Francis Carsac - Les robinsons du cosmos

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Depuis le « Robinson Crusoé » de Daniel De Foe qui marqua la naissance du thème, l’histoire de Robinson s’est hissée à la hauteur d’un mythe occidental fondamental. Comme tout mythe, il repose avant tout sur une structure obligatoire. Pour raconter l’histoire de Robinson, quatre « moments » sont indispensables: le naufrage, l’installation, la découverte de « naturels », le sauvetage final. En dehors de ces quatre « passages » nécessaires de l’œuvre, tout peut changer. En variant le décor ou les personnages, on obtient autant de reduplications valables du mythe. Ainsi rien n’oblige Robinson à être solitaire. En envoyant tout un village sur cette île de l’espace qu’est la planète Tellus, Carsac était dans le droit fil du mythe. Mais son œuvre reste proche de celles de Jules Verne ou de Rosny aîné: son Robinson qui se trouve, dès le départ, doté d’un village entier, n’aura aucun mal à se reconstituer une civilisation. Une voiture blindée, un cuirassé ou un champ d’exploitation de pétrole, ne semblent pas lui poser problème. On est ici à l’apogée de la robinsonade triomphante que rien ne limite. Et ce ne sont pas ces étranges Vendredis, sous la forme de centaures extraterrestres, qui sauront nous contredire ! Car l’intérêt primordial de ce roman tient aussi, sans doute, en ceci: il représente l’apothéose d’un mythe. 
D’après Stan Barets (Introduction)

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« Tous les autres: vous êtes condamnés aux travaux forcés pour une période qui ne pourra pas excéder cinq ans terrestres, que vous pourrez réduire par votre conduite. Vous êtes privés de tous droits politiques à vie, sauf action d’éclat au bénéfice de la communauté. »

Il y eut une once de joie dans le groupe, qui craignait d’être frappé bien plus durement.

« Vous êtes de chic types, nous cria Biron.

— La séance est levée. Emmenez les condamnés. »

Le curé alla rejoindre Levrain, sur la demande de celui-ci. Les spectateurs, les uns approuvant, les autres furieux, se dispersèrent. Je descendis de l’estrade, me dirigeai vers Beltaire. Je le trouvai en train de consoler Ida.

« Bon, dis-je à mon oncle. Je comprends pourquoi ils se défendaient mutuellement si bien ! »

Je m’approchai d’eux.

« Où allez-vous loger ? La Ducher loge à la cantine, qu’elle le veuille ou non. Pour vous, c’est différent. Vous ne pouvez songer à retourner au château, à demi détruit et à la merci des hydres. Ici, la place est rare, avec toutes ces maisons démolies. Il faudra aussi vous trouver du travail. La loi interdit la paresse, maintenant !

— Où est-elle inscrite, cette loi ? demanda Ida. Nous voulons être de bons citoyens, et pour cela, il nous faut la connaître.

— Hélas ! Mademoiselle, elle n’est pas encore rédigée. Il y a tout un fatras de textes, dans les procès-verbaux du Conseil. Au fait, vous étiez juriste ?

— Je venais d’achever ma deuxième année.

— Voilà un travail tout trouvé pour vous. Vous rédigerez notre Code. Je vais en parler au Conseil. Quant à vous, dis-je à Beltaire, je vous prends avec moi. Vous m’aiderez dans mon travail de ministre des Mines. Avec votre formation scientifique, vous serez vite un prospecteur tout à fait convenable. Appointements: la nourriture à la cantine et un toit sur votre tête, tout comme moi. »

Michel nous rejoignit.

« Si tu veux engager Beltaire, c’est trop tard, je viens de le faire.

— Tant pis. Je prendrai ma sœur. L’astronomie attendra. Au fait, elle est descendue ici avec Ménard. Il doit nous faire part de ses théories ce soir. »

Je regardai Hélios, haut dans le ciel.

« Ce ne sera donc pas tout de suite ! Dis, Michel, est-ce que cela gênerait ta sœur si cette jeune fille partageait son logement, en attendant que nous lui trouvions autre chose ?

— La voilà. Tu peux toujours le lui demander.

— Fais-le pour moi. Elle m’intimide, ton astronome de sœur !

— Tu as bien tort. C’est une chic fille et qui a beaucoup de sympathie pour toi !

— Qu’en sais-tu ?

— Elle me le dit assez souvent ! »

Et il partit en riant.

CHAPITRE II

L’ORGANISATION

L’après-midi, l’Académie des sciences de Tellus se réunit dans la salle d’école. Ménard devait faire son exposé. Étaient présents Michel et Martine, Massacre, Vandal, Breffort, mon oncle, les ingénieurs, le curé, l’instituteur, Henri et Ida, Louis, mon frère, moi-même et quelques curieux. Ménard monta en chaire.

