Franck Thilliez - Conscience animale

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Et si se terrait en chacun de nous une animalité sanguinaire ? Et s'il était possible par un sacrifice bien mené de la réveiller ? Et si un homme avait précisément en tête d'user de ce savoir secret pour mettre en place une gigantesque entreprise assassine ? C'est dans le tourbillon de tous ces « si » que vont être aspirés Warren, père de famille presque ordinaire, Sharko, inspecteur tenace et téméraire, Moulin, jeune recrue faisant ses premières armes, et Neil, linguiste pour le moins singulier.
Nouant leur destin dans une enquête balisée par le sang et la cruauté, ils devront affronter l'impensable pour réaliser l'impossible. Mais quel sera le coût de cet impossible ?

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— Eh ! Wallace ! Regarde, t'es célèbre ! aboya l'un des ivrognes de service.

Warren leva la tête. C'était l'édition de minuit.

Heureusement, durant tout le reportage, on ne prononça pas son nom, on ne voyait pas non plus son visage. Après tout, l'inspecteur le lui avait promis. Il reprit sa position initiale, préférant écouter les robustes chevaux de Camargue qui trottaient dans sa tête. Crinière au vent, il les voyait chevaucher les infinies plages vierges de sable blanc, pour ensuite fondre vers l'horizon, juste à côté d'un splendide soleil rosé coupé en deux par une mer indigo.

— Eh ! Wallace ! Qu'est-ce que t'en as fait des jambes ? Tu joues au mikado avec ?

Le deuxième benêt gloussa comme un dindon. Warren ne bougea pas, abruti par tant de sottises. Où en était-il dans ses pensées ? Ah oui… Naseaux écumants, les chevaux disparaissaient donc, emportés par le soleil qui flamboyait en vaguelettes nuancées de rouge, jaune et noir, derrière le sourire de l'horizon. Il ne les distinguait plus, mais il percevait encore le quatre temps de leurs sabots foulant le sol humide et chaud.

La liberté les appelait, là-bas, à un endroit connu d'eux seuls.

Les…

Une bombe lui explosa à l'intérieur de la tête. Au travers des barreaux, un gardien lui avait brisé une bouteille de vin vide sur le coin du crâne.

— Alors, enculé, ça fait quoi de se prendre un coup comme celui-là en pleine gueule ? beugla le plus costaud des deux. Ça fait mal, fumier ? Te plains pas, c'était pas un pavé !

Le tortionnaire racla tout ce qui pouvait traîner en goudron et déchets dans sa gorge, et lui cracha une morve épaisse, chaude, dans les cheveux. Elle ne dégoulina même pas. Un sourire d'orgue de Barbarie fendit le visage de l'autre grouillot.

— Tu vas me ramasser ça, fils de pute ! Et je veux plus voir un seul morceau, t'as compris ? Ou je te matraque la gueule, et même ta mère, elle te reconnaîtra plus !

Affichant sa dent en moins, Warren le dévisagea. Le badaud crut qu'il avait un sourire niais et qu'il se moquait de lui, d'autant plus que Warren ajouta une remarque qui le plongea dans un état de hargne absolu.

— Ma mère est morte ! Laissez-la en paix !

— Mais il se fout de ma gueule en plus !! Biff, file-moi la clé ! T'es mort, fumier !!!

Voyant que la blague tournait mal, le simplet jaunit.

— T'es… T'es sûr ?

— Ouais, je vais lui foutre une trempe à cette merde ! Il le mérite, non ? Qu'en pense le jury ?

Le nigaud hésita et lui tendit les clés.

— Le jury croit que oui !

— Non, monsieur, je vous en prie ! cria Warren, les bras lui protégeant le visage. Laissez-moi ! Excusez-moi, je ne voulais pas vous offenser !

— M'offenser ! M'offenser ! T'as vu comme il parle bien cet enculé, ce bouffeur de cœurs ? M'offenser !! Lève-toi, bras le long du corps !!!

Warren, pétrifié et couvert de postillons alcoolisés, ne bronchait pas. Il se fit greffer un premier coup, lourd, sur la cuisse.

— Haaaa !! Noon, arrêtez !!

— Biff, tiens-le par-derrière !!

L'esclave à l'haleine de raisin trop mûr l'empoigna pour lui coller un bras autour du cou. L'exécuteur leva sa matraque jusque derrière sa tête, puis le frappa dans les reins à cinq reprises, les yeux étincelants.

— Enculé, enculé, enculé !!!

