Franck Thilliez - Pandemia

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Pandemia: краткое содержание, описание и аннотация

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« Bientôt, ce monde contaminé par la médiocrité, la misère, l’assistanat va connaître l’embrasement, puis le changement. »
« L’homme, tel que nous le connaissons, est le pire virus de la planète. Il se reproduit, détruit, épuise ses propres réserves, sans aucun respect, sans stratégie de survie. Sans nous, cette planète court à la catastrophe. Il faut des hommes purs, sélectionnés parmi les meilleurs, et il faut éliminer le reste. Les microbes sont la solution. »
Après
, une nouvelle aventure pour l’équipe de Franck Sharko et Lucie Henebelle, renforcée en coulisses par la jeune et courageuse Camille. Et l’enjeu est de taille : la préservation de l’espèce humaine.

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Les deux hommes entrèrent dans le club à quelques secondes d’écart. Régulièrement, des sportifs circulaient, arrivaient ou repartaient. Ça bougeait pas mal. Dans la voiture, Nicolas avait sorti son Sig Sauer de son holster et l’avait posé sur ses genoux. Il était très nerveux, tirait sur sa cigarette électronique comme un sapeur. Sharko fixait le rétroviseur, les mains crispées sur ses cuisses. Lui aussi avait la gorge nouée. Toutes ses pensées étaient orientées vers cet agrandissement A4 qu’il avait posé entre Nicolas et lui. Ce visage, ce démon, qui allait être responsable de milliers, de millions peut-être, de malades.

Le temps passait. Toujours pas de nouvelles.

— Qu’est-ce qu’ils foutent ?

— Peut-être qu’ils savent que notre homme va arriver ? Qu’ils planquent à l’intérieur ?

— Pourquoi ils ne nous appellent pas ?

Nicolas sursauta lorsque son téléphone vibra sur le plastique du tableau de bord. Mais c’était juste Camille qui venait aux nouvelles. Le capitaine décrocha et se mit à converser sans dévoiler la mission, tandis qu’une silhouette, casquette noire sur la tête, baskets aux pieds, passait à proximité de la voiture et traçait son chemin vers la porte d’entrée du club. Sharko plissa les yeux. Il se pencha vers Nicolas pour essayer de voir le profil de l’individu.

Juste devant l’entrée, la silhouette se tourna dans leur direction. Sharko put entrapercevoir la pointe du nez sous l’ombre de la casquette.

Une fraction de seconde plus tard, l’homme bifurqua sur la droite et se mit à courir.

[52]

Sharko se rua à l’extérieur du véhicule, laissant la portière ouverte. Nicolas raccrocha d’un coup sec et lui emboîta le pas, le flingue à la main. Instantanément, son rythme cardiaque monta dans les tours.

Très vite, les deux flics se retrouvèrent sur la piste cyclable, séparés de dix mètres. Ils traquaient un sprinter qui fonçait à grandes foulées droit devant lui. Sa casquette s’était envolée.

Sharko y mit toute sa hargne, y allant à l’adrénaline : quatre-vingt-onze kilos à arracher du sol, à propulser dans l’air. Ses tempes commençaient à battre, son souffle à manquer. Il fut rapidement doublé par Nicolas, plus frais et plus endurant. Mais il tenait bon, tandis que l’obscurité l’enveloppait, que seuls quelques lampadaires essaimés et la lune lui permettaient d’apercevoir les deux ombres qui filaient devant lui dans le noir.

N’en pouvant plus, il se mit à trottiner en soufflant comme une locomotive, le front trempé. Il s’en voulut. Avant, le type n’aurait eu aucune chance, mais là… Sa carcasse était au bord de la rupture. Devenait-il trop vieux pour ce genre de conneries ?

Plus loin, Nicolas était immobile, les mains sur les genoux. La piste cyclable s’arrêtait à quelques mètres de là, interrompue par une écluse qui obligeait à faire demi-tour.

Nicolas décrocha son téléphone.

— Je l’ai vu tourner par là.

Il désignait des bâtiments désaffectés, piégés entre la piste cyclable et un haut mur de brique infranchissable.

— Faut le prendre en tenaille.

Nicolas appela Marnier, lui expliqua et raccrocha.

— Ils arrivent.

Sharko fixa les bâtiments. Entre deux respirations, il lâcha :

— On ne le perd pas. Allez, on y va.

Ils s’orientèrent en courant vers les monstres de béton. L’herbe avait poussé de façon anarchique, crevant l’asphalte. Sur les façades, des tags hideux, des bouches déformées, des yeux immenses aux iris d’un noir absolu, nimbés par les rayons de lune.

