Jean-Christophe Grangé - Congo Requiem

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On ne choisit pas sa famille mais le diable a choisi son clan.
Alors que Grégoire et Erwan traquent la vérité, jusqu'à Lontano, au cœur des ténèbres africaines, Loïc et Gaëlle affrontent un nouveau tueur à Florence et à Paris.
Sans le savoir, ils ont tous rendez-vous avec le même ennemi : L'Homme-Clou n'a pas dit son dernier mot. Chez les Morvan, tous les chemins mènent en enfer.
Une intrigue haletante, rebondissements incessants et imprévisibles, tension constante… Jonglant entre passé et présent, la suite survoltée et diabolique de
tient mieux que ses promesses !

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— En me soignant à l’œil.

Sur le moment, l’idée lui avait paru bonne — Grégoire avait encore des périodes d’angoisse paralysantes, des hallucinations atroces, des excès de violence incontrôlables.

En réalité, il avait eu cette nuit-là sa pire inspiration.

Michel de Perneke. Le véritable émissaire des enfers.

33

— Ciascuno pensi ed operi a suo talento : e anche la morte non mancherà di fare a suo modo.

« Que chacun pense et agisse à sa guise : la mort ne manquera pas d’en faire autant. » Loïc avait reconnu la citation de Giacomo Leopardi, le poète de Recanati. C’était maintenant un des directeurs de Montefiori — on aurait pu dire « colonel » — qui s’exprimait derrière le pupitre installé près du caveau familial.

L’homme avait ouvert son discours avec cette citation pour rappeler que le disparu, toute sa vie, avait été un « homme libre » — comprendre qu’il avait agi en oubliant la morale, la loi, l’humanité et bien d’autres valeurs qui l’auraient empêché de vaincre les autres, tous les autres. Le grand Giovanni s’était toujours cru au-dessus des lois. Loïc connaissait l’œuvre de Leopardi. Qu’on puisse citer ce champion de la bonté et de la sensibilité dans un tel contexte était un formidable contresens — ou une sournoise récupération intellectuelle. Mais après tout, au bord de la fosse, qu’importait un mensonge de plus ?

Une messe d’une heure à la basilique San Miniato al Monte avait largement amorti la réactivité de l’assistance. Il avait ensuite fallu se battre avec les journalistes pour rejoindre les voitures. Le matin même les unes des quotidiens avaient livré les informations les plus contradictoires, les hypothèses les plus farfelues sur la mort du Condottiere. Ni la famille ni les flics ne s’étaient exprimés.

Et pour cause : personne ne savait rien.

Malgré son état (il avait la gorge gonflée et le nez pris), Loïc appréciait la beauté de la scène. Montefiori avait fait construire au cimetière des Allori un caveau en marbre noir de Golzinne, style Renaissance, dont les lignes pures rappelaient les premiers chefs-d’œuvre de Brunelleschi. Le ferrailleur s’était toujours pris pour un Médicis. Il étrennait l’édifice : les ancêtres de la comtesse étaient inhumés dans la crypte d’un palais florentin, ceux de Montefiori devaient être enterrés dans un terrain vague quelconque.

Le soleil d’hiver donnait sa bénédiction à la cérémonie. Les rayons matinaux rappelaient l’huile dorée qu’on impose sur le front des malades « au nom du Seigneur ». Chacun était vêtu de sombre, ce qui donnait une solennité et une homogénéité à une assemblée qui n’en avait aucune au départ. Aux côtés des vieux mafieux à l’élégance tapageuse, affichant des femmes de trente à quarante ans leurs cadettes, d’autres couples, aristocratiques, proposaient un meilleur équilibre. Loïc admirait en particulier ces épouses qui avaient dépassé la soixantaine : elles s’étaient accrochées, avaient su se rendre indispensables, ou effrayantes, pour rester jusqu’au bout au bras de leur mari — des dures à cuire…

Les discours continuaient. Le tableau avait la somptuosité des scènes de groupe au musée des Offices, les paroles italiennes la musicalité des Symphoniae de Gabrieli. Tout cela lui paraissait merveilleux mais il n’était pas objectif. Shooté aux somnifères, il avait passé l’après-midi de la veille au bord de la piscine avec ses enfants. Ce moment ordinaire — en réalité exceptionnel : il n’avait pas partagé plus d’une heure avec eux depuis des mois — l’avait comblé. Leur vitalité surpassait l’ambiance funeste de la villa — les sœurs qui s’agitaient au téléphone ou pleuraient d’une manière théâtrale, l’ombre de la mère qui errait dans les jardins, Sofia et sa morgue qui ne savait toujours pas quelle attitude adopter face au malheur.

