Marc Elsberg - Zero. Ils savent ce que vous faites

Здесь есть возможность читать онлайн «Marc Elsberg - Zero. Ils savent ce que vous faites» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2016, ISBN: 2016, Издательство: Éditions Pirahna, Жанр: Триллер, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Zero. Ils savent ce que vous faites: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Zero. Ils savent ce que vous faites»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Londres, de nos jours. Un adolescent est abattu lors d’une course-poursuite. Ce drame conduit Cynthia Bonsant, journaliste au Daily, à enquêter sur les agissements de Freemee, société high-tech américaine spécialisée dans la collecte et l’analyse des données qui promet à ses dizaines de millions d’utilisateurs une vie meilleure grâce à ses applis. Mais dans un monde où réseaux sociaux, sites de e-commerce, caméras de sécurité et objets connectés sont les meilleurs alliés de la surveillance globale, le chemin qui mène à la vérité va se révéler aussi ardu que dangereux.
ILS SAVENT QUI NOUS SOMMES,
OÙ NOUS SOMMES —
ET CE QUE NOUS ALLONS FAIRE.

Zero. Ils savent ce que vous faites — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Zero. Ils savent ce que vous faites», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

« Puis vous lui avez raconté votre histoire », poursuit-elle.

Entre-temps, l’identité d’Alvin Kosak sera publiée.

Elle ne comprend pas ce que lui dit Takisha à cause d’Anthony qui ne cesse de lui murmurer des choses : « Nous avons deux millions et demi de spectateurs ! Et nous sommes en ligne avec Alvin Kosak ! Il est prêt à rejoindre notre direct ! »

Cyn le regarde avec de grands yeux. « Qu’est-ce que je dois faire :

— Improvise ! Dis-lui que nous avons une surprise pour nos spectateurs et qu’Alvin est en direct chez nous ! »

Elle s’exécute. Son interlocutrice n’a pas l’air vraiment étonnée, elle est plutôt du genre flegmatique. Alvin Kosak apparaît dans le champ de vision de Cyn. Son visage est déformé par la caméra d’un smartphone.

« Chères spectatrices, chers spectateurs », fait-elle non sans emphase. « Alvin Kosak ! L’homme qui a interviewé Takisha Washington. Alvin Kosak, êtes-vous Zero ?

— Moi ? Non. » Il plisse le front. « Je n’ai rien à voir avec Zero. Hormis le fait que… qu’il… ou ils étaient peut-être plusieurs… Bref, on m’a appelé… Bonjour, madame Washington !

— D’où vous a-t-il appelé ? demande Cyn.

— Comment je le saurais ? »

Chander, à ses côtés, tape comme un possédé sur sa tablette, tandis qu’Anthony s’entretient à voix basse avec Takisha Washington et ses avocats.

« Pourquoi Zero vous a-t-il appelé ?

— Il voulait que je lui raconte mon histoire.

— Votre histoire ?

— Oui, nous avons parlé ensemble à plusieurs reprises. La dernière fois, c’était deux jours avant que je rencontre Mme Washington. Zero m’a dit aussi que les médias ne tarderaient pas à se mettre en contact avec moi.

— Les médias ? » Cyn s’arrête une seconde. « Il savait que les médias allaient vous appeler ?

— Oui, il l’avait prévu. »

Quelque peu désemparée, elle louche en direction de son chef. Il hausse les épaules, ne sait que lui dire et l’invite à continuer, d’un geste de la main.

« Et… et qu’a-t-il dit encore ?

— Que je devais prendre un vol pour Philadelphie et interviewer Mme Washington. Il m’a fait un virement pour les billets et pour me payer. Puis il m’a envoyé un mail avec un lien pour téléverser ma vidéo. Il m’a dit aussi de me faire passer pour Don Endress.

— Et vous l’avez fait ? Comme ça ?

— Je n’avais rien d’autre à faire, et j’avais besoin d’argent. Et puis il m’a dit que je serais connu de tout le pays, et que je pourrais rapidement avoir un nouveau job. Ça, je ne l’ai pas cru. Mais je n’avais rien à perdre. »

Cyn décide de suivre son instinct. Kosak n’est pas un interlocuteur particulièrement charismatique, mais quelque chose la rend curieuse dans son histoire.

« Un nouveau boulot ? Vous avez perdu le vôtre ?

— Oui, c’est pour ça qu’il m’a contacté. Il a lu mon ancien blog. Le seul, peut-être, à l’avoir lu… »

Tandis qu’il parle, elle voit clair dans le jeu de Zero.

« Et il vous a annoncé notre appel ? »

Zero savait que Kosak serait identifié par le média auquel il comptait transmettre sa vidéo. Il l’a envoyé chez Takisha pour qu’on le trouve.

