Theodore Sturgeon - Vénus plus X

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On a volé Charlie Johns. Qui ? Le peuple de Ledom, un monde libre, sans contrainte, sans guerre, sans peur. Un monde sans reproches dont tous les habitants sont bisexués, à la fois mâle et femelle. Bref, le paradis pour Charlie, Homo Sapiens du XXeme siècle ! Jusqu'au jour où il découvre ou il est. Pourquoi il y est. Comment il y est arrivé et ce que sont exactement « ceux-celles » qu'il désigne du nom de vénus plus X.

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Charlie vit Philos se dresser d’un bond. À son grand ébahissement, il se retrouva lui-même sur pieds, incapable de résister à l’immense lame de fond qui semblait porter tous ces corps de l’avant dans un mouvement d’adoration dansante et unanime. Il lui fallut déployer un effort prodigieux pour ne pas plonger la tête la première dans cet océan. Il recula d’un pas et s’adossa pantelant au tronc d’un arbre. Il craignait trop de finir piétiné par cette foule car il savait ses pieds incapables de suivre les mouvements frénétiques qui l’animaient. Aussi incapable de danser comme ces gens que l’étaient ses oreilles d’accommoder les flots de musique qui les assaillaient, ou ses yeux d’embrasser l’infini spectacle de ces corps dansant devant lui un ballet complexe et inconnu.

Il n’y eut plus, pour lui, qu’une série d’images brèves, frappantes et détachées les unes des autres, comme des instantanés photographiques. Le mouvement d’un torse ; cette tête renversée en arrière, la masse soyeuse des cheveux retombant vers le sol, le corps secoué des tremblements de la transe ; un minuscule marmot se faufilant comme par miracle entre les danseurs frénétiques, sans jamais en heurter aucun ; un autre enfant, le visage extasié, passant de main en main par-dessus les têtes pour se retrouver à l’extérieur du cercle des danseurs. À un moment donné, sans qu’il s’en fût aperçu, le rythme avait dû changer. C’était maintenant un véritable rugissement et, au lieu de se frapper la gorge, les chanteurs martelaient leurs flancs et leur poitrine de coups de poing frénétiques.

Charlie hurlait…

Philos avait disparu…

Une onde parcourut la colline, les bois, la clairière… Quelque chose était en formation, là, quelque chose se créait qui les inondait tous… Il se sentit envahir… C’était aussi palpable que la chaleur qui vous frappe le visage quand vous ouvrez la porte d’un four allumé. Mais ce n’était pas de la chaleur. Cela ne ressemblait à rien de ce qu’il avait connu ou imaginé auparavant… ou peut-être, seul… Non, pas seul, mais avec Laura ! Ce n’était pas l’enthousiasme du rapprochement des sexes, c’était peut-être ce dont la sexualité n’est que l’une des formes d’expression possibles… Et parvenu à ce point culminant, la cérémonie changea de rythme et d’allure sinon de qualité… Les membres, la chair mêlée de tous les adultes forma un cercle autour des enfants — des enfants nombreux, si nombreux — qui s’étaient tous regroupés au centre en une masse compacte. Ils se tenaient debout, illuminés de fierté, du plus grand au plus petit, radieux, tandis que tout autour d’eux, les adultes chantaient leur adoration.

Ils ne chantaient pas pour les enfants, ils ne chantaient pas à propos des enfants. Non, le plus littéralement du monde, ils chantaient les enfants.

* * *

Smitty est venu faire un brin de causette par-dessus la haie mitoyenne, au fond du jardin — c’est d’ailleurs un mur bas de pierres plates. Il se trouve que Smitty est hors de lui, il en a après Tillie pour une vétille. Herb est assis sur une chaise longue sous un parasol rouge et blanc, occupé à lire le journal du soir et lui aussi est furieux, encore que moins gravement que Smith et moins personnellement. Il en a vaguement après tout le monde ; pas après quelqu’un en particulier. Le Congrès ne s’est pas contenté de voter une loi stupide, il en a souligné la stupidité en le faisant malgré un véto présidentiel. En apercevant Smitty, il jette son journal et va à sa rencontre.