Sharko avait sorti son arme lui aussi.

— Prends l’autre bâtiment.

— Fais gaffe.

Les deux hommes se séparèrent. Sharko pénétra dans le hall d’une énorme structure cubique, au sol recouvert de verre, de poussière, de niches sombres d’où s’élevaient des piquets cylindriques. Ce n’était plus qu’une gigantesque pièce nue, vidée de sa chair, de sa vie.

Des escaliers menaient vers les ténèbres. Comme il allait à la salle de sport, l’individu qu’ils poursuivaient n’était sans doute pas armé. Cependant, rien ne l’empêchait de ramasser un tesson de bouteille qui traînait. Ou l’une de ces seringues que le flic écrasa en grimpant les marches.

Sharko rasa les murs décrépits, bifurqua dans un couloir dont il ne voyait pas le bout. Il transpirait encore, s’essuya le front avec la manche de sa veste. Des trous d’obscurité alternaient avec des zones plus claires. La grosse lune apparaissait parfois, comme sur une photo dans un cadre d’ébène. Elle dessinait les courbes molles, les reliefs sinistres du ventre mort du bâtiment. Ça sentait l’acier et la rouille. Le froid qui pénétrait par les fenêtres brisées coulait comme un courant dans la gorge de Sharko. Encore les tags, les gueules qui hurlaient, les lèvres semblables à des pneus, des figures de diable. Il y eut des éclats de voix, en bas. Franck revint en courant au niveau de l’escalier. Au milieu du hall, deux faisceaux lumineux déchiraient l’obscurité. Les collègues de l’Antiterrorisme…

— Je suis en haut et Nicolas est dans l’autre bâtiment. Faut bloquer les issues, l’empêcher de retourner sur la piste cyclable et de s’enfuir.

Les hommes disparurent. Le policier fila au deuxième étage, passa devant un vieux matelas posé dans un coin. Odeurs de crack, de drogues dures, de misère. Matériel de shoot. Petites cuillères, allumettes brûlées, bouteilles en plastique vides légèrement fondues. Un type courbé dans un coin. Tremblotant. Sharko le braqua : l’homme n’était qu’une loque défoncée baignant dans sa merde. Il se consumait lui-même, comme un sucre se diluant dans de l’eau.

Le flic se retourna.

Une grosse barre en fer arrivait dans sa direction.

Il se baissa de justesse. La masse d’acier cogna contre le béton, fit valser des débris dans tous les sens. Sharko réagit à l’instinct, fonça tête la première droit devant lui dans un grognement. Son crâne percuta quelque chose de mou. Son agresseur fut propulsé vers l’arrière, le souffle coupé, et tomba au sol. Puis Sharko se prit le plat d’un pied lancé à pleine puissance dans la poitrine. Flash de douleur dans le plexus solaire. L’ombre essaya de se redresser, le flic hargneux fondit dessus et lui envoya un coup de tête, tout en l’écrasant de son poids.

La seconde d’après, il lui braquait son flingue sur la tempe.

— Bouge encore, et je te fume.

L’autre était sonné, il ne chercha plus à se débattre. Sharko avait coincé sa tête dans le pli de son bras gauche et serrait comme un étau. L’individu, pourtant costaud, les muscles saillants, ne pouvait plus bouger. Il comprit que le flic couché sur lui ne plaisantait pas, alors il se laissa faire quand Sharko lui passa les menottes.

— Je veux un avocat.

— Il a la grippe.

Le visage déformé par la colère, Sharko leva la crosse de son arme et cogna. Une fois, deux fois.

Puis il traîna le lourd corps inanimé à l’autre bout du couloir, s’enfonça avec lui dans une pièce noire et le menotta à un tuyau. Il se redressa, haletant. L’homme ne bougeait toujours pas, mais il respirait. Sharko savait qu’à présent les limites étaient franchies. Il ne pouvait plus faire demi-tour.

Un quart d’heure plus tard, les quatre policiers s’étaient rejoints entre les bâtiments. Ils s’interrogèrent du regard.

Rien… Bellanger se mit à aller et venir comme un lion en cage.

— Merde, comment c’est possible ?

Sharko était assis sur les marches, bien plus calme.

— Le mur, le canal, la piste… Les moyens de fuite étaient nombreux.

— Et il peut être planqué n’importe où, fit Charles Marnier. Je vais appeler du renfort pour inspecter les bâtiments. On va finir par l’avoir.

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