Theodore Sturgeon - Vénus plus X

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Vénus plus X: краткое содержание, описание и аннотация

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On a volé Charlie Johns. Qui ? Le peuple de Ledom, un monde libre, sans contrainte, sans guerre, sans peur. Un monde sans reproches dont tous les habitants sont bisexués, à la fois mâle et femelle. Bref, le paradis pour Charlie, Homo Sapiens du XXeme siècle ! Jusqu'au jour où il découvre ou il est. Pourquoi il y est. Comment il y est arrivé et ce que sont exactement « ceux-celles » qu'il désigne du nom de vénus plus X.

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Et pourquoi lui ? Il n’était pas agressif. Loin de là. Plutôt joli garçon, un bon sourire, de belles dents, des vêtements corrects. Pas du tout le genre de type à glisser son pied dans la porte. Il l’avait traitée comme une dame qui pourrait avoir besoin de ce qu’il vend. C’est cela qu’il avait cherché à vendre, pas lui-même.

« Tu sais, se dit-elle, si ç’avait été le vrai monstre, le vrai sale type au sourire paillard qui se démanche le cou pour apercevoir la bretelle de votre soutien-gorge et part d’un sifflement admiratif, tu l’aurais éconduit avec gentillesse. Petit sourire, petit mensonge, ni vu ni connu, adieu !

« Mais voilà, se dit-elle, ébahie. La voilà ta réponse ! Il te plaisait, le bonhomme, c’est pour ça que tu as joué les banquises. »

Assise au bord du lit, les yeux fermés, elle caresse un moment cette idée. Puis elle laisse la bride sur le cou à son imagination. Et le type entre. Et le type la touche. Elle l’imagine même ici, dans la chambre, avec elle.

Mais ça n’éveille rien en elle. Vraiment, vraiment pas. Non, ce n’est pas pour ça, pas comme ça, que ce type lui a plu.

— Qu’est-ce que ça veut dire, il me plaît, si je n’ai pas envie de lui ? se demande-t-elle à voix haute.

Il n’y a pas de réponse. C’est une pétition de principe, un article de foi. Si un homme vous plaît, c’est qu’on a envie de lui. Qui donc a jamais entendu parler d’autre chose ?

Les gens ne plaisent pas aux gens, comme ça, pour rien, à moins que. Et si elle n’est pas capable de sentir qu’elle avait envie de lui, c’est que son inconscient lui joue des tours, c’est un de ces comment dit-on déjà ? Enfin, quoi, elle refuse de se le faire savoir à elle-même, voilà tout.

Elle ne veut pas désirer d’autres types que Herb et elle ne peut pas s’en empêcher, même si elle ne veut pas se l’avouer. Elle est bel et bien dégueulasse.

Elle se rejette en arrière sur le lit et se dit qu’on devrait la suspendre par les pouces. Elle se dégoûte.

* * *

Le festin avait lieu au sommet d’une montagne — ou du moins de la plus haute colline que Charlie ait vue jusque-là. Près d’une centaine de Ledom y attendaient déjà quand Charlie, Philos et leur multitude y arrivèrent. Sous un bouquet d’arbres sombres, sur le gazon irréprochable, les aliments étaient disposés à l’hawaiienne, sur des plats faits d’herbes et de feuilles tressées. Aucun fleuriste japonais ne réalisa jamais bouquet plus séduisant que le résultat qu’obtenaient ces gens avec la nourriture. Chaque plat ou panier vert était une création, une harmonie de formes, de couleurs, tous concouraient à une symphonie de parfums.

— Sers-toi, invita Philos avec un sourire.

Ébloui, étourdi, Charlie jeta un regard autour de lui. Les Ledom arrivaient de tous les horizons, traversant les bosquets, se saluant les uns les autres avec des cris de joie. Tous s’embrassaient.

— De quoi ?

— De n’importe quoi. Tout est à tout le monde.

Ils traversèrent les tourbillons de la foule et allèrent s’asseoir à l’ombre d’un arbre. La nourriture s’amoncelait devant eux en petits tas si artistement disposés que Charlie n’eut pas le cœur d’en détruire la symétrie avant que Philos ne lui eût montré l’exemple en se servant.

