Marc Elsberg - Zero. Ils savent ce que vous faites

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Zero. Ils savent ce que vous faites: краткое содержание, описание и аннотация

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Londres, de nos jours. Un adolescent est abattu lors d’une course-poursuite. Ce drame conduit Cynthia Bonsant, journaliste au Daily, à enquêter sur les agissements de Freemee, société high-tech américaine spécialisée dans la collecte et l’analyse des données qui promet à ses dizaines de millions d’utilisateurs une vie meilleure grâce à ses applis. Mais dans un monde où réseaux sociaux, sites de e-commerce, caméras de sécurité et objets connectés sont les meilleurs alliés de la surveillance globale, le chemin qui mène à la vérité va se révéler aussi ardu que dangereux.
ILS SAVENT QUI NOUS SOMMES,
OÙ NOUS SOMMES —
ET CE QUE NOUS ALLONS FAIRE.

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— Oui, à quoi doit-on faire gaffe ? » reprend Zero sous les traits d’un clown triste. « Virée à cause de ManRank, l’agence de notation publique des êtres humains développée par Freemee. Le premier cas qui nous soit connu. Zero en presque direct de Philadelphie. » À l’instar d’un chef d’orchestre, il agite le bras en rythme. « Et, comme d’habitude, n’oublie pas qu’il faut terrasser l’hydre des données. »

« Fait chier ! » jure Carl. Il manque de s’étrangler en poursuivant. « Cette histoire va débarquer partout ! Dans tous les journaux ! Cette putain de mère Washington va aller d’émission en émission et raconter ses histoires aux JT ! Sur tous les réseaux sociaux et même chez nous, il y a déjà des élans de solidarité. C’est un désastre ! »

Will le laisse s’agiter. Lorsque Carl est dans cet état, impossible de le raisonner. Il le sait bien.

« Tu te goures, rétorque Alice. La traque de Zero n’a pas encore commencé, et déjà il fait parler de nous.

— Comme de la première agence de notation de l’être humain !

— Comme la première agence publique…

— Comme si ça faisait une différence !

— Ça en fait une », dit-elle en faisant apparaître un graphique. « Tu vois bien à quel point notre nombre d’utilisateurs a grimpé pendant la diffusion de cette vidéo. Sans parler de l’intérêt suscité auprès d’entreprises clientes potentielles. » Elle rit. « Nos services commerciaux sont au bord de l’explosion. Dans un premier temps, l’ire collective va se diriger contre Barner's, qui n’a pas informé ses employés. »

Les doigts nerveux, Carl aligne sur la table un petit vase de fleurs, des crayons et un smartphone.

« Selon toute vraisemblance, tu as raison ! admet-il. Mais en parlant de ces agences de notation, Zero a martelé un terme qui pourrait nous nuire sur le long terme.

— Publiques…

— Enfin, pour ce… » Il aligne un stylo qui, pour Will, semblait pourtant parfaitement parallèle aux autres.

« Justement ! C’est une différence décisive. Ce faisant, Zero nous rend un fier service. Ainsi, nous pouvons en rester à notre histoire. Freemee rend transparent ce que d’autres dissimulent.

— Raison pour laquelle des gens ont été virés.

— Et c’est Barner's qui en est responsable, pas nous, rétorque Alice.

— Pff… C’est pas moi, c’est les autres. »

Il aligne un autre stylo.

Will a très envie de tous les mélanger.

« Eh ! On fait la une ! Savoure ! Cette histoire est une vraie aubaine ! Maintenant, les journalistes de la moitié de la planète veulent savoir qui se cache derrière Zero. Ils sont à sa recherche. Notre concept marche. »

Les lunettes de Will lui annoncent qu’il a reçu un message. Il le parcourt tout en prêtant une oreille à la réponse de Carl.

« Le Daily diffuse une interview en direct avec Takisha Washington.

— Ne faites pas ça », soupire Carl.

Will ouvre la page d’accueil du journal britannique et la retransmet sur le mur de moniteurs.

« Merci, madame Washington, d’avoir accepté notre invitation », commence Anthony en la gratifiant de son sourire le plus carnassier.

Ils ne sont pas encore à l’antenne.

Une heure à peine s’est écoulée depuis la publication de la vidéo de Zero. Takisha Washington porte une autre robe. À fleurs, comme la précédente. Elle se tient devant une bonne caméra, elle a soigné l’éclairage.

