Francis Carsac - Les robinsons du cosmos

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Depuis le « Robinson Crusoé » de Daniel De Foe qui marqua la naissance du thème, l’histoire de Robinson s’est hissée à la hauteur d’un mythe occidental fondamental. Comme tout mythe, il repose avant tout sur une structure obligatoire. Pour raconter l’histoire de Robinson, quatre « moments » sont indispensables: le naufrage, l’installation, la découverte de « naturels », le sauvetage final. En dehors de ces quatre « passages » nécessaires de l’œuvre, tout peut changer. En variant le décor ou les personnages, on obtient autant de reduplications valables du mythe. Ainsi rien n’oblige Robinson à être solitaire. En envoyant tout un village sur cette île de l’espace qu’est la planète Tellus, Carsac était dans le droit fil du mythe. Mais son œuvre reste proche de celles de Jules Verne ou de Rosny aîné: son Robinson qui se trouve, dès le départ, doté d’un village entier, n’aura aucun mal à se reconstituer une civilisation. Une voiture blindée, un cuirassé ou un champ d’exploitation de pétrole, ne semblent pas lui poser problème. On est ici à l’apogée de la robinsonade triomphante que rien ne limite. Et ce ne sont pas ces étranges Vendredis, sous la forme de centaures extraterrestres, qui sauront nous contredire ! Car l’intérêt primordial de ce roman tient aussi, sans doute, en ceci: il représente l’apothéose d’un mythe. 
D’après Stan Barets (Introduction)

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Il se retourna à terre, la face tuméfiée. Michel avait été plus prompt que moi.

Il se releva.

« Vous avez frappé un parlementaire, dit-il blême.

— Vous n’êtes pas un parlementaire, mais un salaud. Allez, filez ! »

Il fut reconduit manu militari. À peine avait-il franchi la crête que le deuxième camion arriva. Les chevalets de lancement furent rapidement montés.

« Dans dix minutes, nous ouvrons le feu, dit Beuvin. Quel dommage de ne pas avoir d’observatoire !

— Et ce petit monticule, dis-je désignant, cent mètres derrière nous, une éminence de cinquante mètres de haut à peu près.

— Il est sous le feu de l’ennemi.

— Oui, mais de là, on doit voir même le château. J’ai une vue exceptionnelle. Je vais y aller en emportant ce téléphone. Le fil semble assez long.

— Je vais avec toi, » dit Michel.

Nous partîmes, déroulant le fil. À mi-hauteur, un brusque fracas et des éclats de pierre volant de tous côtés nos apprirent que nous avions été repérés. Nous nous aplatîmes au sol et, contournant la butte, prîmes le versant abrité. D’en haut, on voyait très bien les lignes ennemies. Le petit fortin de la mitrailleuse lourde était relié à l’arrière par une tranchée et flanqué de nids de F.M. Par-ci, par-là, des trous où remuaient des hommes.

« D’après le tailleur, ils devraient être 50 à 60. Mais d’après leur système de fortifications, ils doivent être plus nombreux, » remarqua Michel.

À environ un kilomètre à vol d’oiseau, dans sa clairière à mi-pente se dressait le château. De petites formes noires entraient et sortaient.

« Quel dommage que Vandal ait cassé ses jumelles !

— Hélas ! Nous n’avons plus que des télescopes. C’est puissant, mais peu maniable !

— Tiens, j’aurais dû démonter un petit « chercheur ».

— Tu auras le temps de le faire. Cela m’étonnerait que nous prenions le château aujourd’hui !

— Allô ! Allô ! Nasilla le téléphone. Dans une minute, nous ouvrons le feu sur le château. Observez. »

Je jetai un regard sur notre camp. La moitié des hommes se déployait en tirailleur, juste derrière la crête. D’autres s’affairaient autour des catapultes. Estranges et mon oncle réglaient minutieusement les bâtis lance-fusées. Les camions étaient répartis.

À 8 h 30 exactement, six jets de feu montèrent de notre retranchement. Ils montèrent haut, laissant un sillage de fumée, qui cessa. Les fusées avaient consommé leur charge propulsive. Six petits éclairs s’allumèrent sur la pelouse du château, et se transformèrent en six petits nuages de fumée. Quelques secondes plus tard, les détonations sèches nous parvinrent.

« Trop court de 30 mètres, » signalai-je.

À nouveau, six fusées s’envolèrent. Cette fois, elles firent mouche. L’une explosa en plein sur le perron, et les petites formes s’abattirent. Trois se relevèrent en chancelant et traînèrent la quatrième à l’intérieur. Une des fusées disparut par une fenêtre. Les autres percutèrent dans les murs, sans faire de gros dégâts, sembla-t-il.

« But ! » criai-je.

Coup sur coup, dix-huit fusées s’éparpillèrent ; l’une d’elles frappa l’auto d’Honneger, à droite de la maison, et l’incendia.

