Verne ou de Rosny aîné: son Robinson qui se trouve, dès le départ, doté d’un village entier, n’aura aucun mal à se reconstituer une civilisation. Une voiture blindée, un cuirassé ou un champ d’exploitation de pétrole, ne semblent pas lui poser problème. On est ici à l’apogée de la robinsonade triomphante que rien ne limite. Et ce ne sont pas ces étranges Vendredis, sous la forme de centaures extraterrestres, qui sauront nous contredire ! Car l’intérêt primordial de ce roman tient aussi, sans doute, en ceci: il représente l’apothéose d’un mythe. 
D’après Stan Barets (Introduction)

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« Il est excellent, dis-je.

— J’en suis heureuse, je l’ai préparé moi-même. Croyez-vous que j’ai été obligée d’en référer au Conseil pour avoir une malheureuse ration de café ? Il est classé comme médicament !

— Il va falloir s’habituer à s’en passer, je le crains. Il est peu probable qu’il y ait des caféiers sur Tellus. Ce qui est plus grave, c’est le sucre !

— Bah ! Nous trouverons bien une plante sucrière. Sinon … il y a ici des ruches. Nous reviendrons au miel.

— Oui, mais s’il y a des fleurs sur notre lambeau de Terre, la végétation tellurienne en semble jusqu’à présent complètement dépourvue.

— Nous verrons bien. Pour ma part, je suis optimiste. Nous avions une chance sur des milliards de rester vivants, et nous le sommes ! »

Des coups frappés à la porte l’interrompirent. C’étaient les deux inséparables, Henri et Ida.

« Nous venons voir le héros, dit celle-ci.

— Oh ! Héros ! Quand on est acculé, l’héroïsme est inévitable !

— Je ne sais pas. Je pense que je me serais laissé manger, dit Henri.

— Même si tu avais été avec Ida ?

— Ah ? »

Je rougis.

« Non. Ce n’est pas ça que je veux dire. Supposons que tu aies été avec Martine, ou une autre jeune fille.

— Eh bien, franchement, je n’en sais rien.

— Tu te calomnies ! Mais ce n’est pas pour cela que je t’ai fait venir. Tu vas aller, avec les deux hommes qui m’escortaient, reconnaître plus complètement le gisement de fer. Tu me rapporteras des échantillons variés. Comme il était tard quand nous l’avons trouvé, je n’ai fait qu’y jeter un coup d’œil. Tu relèveras aussi le meilleur tracé pour une voie ferrée, si le gisement te semble en valoir la peine. Et méfie-toi des hydres: elles ne volent pas toujours en bande ! La preuve ! Elles peuvent te tomber dessus à deux ou trois. Prends plutôt dix hommes d’escorte et un camion. Et vous, Ida, comment va votre travail ?

— J’ai commencé à codifier vos décrets. C’est curieux à étudier, ce droit naissant. Votre Conseil s’est arrogé des pouvoirs dictatoriaux.

— C’est provisoire, j’espère. Il le faut bien ! Quoi de neuf, en bas ?

— Louis est furieux contre les guetteurs qui ont laissé passer votre hydre sans la signaler, sous prétexte qu’elle était isolée. Ce sont ceux du poste 3.

— Les saligauds !

— Louis parle de les faire fusiller !

— C’est excessif. Nous n’avons pas trop d’hommes. »

En fait, la première fois que je sortis, cinq jours après, appuyé d’un côté sur Michel et de l’autre sur Martine, j’appris qu’ils avaient été simplement chassés de la garde et condamnés à deux ans de mine. Petit à petit, je repris la vie normale.

Nous construisîmes la voie ferrée allant au gisement de fer, et un haut fourneau rudimentaire. Le minerai — de l’hématite — était riche, mais peu abondant. Il devait suffire à nos besoins réduits. Malgré la compétence d’Estranges, la première coulée fut faite avec difficulté. La fonte, d’assez mauvaise qualité, faute de charbon vraiment cokéfiable, fut raffinée en acier. À vrai dire, c’est plutôt pour mesurer nos forces que nous hâtâmes tant cette première coulée, car, pour un avenir immédiat, nous ne manquions pas de fer. Nous coulâmes des rails et des roues de wagons. Près de la mine, nous construisîmes des abris maçonnés, refuges pour les travailleurs en cas d’attaque des hydres. Les locomotives eurent leur habitacle modifié, de façon à le rendre hermétique au besoin.