« On va recadrer pour ne garder qu’elle », ordonne Anthony à voix basse. Nerveux, il regarde l’écran devant lui. « Plus d’un million de spectateurs, murmure-t-il. Fantastique ! »

Ils ont installé en quatrième vitesse un studio improvisé dans la salle de rédaction. Cyn, Anthony et Chander sont assis à une table, Jeff, Frances et Charly se tiennent derrière eux, prêts à intervenir. Chacun porte des lunettes connectées. Cinq caméras depuis différents angles sont braquées sur eux. À l’arrière-plan, on voit la salle de rédaction où s’affairent les employés. L’immense mur d’écrans sert de coulisse.

« As-tu trouvé quelque chose ? » demande Anthony à Chander.

« Peut-être. » Il acquiesce, l’air absent, courbé au-dessus de sa tablette.

Cyn boit une gorgée d’eau. Elle est nerveuse. Tous ces gens qui peuvent la voir au-dehors, sur Internet.

« Bien, lui fait Anthony, on va pas tarder à passer en direct. Presque en direct. On a un décalage de quatre-vingt-dix secondes. Au cas où il y aurait des problèmes techniques de transmission, que nous devions parler entre nous, ou tous les impondérables classiques. Pas la peine de nous stresser. »

Et comment ne pas l’être alors qu’un million de gens vont me regarder et que je n’y suis pas formée ?

Takisha Washington sera retransmise directement dans ses lunettes. Anthony veut deux animateurs différents, comme il l’a vu sur plusieurs chaînes de télévision. En gros, ce qu’ils ont fait pour leur bande-annonce.

« Tout le monde est prêt ? » lance le rédacteur en chef.

Hochement de tête collectif.

Il fait un signe.

« Madame Washington, je vous salue en direct depuis le studio du Daily. Merci de nous accorder un peu de votre temps. Expliquez-nous comment Zero a pu entrer en contact avec vous ?

— Un jour, on m’a appelée pour me causer », répond-elle d’une voix un peu rauque. « Je devais raconter mon histoire. On m’a dit que c’était pour la relayer sur un blog et sur YouTube.

— Comment pouvait-on être au courant de ce qui vous était arrivé ? demande Cyn.

— J’avais mis un truc sur Facebook, personne n’avait réagi avant cet appel. »

Cyn se rend compte que la conversation lui semble plus facile que prévue. Sa nervosité s’estompe, elle se concentre sur son interlocutrice.

« Puis vous l’avez rencontré ? Un homme, non ?

— Oui, c’était un type.

— Comment s’appelait-il ?

— Don Endress, m’a-t-il dit.

— Avant d’aller le voir, vous avez fait des recherches ? Vous êtes allée sur son blog ?

— Bien sûr ! Le blog dont il m’a donné le nom. Il existait vraiment ! Tout avait l’air bien.

— Puis il est venu chez vous pour vous interviewer ?

— Oui.

— À quoi ressemblait-il ? »

Takisha Washington tend un smartphone en direction de la caméra. Sur l’écran, Cyn distingue les contours d’un visage masculin.

« À ça.

— Génial ! » s’exclame Anthony. « Vous avez une photo de lui ! Pourriez-vous nous la montrer mieux ? »

Elle tend davantage son téléphone.

Chander a déjà fait une capture d’écran et passe l’image dans un logiciel de reconnaissance faciale.

Ils ont quatre-vingt-dix secondes d’avance sur le reste du monde.

« C’est formidable ! Cet homme vous a donc parlé ?

— Oui.

— Et qu’a-t-il demandé en premier ? »

Identification.

Kosak, Alvin

Cincinnati, USA

Date de naissance : 12/10/1964

Taille : 1,81 m

Cyn ne voit pas le reste des données. Anthony lui murmure de continuer l’interview.

Anthony et Jeff échangent un signe et communiquent des instructions à leurs lunettes. Jeff et Frances tentent d’entrer en contact avec Alvin Kosak.

« Il m’a demandé ce que tout cela me faisait, répond Takisha.

— Et alors ? Ce n’était probablement pas évident pour vous…

— Je me sentais misérable, trompée. »

Anthony, surexcité, murmure à côté de Cyn : « Alvin Kosak ? »

Elle doit se concentrer sur sa propre conversation. Ce n’est pas évident, dans la mesure où elle aimerait aussi savoir ce qu’ont découvert ses collègues. Le rédac chef, dans tous ses états, discute avec Charly et un technicien.

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