Francis Carsac - Les robinsons du cosmos

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Depuis le « Robinson Crusoé » de Daniel De Foe qui marqua la naissance du thème, l’histoire de Robinson s’est hissée à la hauteur d’un mythe occidental fondamental. Comme tout mythe, il repose avant tout sur une structure obligatoire. Pour raconter l’histoire de Robinson, quatre « moments » sont indispensables: le naufrage, l’installation, la découverte de « naturels », le sauvetage final. En dehors de ces quatre « passages » nécessaires de l’œuvre, tout peut changer. En variant le décor ou les personnages, on obtient autant de reduplications valables du mythe. Ainsi rien n’oblige Robinson à être solitaire. En envoyant tout un village sur cette île de l’espace qu’est la planète Tellus, Carsac était dans le droit fil du mythe. Mais son œuvre reste proche de celles de Jules Verne ou de Rosny aîné: son Robinson qui se trouve, dès le départ, doté d’un village entier, n’aura aucun mal à se reconstituer une civilisation. Une voiture blindée, un cuirassé ou un champ d’exploitation de pétrole, ne semblent pas lui poser problème. On est ici à l’apogée de la robinsonade triomphante que rien ne limite. Et ce ne sont pas ces étranges Vendredis, sous la forme de centaures extraterrestres, qui sauront nous contredire ! Car l’intérêt primordial de ce roman tient aussi, sans doute, en ceci: il représente l’apothéose d’un mythe. 
D’après Stan Barets (Introduction)

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« Dire, lançai-je, que mon cousin Bernard voulait m’emmener dans leur fusée interplanétaire, et que j’ai toujours refusé, disant que je voulais d’abord finir mes études ! En réalité, j’avais peur ! Moi qui serais allé au bout de la Terre pour chercher un fossile, j’éprouvais une véritable horreur à l’idée d’en sortir ! Et me voilà sur Tellus — et ravi d’y être. C’est drôle.

— Pour moi, c’est encore plus drôle. J’étais en train d’essayer, dans ma thèse, de réfuter la théorie de l’espace courbe. Et voici que j’ai eu une preuve éclatante de sa véracité ! »

Nous étions à mi-chemin quand la sirène sonna.

« Zut ! Encore ces sales bêtes. Au refuge ! »

Un peu partout, nous avions construit des refuges. Cette fois, j’avais, en plus de mon revolver et de mon couteau, une mitraillette. Le refuge le plus proche était à trente mètres. Nous y courûmes, sans fausse honte. Je forçai Martine à y entrer et restai sur le pas de la porte, prêt à tirer. Des pierres roulèrent, une silhouette courbe, vêtue de noir, parut: le curé.

« Ah — c’est vous, monsieur Bournat. D’où viennent les hydres ?

— Du nord, je pense. La sirène n’a sonné qu’une fois. Entrez.

— Mon Dieu, quand serons-nous débarrassés de ces bêtes d’enfer ?

— J’ai peur que ce ne soit pas de sitôt. Ah ! Les voilà. Entrez donc, vous n’êtes pas armé ! »

Au-dessus de nous, très haut, un nuage vert se déplaçait. Tout près, mais légèrement en dessous, de petits flocons noirs pommelèrent le ciel: les fusées.

« Trop court ! Ah ! Voilà qui est mieux ! »

La salve suivante avait éclaté en plein. Quelques secondes plus tard, des lambeaux de chair verte tombèrent en pluie autour du refuge. Laissant la porte entrouverte, je rentrai. Même quand elles étaient mortes, le contact des hydres était urticant. À l’intérieur, Martine, tout en regardant par la lucarne de verre épais, parlait au curé. Comprenant le danger qu’elles couraient à rester groupées, les hydres se laissaient tomber par paquets de deux ou trois. De ma porte, je les vis tourner autour d’une locomotive hermétiquement fermée. J’éclatai de rire: le mécanicien venait de lâcher un jet de vapeur, à la grande terreur des hydres.

Je riais encore, tout en jetant un regard circulaire. Au sud, dans le village, la fusillade crépitait, et, sur la place du puits, quelques hydres mortes gisaient à terre. Soudain le ciel sembla s’obscurcir: je bondis à l’intérieur et claquai la porte. Une hydre passe au ras du toit. Avant que j’aie eu le temps d’introduire le canon de mon arme dans la meurtrière, le monstre était loin. Un cri de Martine me fit sursauter.

« Jean ! Ici, vite ! »

Je bondis à la fenêtre. Dehors, à cent cinquante mètres, un gosse d’une douzaine d’années courait de toutes ses forces vers le refuge. Une hydre le poursuivait. Quoique en danger de mort, l’enfant n’était pas affolé et utilisait très intelligemment les arbres qui gênaient son poursuivant. Je vis la scène dans un éclair et me ruai dehors, à sa rencontre. L’hydre avait pris de la hauteur et plongeait.

« Couche-toi ! »

Le gosse comprit et s’aplatit, l’hydre le manqua. Je tirai une rafale d’environ dix balles, à cinquante mètres. La bête sursauta, vira et revint à la charge. J’épaulai à nouveau, visant à trente mètres cette fois. À la troisième balle, mon arme s’enraya. Le temps de remplacer le canon par celui de recharge que j’avais dans mon étui, et le gosse était perdu. Je jetai mon arme, tirai mon revolver. L’hydre arrivait.

