Jean-Christophe Grangé - Congo Requiem

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Congo Requiem: краткое содержание, описание и аннотация

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On ne choisit pas sa famille mais le diable a choisi son clan.
Alors que Grégoire et Erwan traquent la vérité, jusqu'à Lontano, au cœur des ténèbres africaines, Loïc et Gaëlle affrontent un nouveau tueur à Florence et à Paris.
Sans le savoir, ils ont tous rendez-vous avec le même ennemi : L'Homme-Clou n'a pas dit son dernier mot. Chez les Morvan, tous les chemins mènent en enfer.
Une intrigue haletante, rebondissements incessants et imprévisibles, tension constante… Jonglant entre passé et présent, la suite survoltée et diabolique de
tient mieux que ses promesses !

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Une planche pour monter à bord. Erwan jouait des coudes pour suivre Salvo. On pilait du manioc, on s’engueulait, on arrimait des caisses sous des bâches plastique. Parmi d’énormes sacs, on essayait de s’installer, de trouver sa place, indifférent au soleil accablant.

Salvo ne cessait de hurler et de surveiller leurs porteurs. Ils rejoignirent la deuxième barge. Tout se passait à l’arrière, expliqua Maillot Jaune. Le Vintimille était poussé et non remorqué.

— Poussé par quoi ?

— C’te question : par un pousseur, tiens ! Trois mille chevaux, quatre hélices ! Un moteur de char d’assaut piqué aux FAZ !

Erwan aperçut enfin l’automoteur. La cabine première se trouvait sur le pont. Les porteurs leur passèrent les bagages : ils ne voulaient surtout pas être embarqués malgré eux. Erwan les paya et les vit s’absorber dans la mêlée pour le match retour.

Il repéra les lieux. Le bateau propulseur se résumait à une coque trapue dont l’étrave était fixée à la première barge par des câbles d’acier serrés par des treuils. En surface, une timonerie surélevée — pour offrir au capitaine une vue d’ensemble. Dessous, dans la cale, les moteurs vrombissants. Entre les deux, la cabine première : une plaque de tôle chauffée à blanc, dans une puanteur de diesel. Pas sûr qu’ils aient décroché la meilleure place, les vibrations de la salle des machines montaient du sol et les crachats du capitaine tombaient d’en haut. Seul point positif : la bâche tendue au-dessus de leur tête.

— T’as une arme ? demanda Salvo, surexcité.

— Oui.

— La montre jamais. Perds pas ton sang-froid, cousin. Sinon, ceux qui voulaient juste te voler auront une raison de te tuer.

Erwan acquiesça mais il ne parvenait pas à prendre ce bazar au sérieux.

— Surtout, faut jamais que t’oublies la règle numéro un ici.

— Quelle règle ?

— Où qu’on s’arrête, on repartira aussi sec.

Son père lui avait déjà expliqué le principe : ça ne lui laissait pas beaucoup de temps pour trouver des témoins et les interroger.

— Une heure maxi, répéta Salvo en tendant l’index puis il désigna l’amont du fleuve : Là-haut, c’est la guerre. Si tu restes à terre, tu meurs.

— Et… les autres ? Ceux qui voyagent avec nous ?

— Eux, c’est pas pareil. Y z’ont fait leur choix. Y vont voir leur famille, y font di bizness, y connaissent. Si un gars comme toi est abandonné, alors y s’f’ra bouffer.

Un grand coup de trompe résonna dans l’air surchauffé. Le barrissement du convoi qui s’apprêtait à lever l’ancre.

36

Toute la matinée, Audrey avait mené des recherches sur Katz pour obtenir les mêmes résultats que Gaëlle. L’analyste n’existait pas. Ni pour l’état civil. Ni pour la Sécurité sociale. Ni pour le service des permis de conduire. Encore moins, bien sûr, au conseil de l’Ordre des médecins ou au registre national des psychanalystes. Les numéros inscrits sur ses ordonnances correspondaient à un autre médecin.

— Il y a plusieurs Éric Katz en Île-de-France, précisa la fliquette, mais ils n’ont rien à voir avec la médecine, hormis un généraliste du nom de Michel Katz, mort en 1991. Il exerçait à Paris, dans le 6 e arrondissement.

— Pas de famille ?

— Pas chez les toubibs. Ton mec est un imposteur. Je me suis renseignée sur ce genre d’arnaques : c’est plus fréquent qu’on ne croit.

