Marc Elsberg - Zero. Ils savent ce que vous faites

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Zero. Ils savent ce que vous faites: краткое содержание, описание и аннотация

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Londres, de nos jours. Un adolescent est abattu lors d’une course-poursuite. Ce drame conduit Cynthia Bonsant, journaliste au Daily, à enquêter sur les agissements de Freemee, société high-tech américaine spécialisée dans la collecte et l’analyse des données qui promet à ses dizaines de millions d’utilisateurs une vie meilleure grâce à ses applis. Mais dans un monde où réseaux sociaux, sites de e-commerce, caméras de sécurité et objets connectés sont les meilleurs alliés de la surveillance globale, le chemin qui mène à la vérité va se révéler aussi ardu que dangereux.
ILS SAVENT QUI NOUS SOMMES,
OÙ NOUS SOMMES —
ET CE QUE NOUS ALLONS FAIRE.

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« Ils ont décroché le gros lot, je crois », commente l’inspecteur.

Quelques jours plus tard

Les derniers rayons de soleil luttent pour traverser les feuillages au bord du pré et obligent Cyn à fermer les yeux. Elle savoure leur chaude caresse sur son visage. Le mur de pierres contre lequel elle est adossée réfléchit encore la chaleur emmagasinée l’après-midi. L’air frais de la prairie passe sur ses jambes étendues. Un mouton bêle un peu plus loin, deux autres lui répondent. Le troupeau, la tête dans les hautes herbes, broute paisiblement. Puis le silence, de nouveau.

« Tiens. » Viola pose un verre sur la table en bois brut devant sa mère. Elle prend place à ses côtés sur le banc. Elles trinquent, boivent et écoutent les grillons.

« On a encore téléphoné sept fois, et tu as environ cent mails », dit Viola.

Cyn ne répond rien. Les yeux fermés, elle attend le prochain rayon de soleil, mais la fraîcheur du soir commence à se faire sentir. Des amis d’amis lui ont prêté cette maison retirée de Lake District.

Elle ouvre les yeux, regarde sa fille qui porte une nouvelle paire de smartglasses.

« Je ne suis disponible pour personne, dit-elle enfin.

— Je sais. »

Cyn, de retour à Londres, a remarqué que Viola ne portait plus de smartwatch.

« Grâce à la carte de téléphone prépayée, on ne peut pas nous trouver. Puis j’utilise des programmes d’anonymisation sur Internet et je passe par un Mesh.

— Mesh ? répète Cyn, interrogatrice.

— Un réseau libre. Un réseau maillé. Une sorte d’Internet parallèle. Des initiatives privées au niveau local que l’on trouve avant tout dans des endroits où les gens luttent contre la centralisation d’Internet et son flicage, ou alors là où il y a rupture des réseaux de communication traditionnels. Ils ne sont infiltrés ni par les services de renseignement ni par les publicitaires. »

Comment sait-elle ce genre de choses ?

« Mais ne crois pas qu’on ne puisse pas te trouver ici ! Mesh ou pas ! »

Elle désigne la vieille Vauxhall à côté de la maison avec laquelle elles sont venues. Un véhicule d’une époque où les voitures étaient conduites par de vrais chauffeurs et où le passager regardait l’itinéraire sur une carte. Un véhicule sans GPS ni électronique, prêté par les mêmes amis d’amis.

Cyn avait dû rester deux jours encore à New York, jusqu’à ce que la police la relâche. En raison du nombre d’interviews pour lesquelles on la sollicitait, elle aurait pu rester une semaine de plus, mais elle voulait absolument être présente à l’enterrement d’Eddie.

Les enquêteurs cherchent maintenant les hommes que l’on voit sur les enregistrements de la caméra. Ils ont pu, en reconstituant leur emploi du temps, trouver différents indices, tels un visage non dissimulé, une plaque d’immatriculation ou encore d’autres objets sur lesquels ils ont retrouvé des empreintes digitales. Deux ont déjà été arrêtés, trois sont encore en fuite. La police a également analysé les liens entre EmerSec et la petite compagnie de sécurité. Henry Emerald a bien sûr nié tout lien entre EmerSec et les événements autour de Freemee. De même qu’Erben Pennicott a rejeté en bloc toutes les allégations. Mais les médias comme l’opposition, réveillés par Cyn, lui demandent des comptes.

