Marc Elsberg - Zero. Ils savent ce que vous faites

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Zero. Ils savent ce que vous faites: краткое содержание, описание и аннотация

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Londres, de nos jours. Un adolescent est abattu lors d’une course-poursuite. Ce drame conduit Cynthia Bonsant, journaliste au Daily, à enquêter sur les agissements de Freemee, société high-tech américaine spécialisée dans la collecte et l’analyse des données qui promet à ses dizaines de millions d’utilisateurs une vie meilleure grâce à ses applis. Mais dans un monde où réseaux sociaux, sites de e-commerce, caméras de sécurité et objets connectés sont les meilleurs alliés de la surveillance globale, le chemin qui mène à la vérité va se révéler aussi ardu que dangereux.
ILS SAVENT QUI NOUS SOMMES,
OÙ NOUS SOMMES —
ET CE QUE NOUS ALLONS FAIRE.

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— Grand bien leur fasse, constate Anthony. Mais nous, ça nous apporte quoi ?

— Tout un tas de choses. Si nous nous montrons suffisamment adroits. Nous allons simplement faire un peu de social engineering.

Social quoi ?

— 3D Wonder Vision est située aux États-Unis, explique Chander en souriant à Cyn. Je vais appeler leur service client. »

Chander connecte Cyn, Jeff et Anthony afin qu’ils ne perdent rien de sa conversation. Au bout de quelques tonalités, une voix masculine avenante déroule une formule de politesse.

Un callcenter quelconque, se dit Cyn. En Inde, d’après l’accent de son interlocuteur.

« Bonjour », répond Chander sur le même ton avenant. « J’ai un service à vous demander. Il y a quelque temps, j’ai enregistré ma copie de 3DWhizz. Pour les impôts, j’ai besoin de la facture, et je l’ai perdue. Auriez-vous la gentillesse de m’en adresser une copie ? » Sans laisser le temps de parler à l’autre, il poursuit. « Bien entendu, il vous faut mon numéro de licence. Il lit les chiffres de la liste de métadonnées. Mon adresse mail a changé depuis. »

Il donne une adresse mail qu’il vient de créer, une suite alphanumérique qui ne donne aucune indication sur son identité.

Ce n’est probablement pas la première fois qu’on demande une telle chose à l’employé du centre d’appel. Il s’exécute docilement.

« Voilà, je l’ai enregistrée. Ah ! Monsieur Tuttle, vous êtes un utilisateur régulier de notre logiciel ! »

Tuttle ? note Cyn, au comble de l’excitation. On a un nom !

« Et voici votre facture. C’est parti. Puis-je faire quelque chose d’autre pour vous ? »

Chander regarde dans sa boîte de réception. Tout y est. Il survole la pièce jointe. Il sourit.

« Merci, tout est en ordre. Excellente journée.

— À vous aussi », répond l’autre, au bout du monde.

Chander met fin à l’appel.

« Un nom ! Nous avons un nom ! » s’écrie Anthony, enthousiaste.

Cyn est toute étonnée. Quelle simplicité ! Social Engineering. Dire qu’elle pensait à quelque chose de technique. Aucunement. Ruser et berner, profondément humain. Ça lui plaît.

« Il n’a posé aucune question de sécurité ! Rien du tout !

— Pourquoi donc ? rétorque Chander. Qui, hormis l’utilisateur du logiciel, pourrait bien connaître le numéro de licence ? C’est comme lorsque tu as une question au sujet de ta facture de téléphone et qu’ils te demandent ton numéro de client.

— Je comprends. Et sur la facture, il y a le nom et l’adresse de Zero.

— Ils ne sont pas amateurs au point d’avoir enregistré le programme sous leur véritable identité. »

Cyn jette un coup d’œil sur le document. « Archibald Tuttle… Je connais ce nom…

— C’est dans un film, sourit Chander. Brazil. Tuttle est un élément subversif dans un État ultra-surveillé.

— Et qu’est-ce qui te rend si heureux sur cette facture ?

— Donne-moi quelques minutes. »

Tandis que Chander se remet à l’ouvrage, il ne reste plus à Cyn, Jeff et aux autres qu’à répondre aux nombreux appels.

De nouveau, le symbole du téléphone clignote dans les lunettes de Cyn. Elle prend l’appel. Son interlocutrice prétend travailler pour une chaîne de télévision dont elle ne comprend pas le nom. Elle a l’air aussi excitée qu’une vendeuse d’émission de télé-achat. Elle vient de voir les images du Daily et aimerait que la journaliste participe à un talk-show dans trois jours. Cyn lui demande de répéter le nom de sa chaîne.