Gaëlle s’était fait soigner toute une année par un escroc… Elle se sentait humiliée, presque violée. Comme une femme qui se serait déshabillée des centaines de fois devant un prétendu aveugle.

Elles s’étaient donné rendez-vous au café de la rue Nicolo. Le psy allait bientôt sortir pour déjeuner et elles pourraient le suivre — du moins Audrey, puisque Gaëlle avait toujours ses men in black aux basques.

— Tu vas l’arrêter ?

— Houlà, ma poule, pas si vite. Faut qu’on prouve d’abord qu’il exerce bien en qualité de toubib et qu’il encaisse de l’argent à ce titre.

— Il y a sa plaque en bas de l’immeuble.

— Tu veux l’inculper pour publicité mensongère ?

— Je l’ai payé pendant douze mois.

— En cash, non ?

Gaëlle pressentait déjà les obstacles mais elle devait bien avoir conservé une ou deux prescriptions de sa main. Elle songea aussi au confrère que Katz lui avait conseillé. Un autre arnaqueur ? Elle n’avait même pas conservé ses coordonnées.

— Faut surtout découvrir qui il est vraiment, rétorqua-t-elle. Et pourquoi il a voulu me revoir.

— Il veut sans doute savoir s’il y a plus de fric à tirer de ton côté.

— De ma famille, tu veux dire ?

— De qui d’autre ?

Gaëlle ne répondit pas. Normal qu’Audrey réduise cette histoire à une affaire d’argent mais elle, elle sentait d’autres enjeux. Une sorte de… voyeurisme mental. Katz l’avait sondée, observée, analysée. Maintenant il en redemandait.

— Écoute-moi, murmura l’OPJ en lui prenant la main, ce mec est un amateur. Tant qu’il a affaire à des patients…

— À des gogos, tu veux dire…

— À des personnes vulnérables qui ne se méfient pas, il peut s’en sortir, mais avec des flics au cul, ce sera une autre chanson. Donne-moi une semaine pour le coincer en flag d’abus de confiance.

— C’est pas de ta compétence, si ?

— Non, admit Audrey, je suis de la Crime et je peux rien faire sur ce terrain. Mais on va trouver le meilleur angle d’attaque pour…

— Le voilà.

Katz sortait de son immeuble. Elles réglèrent leurs consommations et se précipitèrent sur le seuil du café. Plan basique : Audrey allait le suivre alors que Gaëlle rentrerait chez elle, tout simplement, escortée par ses anges gardiens.

Mais la fliquette ne bougeait pas, le regardant s’éloigner.

— Qu’est-ce que tu fous ?

— Changement de programme.

Gaëlle comprit son idée :

— Tu ferais ça ?

Audrey sourit. Mains dans les poches de son treillis, gibecière à l’épaule, elle prit la direction du porche de l’analyste :

— On va s’gêner.

Une fois à l’étage, la fliquette sortit de son sac un trousseau de clés qui multipliaient les formes et les crans. Elle observa avec attention la serrure puis sélectionna un modèle dans sa collection.

— C’est quoi ?

— Une bump key , chuchota-t-elle, en l’enfonçant en douceur dans le cylindre.

Un petit marteau se matérialisa dans sa main. D’un coup sec, elle frappa la clé puis la tourna aussitôt, sans la moindre difficulté. La porte s’ouvrit en un déclic. Gaëlle comprit que l’OPJ avait prémédité son coup.

— Comment t’as fait ?

— Une clé de frappe, répondit l’autre en entrant dans le vestibule. C’est un peu compliqué à t’expliquer mais disons que ses crans créent, sous l’effet d’un choc, un vide très bref entre goupilles et contre-goupilles. Pendant ces quelques fractions de seconde, il suffit de tourner la clé pour ouvrir n’importe quelle serrure.

Auprès de cette fille, Gaëlle ressentait un réconfort que ses gardes du corps n’avaient pas été capables de lui procurer. Un seul mot lui venait à l’esprit : pro.

— Reste pas plantée là. (Sans bruit, Audrey referma la porte puis sortit une autre clé qu’elle glissa dans la serrure.) S’il revient, il ne pourra pas ouvrir. Ça nous permettra de nous tirer par la fenêtre.

— Mais il saura que quelqu’un est venu…

— Tant mieux : ça le fera réfléchir.

Elle lui tendit des gants de chirurgien. Sans un mot, Gaëlle les enfila, éprouvant un frémissement, mi-trouille, mi-excitation. Elles avaient franchi la ligne. Il n’y aurait pas de retour en arrière.

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