« La baisse du nombre d’utilisateurs Freemee continue, dit Viola. Ils en ont perdu un quart. Pas étonnant après le Tchernobyl des big data, comme tout le monde l’appelle depuis ton article. »

Carl Montik a reconnu avoir mené une expérience, sans pour autant en donner tous les détails ni son étendue réelle. Il nie, bien entendu, tout lien ou toute responsabilité avec les trois mille morts.

« Tu ferais quoi si tu apprenais que tu étais l’une des cobayes de Freemee ? demande Cyn.

— Je ne sais pas, répond Viola.

— As-tu envie de le savoir, d’ailleurs ?

— Je… Je m’en suis beaucoup servie, mais c’est fini maintenant.

— Quoi ?

— Maman ! Combien de fois en a-t-on parlé depuis ton retour ? Freemee, c’est du passé ! Il y a des enquêtes en cours dans plusieurs pays, la mère d’Adam et d’autres ont porté plainte.

— Oui, mais d’autres entreprises vont prendre le relais.

— Comme Will Dekkert, par exemple. Avec quelques collègues, ils ont démissionné de Freemee. Ils lancent un projet open source d’évaluation des données. Ainsi, chacun peut accéder aux codes.

— Je sais. Il m’en a parlé avant mon départ. Il pense qu’on ne peut revenir sur l’exploitation des données, mais qu’ainsi tout le monde peut donner son avis sur la manière dont il voudrait voir évoluer la société.

— En théorie… Dans la pratique, il faut qu’ils sachent coder.

— Quoi qu’il en soit, c’est l’opportunité d’un contrôle libre et public…

— Will a envoyé plusieurs mails. Il veut que tu rejoignes le projet.

— Je ne sais pas… Ai-je envie d’un monde où tout est rendu public en temps réel, sans secret ni surprise ? Un monde où tout est marchandise ?

— Ça existe déjà depuis longtemps, maman ! Le tout est de savoir qui en profite. Les services secrets et quelques multinationales ou alors nous tous ?

— Pour l’instant, je reste où je suis.

— T’as bien raison. Tu verras plus tard, on t’a fait suffisamment de propositions. As-tu démissionné du Daily ?

— À New York. Il était plus que temps, dit-elle en souriant.

— Zero a posté une nouvelle vidéo, tu veux la voir ?

— Non. Je savoure le calme. »

Une légère brise souffle dans la cime des arbres. Le ciel nocturne derrière les feuillages est encore clair. Au loin, Cyn aperçoit le scintillement de la première étoile.

À moins que ce ne soit un satellite qui les observe de là-haut.

ArchieT:

Scénario : dans vingt ans, la majorité des gens sont surveillés en permanence et leur vie leur est dictée par des logiciels.

Submarine:

Tu veux dire que les logiciels savent mieux que moi le boulot, le partenaire ou le sport qu’il me faut ?

ArchieT:

Oui. Mais tu continueras à croire que les décisions des algorithmes sont les tiennes.

Nachteule:

Et qui dirige le programme ?

Teldif:

Plus personne. Tout du moins, pas quelqu’un de réel. Les logiciels sont si complexes qu’on ne peut plus les cerner complètement.

Snowman:

Ainsi, à l’avenir, des programmes décideront de nos décisions. Alors tous les gens qui les prennent pour nous dans nos sociétés contemporaines deviendront superflus : politiques, patrons…

Peekaboo777 :

Arrête ! Tu vas me faire vomir !

Postface et remerciements

Depuis la publication de la version originale en langue allemande de Zero, en mai 2014, beaucoup de choses se sont produites. Une semaine après la sortie du livre, Facebook a rendu publique l’expérience menée sur 800 000 utilisateurs au cours de laquelle le réseau social modifiait leur fil d’actualité, manipulant ainsi les émotions des utilisateurs, sans qu’ils ne le remarquent ni n’en sachent rien. À la suite de cela, d’autres entreprises ont également affirmé avoir mené de telles expériences. Nous ne saurons probablement rien au sujet d’autres tentatives équivalentes.

Tandis que je travaillais à ce livre, les entreprises comme Freemee n’étaient que pure science-fiction. Depuis le milieu de l’année 2014 cependant, de très nombreuses sociétés visant à permettre la gestion et la collecte des données individuelles ont vu le jour. Reste à savoir si elles pourront faire le poids face aux voleurs de données établis.

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