Paul Colize - L'avocat, le nain et la princesse masquée

Здесь есть возможность читать онлайн «Paul Colize - L'avocat, le nain et la princesse masquée» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2015, ISBN: 2015, Издательство: Éditions Pocket, Жанр: Триллер, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

L'avocat, le nain et la princesse masquée: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «L'avocat, le nain et la princesse masquée»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Hugues Tonnon est un avocat réputé du barreau de Bruxelles, estimé de tous et quelque peu coincé. Sa spécialité  : les divorces, les séparations douloureuses et les couples qui se défont. C'est à ce vieux garçon maniéré que s'adresse tout naturellement Nolwenn Blackwell, l'envoûtant top model belge qui a jeté son dévolu sur Amaury Lapierre, un capitaine d'entreprise de trente ans son aîné qui lui arrive au menton.
Alors qu'un fastueux mariage se profilait, le riche héritier a été
dans les bras d'une strip-teaseuse au bord de la piscine d'une villa tropézienne. Bafouée,
veut obtenir réparation. Hugues Tonnon flaire la belle affaire. Le soir même, il dîne en sa compagnie et la raccompagne chez elle pour terminer la soirée.
Au petit matin, il se réveille chez lui, victime d'un trou noir éthylique, la police à sa porte  : Nolwenn Blackwell a été assassinée. Il est le dernier à l'avoir vue vivante, mais il ne se souvient de rien. Un malheur n'arrivant jamais seul, le policier chargé de l'enquête n'est autre que l'inspecteur Witmeur que l'avocat a ruiné lors de son divorce pour une histoire de faux seins.
Flanqué d'une journaliste un peu psycho et pas trop rigide, Hugues Tonnon va devoir prendre la fuite, ravaler son cynisme et mener l'enquête.
Matchs de football truqués, mœurs dissolues de la jet-set, investigations policières dernier cri  : Paul Colize, connu pour ses intrigues millimétrées dont les rouages s'imbriquent en autant de fausses pistes et de surprises, nous entraîne dans une folle poursuite de Bruxelles au quartier d'affaires de Johannesburg, de berlines luxueuses en taxis miteux, du Rick's Café de Casablanca à Paris en passant par la frontière algérienne à dos de mulet.
Paul Colize a déjà publié à la Manufacture de livres et chez Folio Policier
, prix Saint-Maur en Poche et
, prix Landerneau polar…
Biographie de l'auteur

L'avocat, le nain et la princesse masquée — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «L'avocat, le nain et la princesse masquée», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Je courus vers le centre de la station. Ma chemise me collait à la peau, un combat de boxe se disputait dans ma poitrine.

Je consultai les panneaux indicateurs.

La ligne 8, Balard dans un sens, Créteil dans l’autre. Autre option, la 13 vers Châtillon-Montrouge ou Saint-Denis Université.

J’optai pour Balard. J’achetai un carnet au distributeur. Je m’obligeai ensuite à marcher d’un pas mesuré et passai le portique.

Cette fois, la chanson d’Aznavour se vérifiait, le quai était presque désert.

J’inspectai le panneau lumineux au-dessus de ma tête. La prochaine rame était attendue dans trois minutes. Les trois minutes les plus longues de ma vie.

À quelques mètres de moi, quelques blacks plaisantaient en se gratifiant de grandes tapes dans le dos. Plus loin, une femme mouchait le nez d’un enfant qui pleurnichait. De l’autre côté, un homme en costume blanc consultait sa montre d’un air soucieux.

Deux minutes.

Un couple débarqua sur le quai en titubant. Il ne faisait aucun doute qu’ils avaient bu et copulé durant une bonne partie de la nuit. Leurs visages étaient marqués par le manque de sommeil et les plaisirs de la chair. La femme était pendue au cou de l’homme. Ce dernier avait passé une main sous son chemisier et lui malaxait les seins.

Une minute.

Trois touristes apparurent sur le quai. L’un d’eux photographia la publicité murale qui annonçait la sortie d’un énième film sur La Planète des singes.

Trente secondes.

Je perçus l’arrivée de la rame dans le fond du tunnel.

Dans le même temps, deux policiers firent irruption sur le quai.

Je pliai le journal — dans le bon sens — et le glissai sous mon bras. Je leur tournai le dos et m’éloignai dans la direction opposée en m’imposant de ne pas prendre mes jambes à mon cou.

Le train passa à ma hauteur dans un grincement strident. Il n’en finit pas de ralentir.

Lorsqu’il marqua l’arrêt, j’actionnai l’ouverture. Quelques personnes descendirent, l’air insouciant. J’eus la sensation désagréable que le regard des policiers était vissé entre mes omoplates. Je grimpai dans le train et me dirigeai vers le fond de la cabine, persuadé qu’une main allait se refermer sur mon épaule.

Le signal de fermeture des portes retentit et la rame s’ébranla. Lentement, je me retournai, redoutant de voir les policiers se diriger droit sur moi, le regard sombre, l’arme à la main. La rame était presque vide. Les gardiens de la paix étaient restés sur le quai.

En revanche, le journal commençait à exhaler des senteurs nauséabondes.

Je ne sais ce qui me prit.

Je poussai un cri digne d’un hooligan en liesse.

