Franck Thilliez - Pandemia

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Pandemia: краткое содержание, описание и аннотация

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« Bientôt, ce monde contaminé par la médiocrité, la misère, l’assistanat va connaître l’embrasement, puis le changement. »
« L’homme, tel que nous le connaissons, est le pire virus de la planète. Il se reproduit, détruit, épuise ses propres réserves, sans aucun respect, sans stratégie de survie. Sans nous, cette planète court à la catastrophe. Il faut des hommes purs, sélectionnés parmi les meilleurs, et il faut éliminer le reste. Les microbes sont la solution. »
Après
, une nouvelle aventure pour l’équipe de Franck Sharko et Lucie Henebelle, renforcée en coulisses par la jeune et courageuse Camille. Et l’enjeu est de taille : la préservation de l’espèce humaine.

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— Je retourne au 36.

— Quoi faire ?

— Voir Dambre. Il a forcément transmis l’information d’une façon ou d’une autre. Il faut comprendre.

Lamordier hocha le menton vers Casu et un autre officier, dénommé Blanquart.

— Très bien. Vous allez avec lui. Qui se charge d’assister à l’autopsie ?

Sharko songea très fort à Nicolas. C’était cette pensée qui allait le maintenir vivant, lui, qui allait le pousser à ne pas lâcher, à se battre pour que les fautifs paient. Même si affronter le cadavre de Camille allait sans aucun doute l’ébranler, il lâcha d’une voix qu’il voulait aussi assurée que possible :

— Je le ferai.

— Je viendrai aussi, fit Casu.

Sharko lui adressa un petit geste de remerciement, puis gonfla ses poumons. Il fixa son chef au fond des yeux.

— Elle a des parents, ils habitent Argelès. Il faut les prévenir, mais ça, j’en suis incapable.

[71]

Un peu moins d’une heure plus tard, Sharko, Casu et Blanquart grimpaient les marches du 36 deux à deux. Quelques bureaux étaient allumés, à droite, à gauche. Des visages baissés sur des dossiers, des cerveaux qui carburaient, même en pleine nuit, malgré l’épidémie de grippe qui faisait des ravages dans les rangs. Tous travaillaient, d’une façon ou d’une autre, sur cette affaire tentaculaire.

Les trois flics se précipitèrent dans le couloir des gardés à vue. Sharko fonctionnait à la hargne, mais il grillait ses dernières cartouches, il le savait. Il allait falloir qu’il se repose deux ou trois heures.

Il ouvrit la trappe de la lourde porte en fer.

Dambre était couché au sol.

Dans une flaque de sang.

— Merde ! Appelez une ambulance !

Sharko poussa le lourd loquet sur le côté et entra à toute vitesse. Dambre s’était planté un Bic dans la gorge et le tenait désormais dans sa main ouverte. Le sang coulait à gros bouillons, le stylo avait dû toucher une artère ou une veine. Franck essaya d’interrompre l’hémorragie, mais il avait beau écraser son pouce sur la plaie, le liquide s’écoulait quand même par les côtés. Blanquart essaya à son tour, sans davantage de succès.

Dambre avait les gencives couvertes de sang.

— Alors, c’était comment ?

— Tu vas vivre, espèce d’enfoiré !

— Vous vous demandez… comment il a su ?

Sharko ôta sa veste en quatrième vitesse et essuya le sang. Puis il écrasa le tissu au niveau du trou.

— L’Homme en noir… Avions convenu d’un code. Je devais… répéter ses deux… premières répliques… chaque fois qu’il se mettait en contact avec moi…

Il expira longuement.

— C’est comme ça… qu’il a su dès le début qu’il… y avait un problème. Vous croyiez que je coopérais… Mais je n’ai fait que l’alerter…

Sa voix devenait de plus en plus grave et se muait en murmure. Il leva son regard vitreux vers les deux flics penchés au-dessus de lui. Ses dents brillaient dans la pénombre.

— Trouvez l’entrée de… de la Chambre. Et vous comprendrez leur force… leur puissance…

Sharko approcha son oreille pour mieux capter le murmure.

— Quelle chambre ?

— La Chambre noire. L’endroit de… de toutes les perversions. L’antre du Mal absolu… C’est là que le diable se tortille… Je sais qu’elle existe, qu’elle n’est pas qu’une légende, il m’en a parlé…

Sourire ensanglanté.

— Trouvez la Chambre pour moi… Elle vous… mènera droit en enfer, nous nous y reverrons…

Une dernière expiration, puis plus rien.

