Jean-Christophe Grangé - Congo Requiem

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On ne choisit pas sa famille mais le diable a choisi son clan.
Alors que Grégoire et Erwan traquent la vérité, jusqu'à Lontano, au cœur des ténèbres africaines, Loïc et Gaëlle affrontent un nouveau tueur à Florence et à Paris.
Sans le savoir, ils ont tous rendez-vous avec le même ennemi : L'Homme-Clou n'a pas dit son dernier mot. Chez les Morvan, tous les chemins mènent en enfer.
Une intrigue haletante, rebondissements incessants et imprévisibles, tension constante… Jonglant entre passé et présent, la suite survoltée et diabolique de
tient mieux que ses promesses !

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— Il faut aller vous asseoir, monsieur. Nous allons atterrir.

Erwan s’exécuta en souriant. Il savourait d’être loin de Paris, incognito parmi ces voyageurs de commerce attendus dans des salles de réunion aux murs en plastique et à la moquette épuisée. Le bureau qui l’attendait ne valait guère mieux.

Choc du tarmac. Dehors, la pluie, le froid, le bitume. Sombres retrouvailles. Il avait du mal à se convaincre qu’il débarquait pour la quatrième fois à Brest. Comme les autres passagers, il se jeta sur son portable et vérifia ses messages — rien d’important. Du moins aucun appel de son équipe. Pas même de nouvelles d’Audrey… Son silence l’inquiétait. N’avait-elle rien trouvé à Louveciennes ? Ou au contraire rencontré un problème ? Ou simplement enchaîné ce matin sur l’enquête de voisinage rue de la Tour ?

Il allait l’appeler quand il repéra le visage égaré du lieutenant-colonel Verny derrière les vitres des arrivées. On pouvait encore apercevoir le pansement autour de sa gorge, sous le col roulé — il s’était pris une balle à Locquirec, juste au-dessus du col de son gilet balistique.

À le voir ainsi, dans son éternel ciré noir, Erwan ressentit une détresse furtive. Le dernier des trois mousquetaires : Archambault avait été tué lors de l’assaut, Le Guen, de l’état-major de Kaerverec, avait désormais d’autres chats à fouetter. Seul le gendarme était fidèle au poste. Erwan écrivit rapidement un SMS à Audrey — « Rappelle-moi » — puis fourra son téléphone dans sa poche.

À son sourire inquiet, Erwan comprit que l’officier s’attendait au pire (il ne lui avait pas expliqué la raison de sa visite). Brève poignée de main. Banalités sur le voyage et la météo. Cette fois, il n’était question ni de café ni de Brioche dorée. Le briefing aurait lieu dans la voiture, sur la route de l’UMD.

Erwan se souvenait d’un paysage gris et vert, il avait droit aujourd’hui à la version hivernale, gris de gris. Il pleuvait de la limaille de fer sur les plaines qui semblaient avoir été grattées jusqu’à révéler leur plaque rocheuse. Après la rouille de l’automne, l’hiver scintillait sous l’averse comme du métal poli.

En quelques mots, il résuma l’affaire Katz-Barraire. À la fois rien et beaucoup. Une ombre persistante dans un tableau déjà pas très clair. Cela valait le coup d’approfondir la question. Verny ne mouftait pas, les yeux fixés sur les essuie-glaces qui dansaient sous l’orage. Enfin, les murs aveugles de l’institut Charcot, cernés par des enclos et des douves, se découpèrent sur la lande détrempée.

— Vous les avez prévenus de notre visite ?

— Non, fit Verny. J’aurais dû ?

— Surtout pas.

Ils passèrent les contrôles de sécurité, larguèrent armes et documents d’identité au premier check-point puis gagnèrent l’enceinte de l’UMD.

Verny sortit enfin de son mutisme avant de franchir le seuil d’acier blindé :

— Qu’est-ce qu’on cherche au juste ?

— Aucune idée. Mais plus qu’une réponse, j’espère que ce sera un point final.

95

— Comment avez-vous connu Philippe Hussenot ?

— J’étais son prof à l’université Paris-Descartes, en thérapies comportementales et cognitives.

— En quelle année ?

— 1986 ou 1987, je ne sais plus.

— Quel âge aviez-vous ?

— La quarantaine.

