Frédéric Dard - La grande friture

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard - La grande friture» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2006, ISBN: 2006, Издательство: Editions Fayard, Жанр: Триллер, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

La grande friture: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «La grande friture»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

C'est l'histoire d'un pauvre diable de flic à la solde maigre. Entrant un soir dans une boîte sordide pour s'abriter de la pluie, il y rencontre une belle et vénéneuse jeune fille avec laquelle il fait une partie de pile ou face. Comme il perd une fortune, il signe un chèque en bois et se laisse aller à puiser dans le coffre-fort d'un vieux grigou assassiné.
Malheureusement, un Rital à la godille l'a vu et le fait chanter…
Que fait le pauvre diable de flic ? Il se défend… et c'est le maître chanteur qui l'a dans le baba !
Là où l'affaire se complique, c'est que la belle a besoin du flic pour accomplir une sale besogne. Et d'ailleurs, elle détient LA preuve qui ne lui laisse aucune chance ni de refuser ni de s'en tirer…
La Grande Friture
la Loupe
Les Éditions Fayard ont décidé de publier les titres de ces romans policiers qui, après leur première publication sous pseudonyme, n'ont pas été réédités.

La grande friture — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «La grande friture», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Il pensa à ce qu’il allait faire de ce fric. D’abord attendre, ne rien changer à ses habitudes budgétaires pour ne pas éveiller les soupçons. C'était déjà assez embêtant d’avoir à porter le matin même plusieurs milliers de dollars à son compte. Si jamais les choses tournaient mal — ce qui, du reste, était fort improbable —, il serait bien en peine d’expliquer la provenance de cette somme. L'argent a toujours une origine et mieux vaut pouvoir donner, à qui le demande, le pedigree du fric que l’on possède…

Enfin, avec un peu de chance, tout se passerait bien.

De l’argent il fit deux parts inégales : l’une destinée à la banque, l’autre à son usage personnel. Il mit la première dans sa poche et s’arrêta, perplexe, avec la seconde à la main. Où serrer ce capital ? Il n’était pas question de le porter aussi à son compte. Alors ? Il le roula dans une feuille d’étain prélevée sur une tablette de chocolat et glissa le petit paquet dans une vasque d'éclairage. C'était une cachette simple et sûre. Il pouvait être tranquille… Et puis quoi, les voleurs ne cambriolent en général pas chez les policiers…

Cette somme, plus tard, lorsque l’affaire serait enterrée, lui servirait à se payer une bagnole neuve. Il rêvait d’une superbe voiture décapotable avec les pneus blancs, la boîte de vitesses automatique, les coussins en cuir rouge. La voiture serait crème. Il achèterait aussi, par la suite, un petit pavillon sur la côte de Floride. Avec tout ça, il deviendrait un petit caïd… À lui, les belles gosses ! Il prit son plus beau costume, noua sa plus chatoyante cravate et partit en sifflotant.

Lorsqu’il fut ressorti de la banque, il se sentit soulagé. La môme Masure pouvait amener son chèque ! Si elle comptait le coincer, elle serait de la revue…

Il hésita sur son emploi du temps. Il n’avait pas à passer au commissariat avant l’après-midi. Rien ne l’empêchait de se payer une petite balade au soleil et d’aller manger un poulet au miel dans un petit établissement sympathique.

Après tout, il était riche.

Chose curieuse, il n’éprouvait pas le moindre remords. Au fond, en prélevant ce fric, il n’avait fait que s’octroyer une prime bien méritée par cette harassante besogne qu’il accomplissait depuis des années. Un flic, ça risque sa peau pour le bien public ; pourquoi n’aurait-il pas droit à une petite compensation ?

Il héla un taxi, se fit conduire dans un établissement coquet, de style maure, où l’on mangeait des spécialités orientales.

Il prit place dans le patio sous le parasol multicolore d’une des tables.

Un serveur aux yeux bridés et au teint olivâtre s’enquit de ses désirs.

Clay consulta la carte.

Il passa sa commande et se renversa dans son fauteuil… Ouf ! Ce que c’était chouette, tout ça… Seulement, cette fortune, il voulait en jouir rapidement. Il fit un rapide calcul. On était en avril… Il n’avait pas pris de vacances depuis deux ans, ayant, l’année précédente, remplacé un copain qui désirait prolonger son repos maladie… Donc, il avait droit à deux mois. D’ici quelques jours, il ferait sa demande à Ox. Pour qu’elle fût agréée, il fallait se mettre bien avec ce gros fumier. Une boîte de ses cigares préférés ouvrirait avantageusement la voie aux négociations.