« Il disait que je devais également raconter mon histoire. Qu’ainsi plus de gens encore regarderaient. »

Anthony esquisse un sourire de reconnaissance. Il lève la main en l’air, les doigts dépliés tout en articulant silencieusement le mot « millions » et en écarquillant les yeux. Cinq millions de téléspectateurs ! L’histoire se répand comme une traînée de poudre. Il ferme son poing en signe de triomphe. Cyn lui adresse encore un coup d’œil. Doit-elle continuer ? Il acquiesce.

« Expliquez-nous donc votre histoire, s’il vous plaît.

— J’avais un magasin vintage à Cincinnati. Des belles choses, pas des trucs de mauvaise qualité. Chez moi, on trouvait les plus grandes marques. Prada, Gucci, tout, et neuf. Ou presque.

— Une friperie où les gens aisés revendaient leurs affaires lorsqu’ils avaient besoin d’argent ?

— Non. Ils n’avaient pas besoin d’argent mais de place dans leurs armoires pour les nouvelles collections. » Il se gratte le nez. « Je préfère qu’on parle de vintage. Ce n’était pas une cambuse miteuse où s’accumulaient des fringues sentant la poussière ou la naphtaline. Vous comprenez ? »

Elle comprend. Même si ses finances ne lui permettent nullement de fréquenter ce genre de lieux.

« Les affaires marchaient bien. On avait plein de clients, et puis… »

Kosak approche de la caméra son visage aux reflets jaunes et aux yeux cernés. « Il y a un an, j’ai remarqué qu’il y avait moins de monde au magasin. Je me suis dit que ça passerait, qu’ils reviendraient après Thanksgiving. Noël, c’était la période la plus importante de l’année. Mais ils ne sont pas revenus. Mon chiffre d’affaires s’est écroulé. À la mi-décembre, j’ai commencé à paniquer… »

Cyn éprouve des difficultés à se concentrer sur Kosak. Elle voudrait qu’il pose son smartphone, de manière à ce que l’image cesse de bouger. Mais elle ne veut pas l’interrompre.

« La page Facebook du magasin était très visitée. J’avais aussi un blog, un compte Twitter avec des milliers de fans, des interactions avec eux, etc. J’avais également un gros carnet d’adresses auquel j’envoyais des mails quotidiens. Rien ne m’a aidé. Rien ! Comparé à l’année précédente, j’avais 70 % de recettes en moins. Ce genre de choses tue un commerce. Je me suis dit qu’il y avait peut-être un concurrent quelque part. J’ai fait des soldes, des promotions, etc. J’ai baissé mes prix. Mais ça non plus, ça n’a rien changé. Certains jours, j’étais seul dans le magasin. Pas un chat. »

L’image se brouille, puis il continue.

« Une semaine avant Noël, j’ai rencontré un ancien client fidèle dans la rue. Je lui ai demandé, tout naturellement, comment il se portait. Il avait l’air embarrassé, m’a dit qu’il avait déménagé et qu’il ne venait plus que rarement dans le coin. J’en ai rencontré d’autres. Tous avaient une bonne raison pour ne pas être venus me voir depuis des lustres. Certains m’ont promis de revenir. Aucun ne l’a fait. Au printemps, j’ai mis la clef sous la porte. C’était fini. Ma capacité d’emprunt a brutalement baissé, j’ai dû déménager dans un studio et je ne sais pas combien de temps je pourrai y rester. Je vais peut-être devoir bientôt dormir dans ma voiture. »

Il fronce le nez.

« J’ai pensé que j’avais fait un truc à l’envers. Jusqu’à ce jour où j’ai rencontré un autre ancien client par hasard dans un bar. Nous nous sommes mis à causer, à boire. Vous voyez, in vino veritas , comme disaient les Romains, même si c’était de la bière. Je lui ai dit que j’avais dû fermer boutique. Puis je lui ai demandé pourquoi il avait cessé de venir. Il a commencé par me sortir toutes sortes d’excuses avant de me dire la vérité. Il avait commencé à utiliser un nouveau programme, Freemee, dont il était ravi. »

« Je le savais ! » soupire Carl.

« Certes, j’en avais entendu parler », continue de raconter Kosak, dont le visage est diffusé en énorme sur le mur d’écrans du bureau de Will. « Mais je n’avais pas vraiment regardé de près. »

« Ben t’aurais dû », souffle Carl.

« En résumé, il m’explique que le programme lui donne des conseils pour améliorer son existence… »

Carl range ses stylos sans détourner le regard de l’image.

« … pour gagner plus de fric, avoir plus de succès auprès des femmes. À croire qu’il voulait devenir Mister Univers ! Il était enthousiaste. Mais moi, ça me faisait penser à une secte. »

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Zero. Ils savent ce que vous faites»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Zero. Ils savent ce que vous faites» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Zero. Ils savent ce que vous faites»

Обсуждение, отзывы о книге «Zero. Ils savent ce que vous faites» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x