20

LE FIL DU RASOIR

Je remontai à la surface dès mon arrivée à Balard et entrai dans une papeterie. J’y choisis une carte postale qui représentait la tour Eiffel et y écrivis quelques mots à l’attention de mes parents.

Chère mère, cher père,

Rassurez-vous, tout se passe bien. Comme vous le savez, je n’ai rien à voir avec cette triste histoire et je m’en vais prouver mon innocence.

Je vous embrasse.

Votre fils qui vous aime.

PS Je ne viendrai pas pour goûter dimanche.

Je pris ensuite le tramway en direction de Cité universitaire d’où je montai dans le RER à destination de l’aéroport Charles-de-Gaulle.

Dès que je parvins à destination, je téléphonai à Albert.

— Moui ?

— Albert, c’est Hugues Tonnon.

— Maître, quel plaisir de vous entendre.

— Où en es-tu ?

— Vous parlez des papiers ?

— De quoi d’autre ?

— J’ai travaillé pendant toute la nuit. J’ai dû retrouver mes marques, il y avait tellement longtemps que j’avais arrêté tout ça.

Sa confession sonnait aussi faux qu’une pièce de trois euros.

— J’admire ton abnégation, Albert. Alors ?

— Tout est prêt, j’attendais votre appel pour vous envoyer mon coursier. Où êtes-vous ?

— À Paris.

Il marqua une pause.

— À Paris ? En France ?

— C’est là que se trouve Paris. Pour être plus précis, je suis à l’aéroport Charles-de-Gaulle, c’est à moins de trois heures de Bruxelles, en voiture.

— Bien, je vais lui demander de prendre le premier train, ce sera plus rapide. Il sera là dans deux heures, maximum. Vous verrez, je vous ai rajouté quelques extras.

— C’est-à-dire ?

— En plus de ce que vous avez demandé, je vous ai concocté une carte Visa. Elle est activée et liée à un compte que j’ai ouvert à la Deutsche Bank, à votre nouveau nom, compte que je peux créditer du montant que vous souhaitez, montant que je vous demanderai de bien vouloir verser en espèces à mon coursier, augmenté de dix pour cent pour mes frais.

Pour un retraité des affaires, il ne perdait pas le nord. En revanche, son initiative tombait à pic.

— Parfait ! Verse vingt mille euros sur ce compte. En contrepartie, je remettrai cette somme en espèces à ton livreur. Plus les frais et le paiement de ton travail, bien entendu.

— Merci beaucoup, maître. Pour mon travail, je vous fais un prix d’ami, deux mille euros.

Je soupirai.

— Tes amis te sont très chers, Albert.

Il ne releva pas.

— Ne vous en faites pas pour la photo qu’il y a sur votre permis de conduire, ils n’y verront que du feu. J’y ai mis celle d’un acteur américain quand il avait dix-neuf ans, je trouvais qu’il y avait un air de ressemblance.

— Soit. Quel nom m’as-tu choisi ?

— Willy Staquet.

Je crus ne pas avoir bien entendu.

— Willy Staquet ? Comme l’accordéoniste qui terrorisait les foules au siècle dernier ?

— Moui. Le meilleur. Vous aimez l’accordéon, maître ?

— Je déteste. Tu n’avais rien de plus aristocratique ?

— C’est un hommage que je tenais à lui rendre. C’est aussi un patronyme passe-partout.

— Je te remercie.

— Vous trouverez aussi une surprise dans l’enveloppe, un petit cadeau de ma part, pour saluer notre fructueuse collaboration.

— Merci, Albert.

Je me rendis ensuite au terminal 2.

Je n’avais pas encore choisi ma future destination, il me fallait me refaire une valise et entrer en possession de mes papiers. Je parcourus les couloirs nez au sol en évitant autant que possible les caméras disséminées dans les recoins du hall.

Je visitai plusieurs boutiques et en ressortis chargé d’une valise Samsonite remplie de pantalons, chemises, pulls, chaussures, sous-vêtements, chaussettes et autres affaires de toilette. Je m’équipai également de quelques paires de lunettes de lecture à faible dioptrie pour me composer différentes physionomies. J’en profitai pour acquérir un iPad et une carte prépayée avec accès 3G.

Je traînai encore une demi-heure dans l’aéroport puis me dirigeai vers l’hôtel Sheraton, lieu du rendez-vous fixé avec le coursier d’Albert.

La façade du palace me faisait penser au Titanic, les cheminées en moins. Le hall était rempli de touristes qui déambulaient en tous sens. Des empilements de bagages perturbaient le passage.

Je me faufilai vers le fond du lobby. Il était meublé de fauteuils en cuir bleu électrique. Une musique lounge jouait en sourdine, ce qui me fit penser aux allées de mon épicerie favorite. Je m’installai, pris l’exemplaire de Die Burger dans ma valise et le dépliai sur mes genoux.

Je n’avais pas encore pris le temps de le parcourir, mais je l’avais débarrassé des débordements que ma semelle y avait laissés. J’étais persuadé que le journal contenait une information clé et je m’étais promis de l’examiner à tête reposée.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «L'avocat, le nain et la princesse masquée»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «L'avocat, le nain et la princesse masquée» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «L'avocat, le nain et la princesse masquée»

Обсуждение, отзывы о книге «L'avocat, le nain et la princesse masquée» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x