Warren s'effondra, cassé en deux. Le veilleur cognait toujours plus fort, plus sauvagement. Ses dents étaient presque devenues pointues, celles du haut s'emboîtant dans celles du bas comme les deux parties d'une pince-crocodile.

— C'est bon, laisse-le ! Tu vas finir par le crever ! Il a son compte, laisse-le !

Rouge telle une cerise griotte, le matraqueur ramassa son képi et allongea un dernier coup de pied dans le ventre de Warren, qui gisait. Puis il tourna lentement la clé avant de s'avachir, pieds sur le bureau, devant le petit écran. Cinq secondes plus tard, il riait comme un sot devant une rediffusion de Mister Bean.

Les chevaux ne gambadaient plus, il les avait laissé filer, et ils étaient loin maintenant, beaucoup trop loin…

11

Si Senlis, d'ordinaire magnifique, avait eu une âme, elle aurait été honteuse de ce qu'elle était devenue : un dépotoir pour journalistes à sensations. Une colonie de paparazzis américains s'était installée autour de la maison de l'huissier, tandis que sept touristes japonais, venus spécialement de Paris, bombardaient de photos des murs sans relief et du goudron à peine taché.

Moulin vagabondait à l'intérieur depuis plus d'une heure.

— Mais qu'est-ce qu'ils font ? demanda l'inspecteur, étonné par l'imposante meute.

— Les japs ? J'en sais rien. Ils doivent être au courant pour le tueur en série. Ils emportent des souvenirs ! Pensez-vous ! Du macadam, ça c'est le pied !

— Et c'est quoi ces ricains devant l'entrée ? s'interrogea-t-il, glissant sa tête entre les doubles rideaux.

— C'est Channel One. Ils sont friands de toutes ces horreurs. Même là-bas, ils n'ont jamais connu ça. Vous vous rendez compte, ils ont fait le déplacement ! Ils envahissent les hôtels, et demandent à manger du bacon au petit-déjeuner ! Tous ces meurtres qui s'enchaînent si rapidement ! On tourne à deux cadavres par jour maintenant, vous imaginez ?

— Deux cadavres par jour… Un ici, un à Chartres… Deux personnes, deux innocents… Ce qui est sûr, c'est que Wallace n'y est pour rien là-dedans.

Au fond, Sharko éprouvait de la sympathie pour Warren. Ce pauvre homme semblait sincère, même si l'inspecteur savait plus que tout le monde que sincérité rime la plupart du temps avec perversité.

— Bon, je suppose que c'est le même cinéma que d'habitude, demanda-t-il à Moulin, mains enfoncées dans les poches de son pardessus.

— Oui, jambes coupées, cœur enlevé, doigts sur la route… Un pavé en pleine tête…

— Vous… vous les avez vues, cette fois-ci ?

— Quoi donc ? répliqua Moulin, approchant son oreille de l'inspecteur qui lui faisait signe de parler moins fort.

— Les…

Il baissa la voix, s'abritant de la quinzaine de personnes qui bourdonnaient autour d'eux.

— Les traces de moineau…

Momentanément interloqué par cette requête peu commune, Moulin écarquilla les yeux. Et pourtant, cette pensée lui avait chatouillé l'esprit, à lui aussi.

— Non… non, pas d'empreintes d'oiseau…

— Bon, je monte…

Ça n'était pas le cadavre à la tête fendue qui intéressait l'inspecteur, bien qu'il fût tout de même sauvagement remué en voyant le corps dépecé. Quand bien même pense-t-on avoir l'habitude, chaque œuvre est toujours différente de la précédente et unique en son genre. Il balaya la pièce des yeux.

Pas de sang par terre, nulle trace de pattes de volatile. Il examina méticuleusement chacune des lattes du plancher, sous le lit… Rien… Une simple coïncidence la fois dernière, et plus qu'étrange, il faut l'avouer. Non, hors de question de croire au hasard, pas dans cette affaire. Cependant il se résigna, se rendant compte qu'il en était amené à chercher des traces de passereau pour tenter de grappiller ne serait-ce qu'un semblant de réponse. Balayé par une profonde amertume, il redescendit.

— Moulin, nous avons quand même un indice…

— Et quoi donc ?

— Encore un huissier. Et une avocate, puis un notaire l'autre fois. Le retraité, le voisin de Wallace, était un ancien inspecteur des impôts. Mis à part le fermier du début, nos assassins ne semblent s'attaquer qu'à des représentants de l'ordre ou de la loi.

— Oui, deux agents parlaient de ça tout à l'heure. C'est vrai que c'est un point commun, qui, malheureusement, risque d'être confirmé dans les prochains jours.

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