Un jeune enfant venait dans leur direction, un plateau en équilibre sur la tête. Le plateau portait une demi-douzaine de gobelets en forme de tronc de cône, la base plus large que le rebord. Philos adressa au marmot un signe de la main et il se hâta de venir jusqu’à eux. Philos prit deux gobelets sur le plateau et lui donna un baiser. Il s’en fut en riant. Philos tendit alors l’un des gobelets à Charlie. La boisson qui y était contenue évoquait le jus de pomme avec un arrière-goût de pêche, elle était glacée. Il se mit à manger avec enthousiasme. Les mets étaient aussi succulents que beaux — ce qui ne laissait pas d’être ahurissant.

Quand il fut suffisamment rassasié pour pouvoir se préoccuper d’autre chose que de l’exquise nourriture, il leva les yeux et sentit que la clairière palpitait d’une étrange tension. La musique suspendue comme toujours au-dessus de toutes ces têtes en apportait la preuve indiscutable, elle s’était muée en un murmure extrêmement rythmé. Charlie fut également frappé de constater que bien des convives semblaient plus pressés de nourrir leur voisin qu’eux-mêmes. Il s’informa auprès de Philos.

— Ils partagent, tout simplement. Si tu tombes sur quelque chose de particulièrement bon, ne te vient-il pas l’envie de partager cette expérience avec quelqu’un ?

Charlie se souvint du sentiment de frustration qui s’était emparé de lui quand il avait pris conscience de ne pouvoir montrer à personne la merveilleuse statue de céramique.

— Oui… bien sûr. (Il regarda abruptement son compagnon.) Dis, je ne voudrais surtout pas t’empêcher… Enfin, de te joindre à tes amis.

Une expression étrange se peignit sur les traits de Philos.

— Tu es extrêmement gentil d’y avoir pensé, répondit-il avec chaleur. Mais ta présence ne change rien… De toute manière, je ne ferai rien d’autre… Pas en ce moment. (Charlie se demanda s’il avait bien vu se colorer rapidement le visage et le cou de son interlocuteur. Avait-il rêvé cette rougeur passagère ? Et sinon, que signifiait-elle ? La colère ? Charlie n’avait pas envie de se le demander.)

— Il y a du monde, dit-il après un silence.

— Tout le monde…

— Et, que fête-t-on ?

— Si ça ne te dérange pas, j’aimerais mieux que tu me dises ce que tu en auras conclu, quand ce sera fini…

Un peu perplexe, Charlie répondit :

— D’accord, très bien…

Ils se turent pour écouter. Le murmure géant se faisait de plus en plus doux et de plus en plus rythmé. On y décelait maintenant un véritable staccato et Charlie s’aperçut que nombre de Ledom se frappaient rythmiquement la gorge en chantant pour obtenir cette pulsation étrange de la voix.

La tension devint extrême, comme si chacun se tendait en avant, se tassait sur lui-même, dans l’attente de Charlie ne savait trop quoi…

Et soudain s’éleva comme un clairon une puissante voix de soprano égrenant une cascade de notes, mais une cascade ascendante comme une fusée de feu d’artifice, éclatant en bouquets multicolores avant de retomber. Et la mélodie fut reprise par une autre voix — était-ce une voix lointaine, dans les bois, était-ce au contraire la voix infime d’un tout petit enfant non loin, il était impossible de le savoir. Puis deux ténors prodigieux reprirent la mélodie en la modifiant subtilement jusqu’à ce qu’une voix de basse, celle d’un Ledom enveloppé dans une cape bleue, assis non loin de Charlie, la reprenne à son tour avec trois mesures de retard, en canon. Des voix de plus en plus nombreuses et diverses reprirent la mélodie éclatante qui devint une fugue échevelée qui montait, redescendait, montait encore, dans des arabesques infinies et exaltantes. Pendant tout ce temps, la pulsation rythmique obtenue par ceux qui se frappaient doucement la gorge en cadence ne cessa de s’enfler.

Puis d’un mouvement qui éclata avec la même soudaineté que l’avait fait la voix de soprano, une silhouette nue surgit des bois en virevoltant et monta jusqu’à eux. Le danseur tournait si vite sur lui-même, comme un derviche, que les contours de sa silhouette en devenaient incertains, comme brouillés par la vitesse. Et cependant il évitait d’un pied sûr tous les obstacles. Le Ledom fit un bond gigantesque qui l’amena au centre de la clairière où il retomba à genoux, avant de s’étaler face contre terre, les bras en croix, dans l’attitude de l’adoration, sur le gazon élastique. Il fut suivi d’un autre, puis d’un autre, puis encore un autre. Les bois entiers s’animèrent bientôt du tourbillon des étoffes dont certains étaient revêtus, de l’éclair pâle de la chair nue des autres…

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