NBC.

« La chaîne américaine ? » demande-t-elle avec une pointe d’irritation. Ses lunettes lui donnent des informations sur son interlocutrice. Elle est productrice. Mais à New York. « Je ne savais pas que vous produisiez également des talk-shows en Grande-Bretagne.

— Nous ne le faisons pas. J’aimerais vous avoir à New York pour notre émission intitulée Les big data font-elles de nous des marionnettes ? »

« NBC me veut pour un talk-show », chuchote-t-elle à Anthony.

« Toi ? » Il esquisse une grimace avant de se reprendre. « Super ! » Il retourne à sa propre conversation téléphonique.

« À New York, ajoute-t-elle.

— Sait-elle que je dirige la rédaction du Daily ? » Une grimace de nouveau.

« J’en sais rien. Qu’en penses-tu ? Je dois…

— Si tu ne veux pas, j’irai. »

Cyn en informe son interlocutrice.

« Non, c’est vous que nous voulons. Vous avez été super dans cette interview. Et puis votre fille a été filmée en direct lors de la poursuite du criminel et de la mort d’Adam Denham. Sans compter que nous avons besoin d’une femme parmi nos invités », conclut-elle.

« C’est moi qu’ils veulent », fait-elle à son supérieur.

Un court instant, son visage s’assombrit, puis il lève les pouces.

« Tu as mené cette interview devant cinq millions de spectateurs. Et les talk-shows appellent ! On dirait que t’as fait du bon boulot. T’acceptes, ça va de soi. C’est génial pour nous ! Demande qui sera présent là-bas ! »

Un professeur de sociologie, le rédacteur en chef d’un grand quotidien, si possible Takisha Washington, Alvin Kosak, le directeur de la communication de Freemee, répond la productrice à la question de Cyn.

« Oh ! » lâche Cyn.

La personne de chez Freemee ne sera sans doute pas tendre avec elle. Elle se demande ce qu’elle peut bien savoir à son propos ? Peggy ? Elle réfléchit. Peggy est un programme. Et un programme, on peut le consulter. Que se passera-t-il si le représentant de Freemee la met à nu devant tout le public ? Ça n’aurait pas de sens. Ils ne peuvent surveiller chacun des millions d’utilisateurs. Et même si c’était le cas, il ne dirait rien. Sans compter que Freemee lui a affirmé que ses données n’appartenaient qu’à elle, tant qu’elle ne se décidait pas à les rendre publiques.

Anthony la presse d’accepter.

C’est bon ! Laisse-moi réfléchir ! Contrairement à toi, je ne suis encore jamais passée à la télévision !

Pour être honnête, elle se sent flattée. Même si elle vient de faire le buzz devant cinq millions de personnes, elle reste une enfant de la télé. La télévision, à ses yeux, revêt plus d’importance qu’Internet. Et voilà qu’elle est invitée à l’un des talk-shows les plus regardés des États-Unis. Ce serait mentir que de ne pas admettre qu’elle en a toujours rêvé. Et elle n’est jamais allée à New York.

« Bien, je viens. »

Elle désactive Peggy.

« OK tout le monde, crie Chander. Pause ! On a quelque chose ! »

Anthony met fin à sa conversation, Cyn ne répond pas au nouvel appel entrant. D’autres prennent la relève.

« On a Zero ? s’enquiert le rédacteur en chef.

— Ce serait trop beau, répond Chander. Non. Mais sur la facture, il y a quelque chose qui a quasiment autant de valeur.

— Ne nous fais pas languir, intervient Cyn, sinon… »

Il lui jette un regard malicieux.

« Sur la facture se trouve l’adresse IP d’où l’utilisateur s’est enregistré.

— Waouh ! On sait où il vit, alors ?

— Pas tout à fait, malheureusement. L’adresse est celle d’un réseau Wifi de Vienne, en Autriche, que plusieurs cafés proposent à leurs clients.

— Vienne. En tant que cliente d’un de ces cafés, je peux accéder gratuitement à Internet ?

— Comme chez nous dans la plupart de nos coffee-shops.

— Ça veut dire que celui ou celle qui a enregistré cette copie était installé dans un de ces cafés ?

— C’est ça !

— C’était quand ? Ça fait longtemps que Zero utilise ce programme, non ?

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