« Stop pour les fusées, téléphona Beuvin. Observez les catapultes. »

Trois charges s’envolèrent. Elles manquèrent de peu le fortin.

« Un peu trop long, » signala Michel.

Je le plaquai au sol. Ne pouvant atteindre nos hommes cachés derrière la crête, la mitrailleuse et les F.M. tiraient sur nous. Pendant quelques minutes, nous n’osâmes pas bouger, rasés par un essaim de balles bruissantes. Les obus de 20 mm fouillaient la terre un peu plus bas.

« Heureusement qu’ils n’ont pas de fusants !

— Il faudra aménager ce poste de guet. Descendons un peu. »

La mitrailleuse cessa de tirer, les F.M. se turent.

« Tir de harcèlement sur le territoire ennemi. Observez. »

Les fusées frappèrent au hasard le sol, ou disparurent dans les sapins, sans autre résultat visible que l’incendie d’une meule de paille.

La fusillade reprit, mais cette fois elle visait la crête. Blessé, un de nos hommes se laissa glisser en bas de la pente. Un autre camion était arrivé, portant des fusées de plus fort calibre. Massacre en descendit.

« Attention, feu de catapultes ! »

Cette fois, une charge explosa en plein sur le fortin ennemi. Il y eut des cris de douleur, mais la mitrailleuse continua son tir.

« Supériorité des armes à tir courbe sur celles à tir tendu pour la guerre de tranchées, remarqua Michel. Tôt ou tard, nous démolirons leur cahute, et ils ne peuvent nous atteindre.

— Je me demande pourquoi ils n’ont pas occupé la crête.

— Trop facile à tourner. Tiens, qu’est-ce que je disais !

Attention à gauche, téléphona-t-il. Six hommes rampent par là ! »

Quatre gardes se portèrent vers l’endroit menacé. Le sommet de la crête, battu par le feu des armes automatiques, était devenu intenable pour nous, et le père Boru s’était replié avec ses hommes. Des tranchées ennemies, une trentaine d’hommes surgirent. Ils coururent, se planquèrent.

« Attaque par-devant ! »

Sur la gauche, la fusillade crépitait déjà. Beuvin laissa approcher l’ennemi jusqu’à quinze mètres, puis fit lancer les grenades. Les tubes de fonte bourrés d’explosif remplirent bien leur rôle. Onze morts ou blessés restèrent sur le terrain. Avant que l’ennemi se soit replié, la Winchester du père Boru fit encore deux victimes. Sur la gauche, nous avions un mort et deux blessés, les autres trois morts et un blessé qui fut fait prisonnier. Il avait le bras droit littéralement déchiqueté par des chevrotines, et mourut pendant que Massacre essayait de lui poser un garrot.

Pendant un quart d’heure, les catapultes ne chômèrent pas. Au douzième coup, une charge tomba sur le pied de la mitrailleuse, la réduisant à un silence définitif. Trois F.M. sur quatre furent neutralisés et le dernier s’enraya sans doute, car il cessa de tirer. Nos hommes attaquèrent et, au prix de deux blessés, emportèrent les lignes ennemies, faisant trois prisonniers. Les autres réussirent à s’enfuir.

Pendant que nos éléments de reconnaissance poussaient prudemment en avant, nous arrosâmes le château de fusées. Il y eut une dizaine de coups au but. Avec curiosité, je suivis la trajectoire des six premières du grand modèle. Cette fois-ci, les murs cédèrent, et une aile s’écroula.

Un rapide interrogatoire des prisonniers nous renseigna sur la force de l’ennemi. Ses pertes étaient de 17 morts et de 20 blessés. Il restait comme défenseurs au château environ 50 hommes. Notre première victoire nous rapportait deux fusils mitrailleurs, une mitrailleuse de 20 mm intacte, et des munitions en abondance. Notre petite armée cessa du coup d’être une plaisanterie. En attendant le retour des éclaireurs, nous continuâmes l’arrosage du château, où un incendie se déclara.

Les éclaireurs revinrent enfin. La deuxième ligne ennemie, à 200 mètres du château, se composait de tranchées, avec trois mitrailleuses et un certain nombre de fusils mitrailleurs. Le père Boru, après son rapport, ajouta:

« Je me demande ce qu’ils voulaient faire de toutes ces armes. Ils ne prévoyaient pourtant pas ce qui est arrivé. Il faudra signaler cela à la police.

— Mais, mon vieux, la police, c’est nous maintenant.

— Tiens, c’est vrai. Ça simplifie les choses. »

Beuvin nous accompagna sur la butte, étudia minutieusement le paysage, et fit faire par Michel, excellent dessinateur à ses heures, un croquis des environs.

« Vous restez ici, avec deux hommes et l’artillerie. J’emmène les autres, ainsi que les catapultes et la mitrailleuse. J’emporte trois fusées d’artifice. Quand vous les verrez monter, cessez le feu. La ligne ennemie est sur cette petite crête, en bas de la pelouse. Tirez juste !

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