Alors, essoufflé, ridicule et sublime, passa le curé, sa soutane relevée. Il courait plus vite qu’il n’avait jamais dû le faire de sa vie. Et, quand l’hydre plongea, il était campé les bras en croix, faisant de son corps un rempart à l’enfant. Ce fut lui qui fut piqué. Mon arme enfin désenrayée, je criblai le monstre, à dix mètres. Il s’abattit sur le corps de sa victime.

Aucune hydre n’était plus en vue. La fusillade avait cessé au village. Quelques taches vertes flottaient, haut dans le ciel. Je dégageai le cadavre du curé — un centimètre cube de poison d’hydre tuait un bœuf, et l’animal en injectait chaque fois au moins dix fois plus ! — Martine prit l’enfant évanoui dans ses bras robustes, et nous descendîmes au village. Les habitants débarricadaient leurs portes. Comme nous arrivions, l’enfant se ranima, et quand Martine le rendit à sa mère, il pouvait marcher.

Je trouvai Louis sur la place du puits, sombre.

« Mauvaise journée. Deux morts ici: Pierre Évreux et Jean-Claude Chart. Ils n’ont pas voulu s’abriter, pour mieux tirer.

— Trois morts, dis-je.

— Qui est le troisième ? »

Je le mis au courant.

« Eh bien, je n’aime pas beaucoup les curés, mais celui-ci est mort en brave ! Je propose que les trois hommes morts aujourd’hui aient des funérailles solennelles.

— Si tu veux. Ça leur fera une belle jambe !

— Il faut remonter le moral. Il y a beaucoup trop d’hommes qui ont peur. Pourtant, nous avons tué trente-deux hydres ! »

De la salle du Conseil, je téléphonai à mon oncle pour lui dire que nous étions saufs. Le lendemain eut lieu l’enterrement. Louis prononça un bref discours sur les tombes, exaltant le sacrifice des trois hommes. Je revins du cimetière avec Michel et Martine. Comme nous prenions un raccourci à travers champs, nous trouvâmes le cadavre d’une hydre, barrant le chemin. L’animal était énorme, il devait bien mesurer six mètres de long, sans les tentacules. Nous le contournâmes. Martine était très pâle.

« Qu’y a-t-il, petite sœur ? demanda Michel. Il n’y a plus de danger !

— Oh ! Michel, j’ai peur ! Ce monde est trop sauvage, trop impitoyable pour nous ! Ces monstres verts nous tueront tous !

— Je ne crois pas, dis-je. Notre armement se perfectionne chaque jour. Hier, avec un peu plus de prudence, il n’y aurait pas eu de victimes. Au fond, nous ne courons pas plus de dangers que les Hindous avec les tigres et les serpents …

— Pour les serpents, il y a les sérums. Les tigres, eh bien, ce sont des tigres, des animaux pas trop différents de nous. Mais être digérée dans sa propre peau par ces polypes verts, ah ! L’horreur ! » Tout bas elle répéta: « J’ai peur ! »

Nous la réconfortâmes de notre mieux. Mais en arrivant au village, nous vîmes qu’elle n’était pas la seule. Le train de minerai de fer était arrêté, et le chauffeur parlait avec un paysan.

« Toi, disait celui-ci, tu t’en fiches. Dans ta cabine bien fermée, tu es peinard. Mais nous, avant qu’on ait dételé les bœufs et qu’on soit entré dans un refuge, on a le temps d’être tué dix fois ! La sirène a beau corner, elle corne toujours trop tard ! Et je t’assure que chaque fois que je vais au champ, je fais ma prière. Je ne suis tranquille que chez moi. Et encore ! »

Nous entendîmes pas mal de conversations de ce genre, ce jour-là. Certains éléments de l’usine, même, qui pourtant travaillaient à l’abri, flanchaient. Si les hydres avaient attaqué journellement, je ne sais trop ce qui serait arrivé. Fort heureusement, elles ne firent plus d’incursions avant la grande bataille, et, petit à petit, la tension des esprits se relâcha, au point que nous dûmes sévir parfois contre des guetteurs négligents.

CHAPITRE III

L’EXPLORATION

Vers la même époque, je mis sur pied mon projet d’exploration et je m’aperçus que j’aimais Martine. Nous montions chaque soir ensemble à la maison de mon oncle, où nous prenions nos repas. Parfois Michel nous accompagnait, mais la plupart du temps il nous y précédait. Je confiais à Martine mes projets, et elle s’était révélée d’excellent conseil. Nous échangions aussi nos points de vue sur nos recherches respectives, et petit à petit, nous en vînmes à échanger des souvenirs personnels. J’appris ainsi qu’elle était orpheline depuis l’âge de treize ans, et que Michel l’avait élevée. Comme il était astronome, et qu’elle était elle-même très douée pour les sciences exactes, il l’avait poussée dans cette voie. Pour moi j’avais eu la chance, étant cousin germain de Bernard Verilhac, d’approcher de près les membres de la première expédition Terre-Mars, et je pus lui fournir sur eux bien des détails inédits. Je fus même photographié par un reporter enthousiaste entre Bernard et Sigurd Olsson comme « le plus jeune membre de l’expédition », ce qui me valut maintes railleries à la Faculté. Pourtant, quand il fut question de me prendre à bord pour le deuxième raid, je refusai, moitié pour ne pas affliger ma mère, encore vivante à cette époque, ce qui était honorable, moitié par simple peur, ce qui l’était moins. Je retrouvai les journaux de l’époque dans la bibliothèque de mon oncle et montrai à Martine la fameuse photo. En revanche, elle me montra un autre cliché, représentant l’assistance à une conférence du chef de la mission, Paul Bernadac. D’un léger trait de crayon, elle encadra, au cinquième rang, un jeune homme et une jeune fille.

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