Cosa stai facendo ?

Loïc sursauta :

— Quoi ?

Sofia venait de lui donner un coup de coude. La cérémonie s’achevait. Il fallait lancer une rose à l’intérieur du caveau. Il prit la sienne et pénétra dans le mausolée. Les murs noirs distillaient une tiédeur inattendue. Cette sobriété ne convenait pas au Condottiere. Il aurait mérité un tombeau à l’égyptienne — avec esclaves exécutés, trésors et fresques sur les parois relatant son destin d’exception.

Il lança la fleur sur le cercueil et eut une pensée pour son propre père, là-bas en Afrique. Quel danger le menaçait ? Des tueurs avaient-ils décidé de lui arracher le cœur à lui aussi ?

Quand il ressortit à la lumière, Sofia, tenant leurs enfants par la main, parlait avec un blond gominé qui ne cadrait pas avec l’assistance. Tout de suite, il comprit : un flic. Sofia lui fit signe de le rejoindre, les traits crispés.

Les emmerdements commencent…

34

— Je te présente Massimo Sabatini, ispettore superiore .

Loïc ne se souvenait plus à quoi correspondait ce grade : capitaine ou commandant. En tout cas suffisant pour diriger une enquête criminelle. L’homme confirma qu’il était en charge du dossier Montefiori. Cheveux clairs et laqués, la quarantaine, il avait ce côté décoloré qu’ont parfois les Italiens du Nord, tirant sur l’Allemagne.

Sofia confia Milla et Lorenzo à l’une de ses sœurs et revint vers eux :

— M. Sabatini aimerait nous parler quelques minutes.

— À moi aussi ? demanda Loïc, feignant l’étonnement.

— Nous n’en avons pas pour longtemps, fit le flic en s’inclinant.

La troupe se dirigeait déjà vers la sortie du cimetière. Au-delà des grilles, les flashs crépitaient. L’ ispettore désigna une voie ombragée qui partait dans le sens opposé. Les Montefiori avaient organisé un déjeuner pour une cinquantaine de proches — Loïc n’était pas pressé de s’y rendre.

Ils marchèrent en silence. Les allées rappelaient les ruelles de Pompéi. Du temps stoppé net par la lave et les cendres. Les croix hiératiques, les stèles espacées, les feuilles qui bruissaient dans le vent… Dans la perfection de l’azur, les arbres paraissaient bleus et les sépultures argentées.

Pour l’instant, le service médico-légal et les pompes funèbres avaient battu des records de rapidité : le transfert du corps, l’autopsie puis la restitution à la famille avaient pris moins de quarante-huit heures.

Sofia finit par demander :

— Vous avez des pistes, ispettore ?

— Pas encore. Aucun témoin, pas le moindre indice, et nous ne savons absolument pas où votre père a été… disons agressé. Le lieu de découverte du corps ne signifie rien : nos techniciens scientifiques sont certains qu’il a été transporté.

Sabatini semblait timide et indécis. Ses cheveux huileux lui donnaient l’air d’avoir été pressé à froid.

— Actuellement, reprit-il de sa voix hésitante, nous éprouvons beaucoup de difficulté à établir son emploi du temps et…

— Mon père était un homme très secret.

— Vous-même, vous ne savez pas où il aurait pu se rendre ce matin-là ?

— Je vis en France depuis des années. Demandez plutôt à son épouse. Ou à mes sœurs : elles travaillaient avec lui.

— Ah ? Très bien.

Sabatini s’inclinait, comme pour s’excuser, à chaque fin de phrase. Ses lunettes effaçaient ses sourcils blonds, annulant toute expressivité. Pourtant, à mesure qu’ils marchaient, Loïc sentait autre chose. Ce type jouait un rôle. Une stratégie à la Columbo pour endormir leur vigilance.

— Conservait-il un agenda, électronique ou papier, dans son bureau ? Je veux dire : à la villa de Fiesole ? On n’a rien retrouvé sur lui. Pas même un téléphone portable.

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