Si tout déguillait bien, il pourrait partir courant mai… Entre-temps, il choisirait sa bagnole et, dans une maison spécialisée, le bungalow dont il rêvait de se rendre acquéreur. Il regarderait des photographies de construction… Des photos de l’océan… Il voulait un palmier devant sa porte… Il avait toujours rêvé de posséder une petite maison avec des stores en nylon crème et un palmier devant sa porte.

Il se baladerait le long de la côte au volant de sa magnifique bagnole, et chaque soir, il ramènerait à bord une souris différente. Il boirait du whisky de première qualité, porterait des chemises de soie et des costumes sur mesures.

La belle vie ! La belle vie dont tant d’hommes, flics ou non, rêvent et qu’ils ne connaissent jamais !

Il mangea d’excellent appétit, envoya le boy lui acheter un havane gros comme une aubergine et se mit à le fumer voluptueusement.

Il chauffait un verre d’alcool dans sa paume.

— Eh bien, on ne s’en fait plus ! dit une voix dans son dos.

Il se retourna comme si une bête l’eût mordu.

Gloria Masure se tenait debout derrière lui. Elle était encore plus sensationnelle que la veille, dans une robe absolument blanche. Un grand chapeau de paille très clair ombrageait son beau visage qui, ce jour-là, possédait des couleurs de pêche mûre.

Clay ne put cacher son admiration.

— Tiens, une fée en vadrouille ! murmura-t-il.

— Vous m’avez l’air poète, dit la jeune fille. La bonne chère vous réussit. En tout cas, vous êtes plus cordial que cette nuit dans le parc.

— Peut-être parce que vous êtes moins effrontée ? répartit le policier.

Il bougea un siège pour inviter Gloria à y prendre place.

— Alors ? demanda-t-il. On a présenté son petit chèque ?

La jeune fille sourit.

— Non, dit-elle, j’ai téléphoné à votre banque en me réveillant pour demander s’il était approvisionné. Il l’était… Alors votre image ne présentait plus aucun intérêt…

Elle ouvrit son sac, sortit le chèque et y mit le feu. Après quoi elle le déposa sur un cendrier et tous deux le regardèrent brûler en silence.

— Vous êtes une drôle de fille, murmura Clay.

Il pensait que son capital venait de s’accroître sérieusement. Huit mille et des poussières, ça n’était pas à négliger… Voilà qu’il devenait radin, maintenant qu’il avait du pognon !

— Vous êtes vous-même un type assez curieux… Ceci sans vous flatter. Vous êtes policier, n’est-ce pas ?

— Inspecteur au bureau principal de police.

— Ça rapporte !

Il rougit :

— Est-ce pour recommencer vos insolences que vous vous êtes assise à ma table ?

Elle secoua la tête.

— Non, c’est parce que vous me plaisez…

— Vraiment ?

— Oui.

— Qu’est-ce qui vous plaît en moi, le côté casseur de gueules ?

— C'est bien possible, mais je ne le crois pas ; plutôt le côté…

— Dites-le.

Elle le regarda droit dans les yeux.

— Le côté « suspect », acheva-t-elle.

Clay bondit.

— En voilà assez, Miss Masure !… Je ne tolérerai pas que vous continuiez sur ce ton avec moi. Voyez-vous, ajouta-t-il, lorsqu’on fréquente un homme de mon espèce, on s’aperçoit très vite que le flic n’est jamais absent… Si vous faites encore un trait d’esprit de ce genre, je vous fous ma parole que je vous embarque pour outrage à magistrat.

Elle éclata de rire.

— Bigre ! Et où m’embarqueriez-vous ?

— Au poste, parbleu…

— Comme une criminelle ?

— Juste.

— Mais c’est passionnant. Et que s’y passerait-il, au poste ?

— Tout simplement on vous ferait passer devant le tribunal de simple police sous l’inculpation précédemment énoncée…

Les sourcils de la jeune fille se joignirent.

Ses yeux prirent cette expression dure et mauvaise qui y luisait parfois.

— Le juge m’interrogerait ? demanda-t-elle.

— Certes !

— Il me demanderait pourquoi je vous ai traité de policier suspect…

— Parfaitement.

— Je serais donc obligée de lui dire que c’est parce que j’ai joué au simple jeu de pile ou face avec vous dans un tripot, alors que le jeu est interdit… Que je vous ai gagné huit mille dollars et que votre compte contient cette coquette somme…

Elle s’interrompit un instant et, le fixant droit dans les yeux, demanda :

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «La grande friture»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «La grande friture» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «La grande friture»

Обсуждение, отзывы о книге «La grande friture» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x