Sa poitrine se figea définitivement.

— Merde !

Sharko ôta ses mains couvertes de sang.

Il secoua la tête quand Casu revint dans la cellule en lui annonçant qu’une ambulance était en route.

[72]

Sharko, Casu et Blanquart venaient de passer à la moulinette dans le bureau de Claude Lamordier.

Les équipiers de la Criminelle avaient expliqué les faits tels qu’ils s’étaient passés. Jacky Dambre avait probablement subtilisé un stylo chez lui, alors qu’ils l’avaient emmené pour communiquer avec l’homme caché derrière toute cette affaire. Ils l’avaient trouvé gisant dans la cellule, et Sharko, Casu et Blanquart avaient tout fait pour stopper l’hémorragie, en vain.

Qui était responsable ? Qui récolterait les ennuis et paierait les pots cassés ? Claude Lamordier avait prévenu : il y aurait une enquête interne, les hommes de l’IGS joueraient leur rôle. Mais les flics se dirent que les inspecteurs de la police des polices aussi étaient humains et savaient mieux que quiconque ce qui se passait en ce moment même entre les murs du 36. Que rien n’était normal dans cette affaire.

Sharko parla des derniers mots que lui avait confiés le hacker, juste avant de mourir.

— Il m’a parlé de la « Chambre noire ». Cet endroit existe.

— Et qu’est-ce que c’est ?

— Un lieu où se trouve le pire, et où l’on pourra mettre la main sur l’Homme en noir… Qu’est-ce qu’il entendait par « pire », je l’ignore. Mais il n’était pas le premier à parler de cette chambre. Ça a déjà été le cas dans notre affaire précédente.

— Des pistes pour savoir où se situe cet endroit ?

— Aucune. Rien d’écrit, que des paroles floues. En tout cas, Dambre en savait beaucoup plus que ce qu’il nous a laissé croire.

Lamordier les congédia et leur demanda de fermer la porte de son bureau. Les trois lieutenants se serrèrent la main et repartirent chacun de leur côté. Quand Franck rentra chez lui aux alentours de 6 heures du matin, Marie Henebelle poussa un petit cri d’effroi en découvrant le sang sur sa veste, le bas de sa chemise et une partie de son pantalon. Les jumeaux, déjà réveillés, étaient assis sur un tapis de jeu et poussaient des petites voitures.

— Mon Dieu, Franck, qu’est-ce qui s’est passé ?

— Une affaire compliquée…

Marie n’insista pas. Le visage de Franck s’illumina lorsque ses deux enfants se précipitèrent vers lui. Il écarta grands les bras, serra fort ses fils contre sa poitrine. Si Marie n’avait pas été là, à scruter chaque trait de son visage, ce vieux flic à la carapace d’ours aurait sans aucun doute lâché toutes les larmes de son corps. Pleurer jusqu’à en avoir mal aux tripes. Chialer pour toutes les familles brisées, pour Nicolas, pour Camille. Il n’avait jamais dit à ses fils qu’il les aimait — pas comme ça, avec de simples mots qu’Adrien et Jules ne comprenaient pas encore —, mais à ce moment-là, il le pensa très fort.

Lucie apparut sur le seuil de la pièce, masque sur le visage, les mains posées sur le col de son peignoir en coton. Elle tenait debout, mais courbée comme elle l’était, elle donnait l’impression de porter le monde sur ses épaules. Le sourire de Franck s’effaça aussitôt lorsque ses yeux croisèrent ceux de sa compagne. Ses lèvres se serrèrent jusqu’à former une mince cicatrice.

La main ouverte de Marie Henebelle passa dans son champ de vision.

— Jules, Adrien, vous venez ? (Elle fixa Sharko.) Je vais préparer du café. Ça va prendre un peu de temps…

Franck la remercia d’un hochement de tête. Il se détacha de ses enfants, la boule au ventre. Ils étaient si petits, si fragiles… Marie disparut avec eux dans la cuisine et ferma la porte derrière elle. Sharko leva les yeux vers Lucie.

— Comment tu te sens ?

— Je tiens debout.

Elle fixait son costume… le sang sur les manches… Sharko sortit un masque neuf de sa poche et l’enfila avec précaution. Puis il se précipita vers Lucie et la serra avec la même force, la même chaleur que pour les jumeaux.

— J’ai tellement de chance de vous avoir, tous les trois.

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