La température était toujours la même, une douce température de printemps chaud. Les « nuits noires » augmentaient régulièrement de durée. À l’observatoire, mon oncle et Ménard avaient déjà décelé cinq planètes extérieures, dont la plus proche offrait à la vue une atmosphère traversée de nuages. Par les trouées, on pouvait voir des mers et des continents. Le spectroscope indiquait la présence d’oxygène et de vapeur d’eau. Elle était sensiblement de la taille de la Terre et possédait deux gros satellites. Le désir d’étendre son domaine est si profondément ancré au cœur de l’homme que nous, pauvre fragment d’humanité incertain encore de sa survie, nous nous réjouîmes d’avoir comme voisine une planète habitable pour nous !

Près de la mine, sous la protection de la garnison, un hectare à peu près du sol tellurien avait été défriché pour expérience. C’était un terreau léger riche en humus, formé par la décomposition des plantes grisâtres. J’y fis immédiatement semer du blé de différentes variétés, malgré la désapprobation des paysans, arguant du fait que « ce n’était pas la saison ». Michel dut dépenser tout un après-midi pour les convaincre que, sur Tellus, il n’y avait pas de saisons au sens terrestre du mot, et qu’autant valait semer maintenant que plus tard.

Au cours du défrichement, nous eûmes à lutter contre les serpents plats dont nous avions trouvé un cadavre lors de notre première exploration. Les paysans les appelèrent « vipères » et ce nom leur resta, quoiqu’ils n’aient absolument aucun point commun avec les vipères terrestres. Leur taille variait de 50 centimètres à 3 mètres, et quoique non venimeux à proprement parler, ils étaient fort dangereux. Leurs puissantes mandibules creuses injectaient dans la proie un liquide digestif très actif, qui causait, si le secours n’était pas prompt, une sorte de gangrène, de liquéfaction des tissus entraînant la mort, ou tout au moins la perte du membre piqué. Heureusement ces animaux, très agressifs, et fort agiles, étaient rares. Un bœuf fut piqué et mourut, un homme ne dut son salut qu’à la présence de Massacre et Vandal, qui firent immédiatement un garrot et amputèrent le pied touché. Ce furent les seules victimes.

Les premiers animaux à essaimer à la surface de Tellus furent les fourmis. Vandal en découvrit un nid, de grosses fourmis brunes dont j’ai oublié le nom, proche de la mine de fer. Elles raffolaient d’une gomme qu’exsudaient les plantes grisâtres. Les colonies se multiplièrent rapidement, et notre blé sortait à peine sa tête verte que nous en trouvions partout. Dans la lutte qui les oppose à de petite « insectes » sociaux telluriens, elles l’emportèrent, aisément.

Ce fut un temps paisible, après nos âpres débuts. Le travail absorbait nos journées. Petit à petit, ce qui avait semblé impossible se faisait. Plusieurs mois passèrent. Nous eûmes notre première récolte de blé, magnifique sur l’hectare défriché de Tellus, bonne sur les champs terrestres. Le blé semblait s’acclimater fort bien. Notre cheptel croissait, mais la question des pâturages ne se posait pas encore. Les plantes terrestres semblaient l’emporter sur les plantes autochtones. Déjà existaient des prairies mixtes, et c’était une chose étrange que de voir nos plantains entourer quelque arbuste poudreux, à feuilles de zinc.

J’eus alors le loisir de réfléchir à ma nouvelle destinée. Immédiatement après le cataclysme, j’avais ressenti le désarroi le plus complet, l’impression d’être à jamais exilé, séparé de mes amis par des distances auprès desquelles toutes les distances terrestres étaient néant. Puis l’horreur d’être jeté dans un monde inconnu et peuplé de monstres. Ensuite l’urgence de l’action, la guerre civile, l’organisation nécessaire, le rôle de chef dans lequel j’avais été poussé avaient entièrement accaparé mon esprit. Et maintenant, je m’en apercevais avec stupeur, ce qui dominait en moi était la joie de l’aventure, un désir forcené d’aller voir derrière les horizons.

J’exposais tout cela à Martine, un jour, en allant vers l’observatoire. Michel et elle n’y travaillaient plus guère. Ils partageaient leur temps entre les « travaux sociaux » et l’enseignement des sciences à un petit pâtre, Jacques Vidal, qui s’était révélé d’une intelligence bien au-dessus de la normale. Pour ma part, je lui enseignais la géologie, Vandal la biologie, et mon frère l’histoire de la Terre. Depuis, il est devenu un grand savant, et, comme vous le savez, vice-président de la République. Mais n’anticipons pas.

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