— Comment est-il possible, commence-t-il — mais pour lui c’est simplement une remarque préliminaire — que le monde soit tellement plein de sales cons ?

— Rien d’étonnant… (la réponse vient, cinglante), c’est de là qu’ils sortent tous, et nous avec.

* * *

Bien que le soir ne tombât jamais sur Ledom, il fit plus sombre après qu’ils furent tous partis…

Charlie était assis sur la mousse fraîche, les poignets enserrant les genoux, le dos appuyé au tronc d’un olivier. Il se tassa en avant et passa une main sur ses joues. Elles semblaient de cuir rêche tant y avaient séché de larmes… Il finit par se redresser et regarda Philos qui attendait patiemment près de lui.

Comme pour éviter de prononcer un seul mot qui risquerait de gâcher quelque chose pour son hôte, Philos lui adressa un sourire en levant ses étranges sourcils.

— C’est fini ? demanda Charlie.

Philos s’adossa contre l’arbre et, d’un mouvement de la tête, indiqua un groupe de Ledom, trois adultes et une demi-douzaine d’enfants qui débarrassaient les reliefs du festin en chantant joyeusement, à flanc de colline.

— Ce n’est jamais fini, dit Philos.

Charlie réfléchit à cette réponse, à la statue intitulée Le Créateur, et à ce qui avait eu lieu dans cette clairière dont il osait se souvenir et à la musique qui restait suspendue au-dessus de la tête de ces gens, où qu’ils aillent…

Philos demanda doucement :

— Désires-tu toujours me demander de quoi il s’agissait ?

Charlie secoua la tête et se mit sur pieds.

— Je crois que je le sais, fit-il.

— Alors, viens, fit Philos.

Ils traversèrent les champs et les vergers et reprirent la direction des deux grands bâtiments. Tout en marchant, ils devisaient.

— Pourquoi vénérez-vous les enfants ?

Philos rit. Un rire de plaisir, principalement.

— Tout d’abord, c’est que la religion — et pour éviter toute discussion je te donne ma définition : l’expérience mystique ou supra-rationnelle — c’est que la religion, donc, semble bien être un besoin de l’espèce. Et, en même temps, qu’elle ne puisse se passer d’objet. Il n’est rien de plus tragique qu’une personne — ou une civilisation — qui, ressentant le besoin d’adorer, de vénérer, quelque chose ou quelqu’un, ne trouve pas d’objet…

— Pour éviter toute discussion, comme tu dis, je te prends au mot. Mais alors… pourquoi les enfants ?

— Nous adorons l’avenir, pas le passé. Nous vénérons ce qui sera, pas ce qui a été. Nous appelons de tous nos vœux les conséquences de nos actes. Nous gardons sous les yeux l’image de ce qui est malléable et changeant, de ce que nous pouvons améliorer encore. C’est cette capacité d’amélioration que nous révérons en nous-mêmes, tout comme le sens des responsabilités qui en découle. L’enfant représente tout cela à la fois. Et aussi…

Et il s’arrêta.

— Continue.

— C’est quelque chose que tu ne comprendras certainement pas du premier coup, Charlie, ça demande trop de…

— Essaye toujours…

Philos haussa les épaules.

— Tu l’auras voulu : nous adorons les enfants parce qu’il est inconcevable que nous leur obéissions un jour.

Le silence s’installa et ils poursuivirent leur route.

Enfin, Charlie se décida :

— Quel mal y a-t-il à obéir au Dieu que l’on adore ?

— En théorie, aucun. Surtout, comme c’est souvent le cas, quand il s’agit d’un Dieu vivant, et en quelque sorte, connaissable. (Philos s’arrêta, il choisissait ses mots.) Mais, dans la pratique, la main de Dieu dans les affaires humaines est une main morte. Ses dires, ses commandements sont couchés dans un livre et soumis à l’interprétation des Anciens (quels qu’ils soient) — des gens noyés dans le passé, la mémoire encombrée, les yeux bandés, et dont toute la capacité d’amour s’est desséchée depuis longtemps.

Il regarda Charlie et ses yeux étranges, ses grands yeux sombres étaient pleins de compassion.

— N’as-tu pas compris que l’essence même de Ledom, c’est… le passage ?

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