Marc Elsberg - Zero. Ils savent ce que vous faites

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Zero. Ils savent ce que vous faites: краткое содержание, описание и аннотация

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Londres, de nos jours. Un adolescent est abattu lors d’une course-poursuite. Ce drame conduit Cynthia Bonsant, journaliste au Daily, à enquêter sur les agissements de Freemee, société high-tech américaine spécialisée dans la collecte et l’analyse des données qui promet à ses dizaines de millions d’utilisateurs une vie meilleure grâce à ses applis. Mais dans un monde où réseaux sociaux, sites de e-commerce, caméras de sécurité et objets connectés sont les meilleurs alliés de la surveillance globale, le chemin qui mène à la vérité va se révéler aussi ardu que dangereux.
ILS SAVENT QUI NOUS SOMMES,
OÙ NOUS SOMMES —
ET CE QUE NOUS ALLONS FAIRE.

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— Disons ça. » Il hausse les épaules. « On nous a dit que vous étiez là. Puis nous avons reçu quelques photos. » Il regarde dans son téléphone. « Oui, on dirait qu’elles proviennent de caméras. Il y en a partout. Peut-être aussi des gens qui vous ont vue avec leurs smartglasses.

— Écoutez-moi », les prie-t-elle. Elle a l’impression d’être toute nue. « Je dois vous confier quelque chose d’important. J’ai ici… » Elle tapote son sac.

Les fonctionnaires dégainent illico. Elle éloigne les mains de son corps. Ils se jettent sur elle, la plaquent au sol et lui font une clef de bras.

« Non, non ! hurle-t-elle. Je ne suis pas armée ! Dans mon sac, il y a une clef USB avec une vidéo que vous devez à tout prix visionner ! Ou des collègues à vous qui savent ce dont il s’agit ! Il s’agit de centaines, peut-être de milliers de morts ! »

Les policiers n’en ont que faire.

« Vous pourrez dire tout ça à nos collègues », assène sèchement le policier. Ils palpent la journaliste, la relèvent et reprennent leur route.

Ils ne m’ont pas menottée, c’est déjà ça.

La poigne de l’homme, en revanche, lui coupe le sang.

« J’avais plusieurs copies de cette vidéo, continue-t-elle. Dans mon hôtel, sur un ordinateur. Elles ont toutes disparu. Il doit encore y en avoir une au Daily. Vos collègues doivent faire une enquête ! »

Lorsqu’ils sont dehors, la lourdeur de l’air les assaille. Personne ne leur accorde la moindre attention. Cyn a l’impression de jouer dans un film de gangsters. Sur la route, pare-chocs contre pare-chocs, d’interminables files d’automobiles, dont de nombreux taxis. De la vapeur monte d’une bouche d’égout. Quelques mètres plus loin, des ouvriers en tenues orange s’affairent autour d’un trou dans la chaussée. Une voiture de police est garée tout près et ils se dirigent vers elle.

« Tu comprends de quoi ils parlent ? » demande Carl à Joaquim dans ses lunettes alors qu’il tente d’obtenir le son au moyen des smartglasses de six passants alentour.

« Non, il y a beaucoup trop de bruit ! »

Ceux qui filment sont trop éloignés pour que l’on puisse comprendre ce que racontent Cyn et les policiers. Ils sont sur le point d’arriver à la voiture lorsqu’une berline s’arrête soudain en double file, empêchant les fonctionnaires de monter dans leur véhicule.

« Oh ! s’écrie Carl.

— Ça sent les embrouilles », fait Joaquim.

En effet, le policier peste contre le chauffard. Deux hommes et une femme en costume noir sortent de l’auto. Il lâche le bras de la journaliste, dit quelque chose à sa collègue et se dirige vers les inconnus qui encerclent la voiture de patrouille.

Le regard de Carl va et vient sur la scène, il tâche de comprendre ce qu’il se passe devant Grand Central. L’un des hommes en costume sort une carte, la tend au policier qui l’inspecte et la lui rend. À contrecœur, il les conduit vers Cyn et sa collègue.

« Et c’est qui, eux ? »

« FBI, annonce la femme à Cyn. Venez avec nous. »

Simultanément, la main de la policière se resserre sur son bras. L’air interrogateur, Cyn regarde les deux femmes, tandis que le policier tente d’appeler ses supérieurs.

« Décidez-vous, que voulez-vous de moi ?

— On vous le dira bientôt », répond la fonctionnaire du FBI d’un ton désagréable.

« Et si je ne venais pas ?

— Vous n’avez pas le choix, rétorque-t-elle abruptement.