« Je vais vous exposer le résultat de mes observations et de mes calculs. Nous sommes, comme vous le savez tous, sur un autre monde. Appelons-le Tellus, puisque ce nom a prévalu. Son équateur doit mesurer environ 50 000 kilomètres. L’intensité de la pesanteur à sa surface est à peu près de 0,9 g terrestres ; Tellus possède trois satellites, à des distances que je ne connais encore qu’à peu près. Vers 100 000 kilomètres, le plus petit, Phébé, qui nous paraît le plus gros. Vers 530 000, Séléné, plus gros que notre ancienne Lune, et vers 780 000, Artémis, sensiblement trois fois plus gros en réalité. J’ai d’abord cru que nous appartenions à un système d’étoile double. Il n’en est rien. En réalité Sol, le petit soleil rouge, n’est qu’une grosse planète extérieure, encore à l’état stellaire. Mais, plus loin qu’elles se situent d’autres planètes qui tournent autour d’Hélios, et non de Sol. Celui-ci possède cependant onze satellites au moins. Pour le moment, nous sommes en opposition: quand Hélios se couche, Sol se lève. Mais dans un certain temps, dans un quart d’année tellurienne à peu près, nous serons en quadrature. Nous aurons alors tantôt les deux soleils à la fois, tantôt un seul, tantôt pas du tout — ce qui sera plus commode pour les observations, acheva-t-il avec satisfaction.

« Les jours et les nuits sont et restent égaux. Nous sommes donc sur une planète dont l’axe est très peu incliné sur le plan de son orbite. Comme, d’autre part, la température est modérée, je pense que nous devons être placés vers le 45e degré de latitude nord. En admettant l’hypothèse d’une obliquité nulle, la latitude de l’observatoire serait de 45 degrés 12 minutes.

« Je vais maintenant vous faire part de la seule hypothèse pas trop absurde que je sois arrivé à mettre sur pied. Elle m’est venue à l’idée, en même temps qu’une autre, d’ailleurs, dans les heures qui ont suivi notre arrivée ici.

« Vous savez sans doute que certains astronomes considèrent l’Univers comme une hypersphère — ou plutôt un hypersphéroïde — à quatre dimensions, courbée selon la quatrième, et épaisse, dans cette dernière, d’une molécule, le tout flottant dans un hyperespace que nous ne pouvons concevoir que fort vaguement, par analogie. La majorité des théoriciens considérait même, à un moment tout au moins, qu’en dehors du continuum Espace-Temps, il n’y avait rien, pas même le vide, car le vide, c’est de l’espace. Cette conception m’avait toujours paru indigente et je crois maintenant avoir la preuve du contraire. D’après ma théorie, il y aurait, dans l’hyperespace, une multitude d’hypersphères-Univers, flottant comme pourraient flotter dans cette pièce une multitude de ballons d’enfants. Prenons deux de ces ballons. L’un est notre vieil univers, avec, perdue dans son immensité, notre galaxie et notre système solaire. L’autre est l’Univers enfermant Tellus, dans sa propre galaxie. Pour une raison inconnue, ces deux Univers se sont heurtés. Il y a eu interpénétration partielle des deux continuums, et Tellus et la Terre se sont trouvées au même endroit, à la fois dans un univers et dans l’autre. Pour des causes également inconnues, c’est un fragment de la Terre qui a été chassé dans le nouvel univers: peut-être Tellus a-t-elle aussi perdu quelques plumes dans la rencontre, et nos amis terrestres sont-ils en train de chasser l’hydre dans les plaines du Rhône. Il est une chose certaine, c’est que les deux univers étaient animés d’une vitesse sensiblement égale et de même sens, et que les vitesses orbitales de la Terre et de Tellus étaient à peu près égales. Sans cela, il est peu probable que nous eussions survécu. C’est ce qui explique aussi que la mission interplanétaire où figurait le cousin de Jean Bournat, ici présent, ait pu soupçonner le cataclysme du côté de Neptune et le gagner de vitesse dans leur retour vers la Terre. Il est fort possible que les planètes extérieures de notre ancien système solaire aient été « soufflées » dans cet univers, et dans ce cas je pense avec amusement à la tête que doivent faire mes collègues restés sur Terre. Mais je ne le crois pas.

« Il reste bien des choses mystérieuses. Comment se fait-il qu’il ne semble pas y avoir eu d’interpénétration des espaces au niveau des atomes, ce qui aurait probablement entraîné une fantastique explosion ? Comment se fait-il que le cataclysme se soit borné au transfert d’un fragment de Terre dans ce nouvel univers ? Nous n’en savons rien. Le saurons-nous jamais ? Il est une chose bien troublante aussi, car c’est un hasard inconcevable, c’est le fait que nous soyons tombés sur une planète où la vie protoplasmique est possible. M. le curé y voit la main de la Providence. Qui sait ?

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