Jean-Louis Lassay les avait fait poireauter près d’une heure. C’était de bonne guerre : Erwan rendait tout au plus au psychiatre une « visite amicale ». Ils étaient installés dans son bureau exigu, bourré de dossiers et de livres qui formaient des murs, paravents, colonnes aux quatre coins de la pièce.

Le toubib était toujours vêtu comme un collégien anglais, blouse blanche ouverte sur gilet preppy et chemise oxford, ce qui offrait un curieux mélange avec ses cheveux gris et sa gueule de vieux play-boy. Pour une obscure raison, le psy avait laissé Verny dehors.

— Quelques années plus tard, vous avez fondé ensemble la clinique des Feuillantines à Chatou. Comment avez-vous obtenu les fonds ?

— Philippe s’était chargé de l’apport. Avec mon expérience, les banques nous ont suivis.

— D’où sortait-il le fric ? De sa femme, Isabelle Barraire ?

Un sourire échappa à Lassay : ce seul nom expliquait ce nouvel interrogatoire — celle par qui le scandale arrivait.

— Isabelle, oui… Elle appartenait au départ au directoire de la clinique.

Ironie du destin : les psychiatres avaient monté leur clinique grâce au fric de celle qui deviendrait une de leurs pensionnaires régulières.

— Ils étaient déjà mariés ?

— Oui.

— À la fin des années 90, vous avez quitté la clinique. Pourquoi ?

— Nous n’étions plus d’accord sur l’orientation à prendre. Philippe transformait les Feuillantines en refuge pour riches névrosés. Je n’étais pas intéressé par ce genre de… business.

Erwan fit un signe vers la fenêtre — au-delà du gazon verdoyant, les barbelés, les portes sécurisées, les vitres blindées.

— Vous préfériez les criminels ?

— Exactement.

— Vous avez vendu vos parts ?

— Quand je suis parti, les Feuillantines ne valaient pas grand-chose. Aujourd’hui, c’est un institut réputé.

— Vous êtes directement venu ici ?

— Non, j’ai dirigé plusieurs services psychiatriques dans le public. En 2005, on m’a proposé ce poste. Une vraie chance.

Erwan faillit faire une remarque cinglante sur les tarés meurtriers. Ne joue pas au con agressif .

— Parlez-moi d’Isabelle. Vous l’avez bien connue ?

— Oui. À la fin des années 80, nous étions amis.

Sans savoir pourquoi, Erwan eut l’idée d’un ménage à trois.

— Vous êtes marié ? demanda-t-il par contrecoup.

— Non. Je ne vois pas ce que vous cherchez.

— Revenons aux Hussenot. Leur couple marchait bien au début ?

— On ne peut pas dire ça. Ils s’aimaient mais la santé mentale d’Isabelle posait trop de problèmes. Isabelle correspondait malheureusement au cliché du psychiatre aussi dérangé que ses patients. Pourquoi ces questions au juste ?

Lassay l’avait accueilli sans la moindre réticence, Erwan lui devait bien cette info :

— Isabelle Barraire est décédée dans la nuit du 17 au 18 novembre dernier.

— Assassinée ?

— Pourquoi cette idée ?

— Vous travaillez bien à la Brigade criminelle, non ?

— Elle s’est fait renverser par une voiture, près de Beaubourg, à Paris.

— Suicide ?

— Non. Simple accident.

— Vous en êtes sûr ?

— Oui, et je ne suis pas ici pour ça. (Malgré lui, il reprenait son ton de flic autoritaire.) Revenons à la santé mentale d’Isabelle. D’après mes renseignements, elle a été plusieurs fois hospitalisée aux Feuillantines.

— Je n’étais pas d’accord. Cela ne me semblait pas, disons… déontologique. Philippe m’a convaincu. Il disait qu’il la soignerait mieux si elle était près de lui. Il avait toujours l’espoir qu’elle puisse reprendre l’exercice de la médecine.

— Mais ça ne s’est pas arrangé.

— Isabelle souffrait de plusieurs psychoses mais le problème majeur était une schizophrénie à tendance paranoïde.

— Comme Thierry Pharabot ?

— Pourquoi me parlez-vous de lui ?

— On y viendra. Continuez.

— Les traitements avaient des résultats aléatoires. D’ailleurs, la plupart du temps, elle ne les suivait pas.

— Pour un psychiatre, Hussenot n’a pas eu beaucoup de flair en l’épousant.

— Qu’est-ce que vous insinuez ? On ne peut aimer que les gens en pleine santé ?

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