— Ces deux-là ont l’air de penser différemment. » Cyn désigne le policier new-yorkais. Cette rivalité entre les fédéraux et les locaux existe donc vraiment ? Comme dans les films ? « Vous m’emmerdez à la fin », dit-elle catégoriquement. « Je ne vais nulle part tant que je ne sais pas pourquoi. Ou alors, je suis arrêtée, c’est ça ?

— C’est ça, oui, répond la femme du FBI. On vous soupçonne de terrorisme.

— Mais c’est une blague ? »

Le policier est de retour, il s’adresse aux fédéraux.

« Elle vient avec nous. Homicide.

— Pardon ? s’écrie Cyn. Et j’ai tué qui ?

— Chander Argawal », grogne-t-il.

Chander ? Il est mort ?

Choquée, Cyn voit les fonctionnaires du FBI tenter de l’attraper. Plus rapide que sa propre ombre, le policier new-yorkais les tient à distance alors que sa collègue se décide à l’aider. L’instant d’après, la journaliste ne peut plus distinguer qu’une mêlée de têtes et de bras, un entrelacs de membres, les insultes fusent, les ordres, la radio de la voiture qui grésille et une sirène qui semble provenir de Grand Central.

Le choc qu’elle a eu en apprenant la mort de son amant se transforme soudain en courage. L’attention des fonctionnaires est détournée par la sirène de la gare d’où s’échappent des flots de voyageurs. Rapidement, elle regarde autour d’elle, cherche refuge dans la foule qui vient remplir les trottoirs, puis elle s’éloigne le plus discrètement du monde. Elle a peut-être parcouru sept ou huit mètres lorsque les fonctionnaires, débordés par des nuées de personnes, prennent conscience de sa fuite. Cyn se met à courir. Puis lui revient ce que lui a dit le policier à propos des caméras, omniprésentes, et des passants portant des smartglasses.

Elle n’a aucune chance.

Que faire ? Que faire ?

À quelques pas d’elle, un ouvrier sort d’une ouverture dans la chaussée.

Recherchée pour actes de terrorisme et homicide. Par le FBI et la police de New York. Stupide ! Mais après tout ce qu’elle a lu, vu ou entendu sur les deux organisations, elle ne tient pas à tomber entre leurs mains.

Où aller ? En dessous, comme Zero à Vienne !

Elle enjambe les barrières du chantier, jette un rapide coup d’œil dans l’abîme qui paraît sans fond, mais dont la paroi est équipée d’une échelle. Avant que les ouvriers ne puissent réagir, elle est déjà sous terre. Elle se laisse tomber plutôt qu’elle ne descend, les barreaux de l’échelle, rouillés, lui égratignent les mains et les cris des ouvriers se transforment en un écho infini.

Plus elle descend, plus il fait sombre et chaud. Elle glisse, n’a plus d’appui. Elle voit s’approcher le fond qui ouvre sur une canalisation plus importante, à trois mètres seulement.

En regardant vers le haut, elle distingue les silhouettes de ses poursuivants. Elle se laisse tomber, la réception est rude, mais elle se relève aussitôt. La canalisation, de trois mètres de diamètre, part dans deux directions. À intervalle régulier, des puits de lumière viennent percer la pénombre. Elle court. Le sol est sec, l’air humide.

Combien sont-ils à descendre derrière elle ? s’inquiète Alice. En plus des fédéraux et des flics new-yorkais, il y a là deux autres gars, puis d’autres encore. Le trou a aspiré une partie des gens quittant Grand Central. À proximité du chantier des inconnus s’amassent, attendant leur tour pour descendre, vissés à leurs smartphones ou portant des smartglasses. Les ouvriers ont renoncé à contenir la foule, ils observent la scène, décontenancés. Sur ses lunettes, Alice a ouvert onze fenêtres relayant la traque. Elle ne peut, bien entendu, les voir toutes en détail. Elle est absorbée par les informations. De temps à autre, tout de même, elle jette un coup d’œil dans le restaurant. Aucun des clients ne retient son attention. Elle ôte ses lunettes pour les ranger dans son blazer, puis prend son sac à main et se rend aux toilettes. Elle regarde autour d’elle. Elle connaît l’endroit, propre et ordonné. Chaque W.-C. est une forteresse aux murs épais, on ne peut regarder ni par-dessous ni par-dessus. Elle entre dans une cabine et s’assoit sur l’abattant. Elle ouvre son sac à main, d’où elle sort son Raspberry Pi, un petit clavier et un mini-écran. Elle lance une connexion anonyme et sécurisée à l’aide de cet ordinateur de poche.

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