Franck Thilliez - Pandemia

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Pandemia: краткое содержание, описание и аннотация

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« Bientôt, ce monde contaminé par la médiocrité, la misère, l’assistanat va connaître l’embrasement, puis le changement. »
« L’homme, tel que nous le connaissons, est le pire virus de la planète. Il se reproduit, détruit, épuise ses propres réserves, sans aucun respect, sans stratégie de survie. Sans nous, cette planète court à la catastrophe. Il faut des hommes purs, sélectionnés parmi les meilleurs, et il faut éliminer le reste. Les microbes sont la solution. »
Après
, une nouvelle aventure pour l’équipe de Franck Sharko et Lucie Henebelle, renforcée en coulisses par la jeune et courageuse Camille. Et l’enjeu est de taille : la préservation de l’espèce humaine.

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Il se retourna et la regarda dans les yeux.

— Parce qu’ ils me font peur. Une peur comme je n’en ai jamais ressenti jusque-là.

Il se serra contre elle. Il avait besoin de sa chaleur, de sa présence. En arrière-plan, il voyait le tableau des cavaliers affiché à l’écran. Il se remémora les quatre chaînes dans les égouts.

— Je crois savoir pourquoi on a enfermé ces laissés-pour-compte, pourquoi on les a disposés de cette façon dans les égouts, dit-il soudain.

— Hmm ?

— Quand Franck a tendu les chaînes, il y avait pile la distance pour que les prisonniers se touchent du bout des doigts. Peut-être qu’ils pouvaient se passer de la nourriture, de l’eau, mais pas beaucoup plus.

Camille s’écarta de lui.

— Où tu veux en venir ?

— Et s’ils avaient servi de cobayes pour tester le virus grippal et mettre à l’épreuve sa propagation ?

— Un seul d’entre eux aurait été contaminé, et…

— … on laisse agir le microbe. On regarde avec quelle facilité il passe d’un humain à l’autre, en combien de temps. On étudie… J’imagine bien l’Homme-oiseau enfoncé dans sa niche, entre ses croix retournées, à observer de quelle façon le virus se répand, tout en prenant des notes. Fort possible que, quelques jours plus tard, les prisonniers aient tous attrapé la grippe.

Camille médita durant quelques secondes.

— C’est effroyable.

Nicolas se serra de nouveau contre elle et lui caressa tendrement le dos.

— J’ai un drôle de sentiment, une intuition terrible. Ces messages… Le Déluge, l’Apocalypse, la germination et l’armée vengeresse… Ce cinglé costumé qui évolue dans les égouts, protégé par ses rituels sataniques… L’Homme en noir… Lambart… combien sont-ils, impliqués dans cette affaire ? Combien d’êtres corrompus par… par…

Il ne parvint pas à finir sa phrase et soupira avec gravité.

— J’ai l’impression qu’il va se passer quelque chose de plus grave, ajouta-t-il enfin. Qu’est-ce qui va sortir des entrailles de la Terre, Camille ? Quelle monstruosité ?

[50]

Jeudi 28 novembre 2013

Lucie était incapable de se lever.

Elle tremblait et s’était enroulée dans les couvertures, frigorifiée et percluse de courbatures. Sa température avoisinait les 40 °C. Franck, installé dans le canapé depuis la veille, n’avait pas dormi de la nuit. Le virus était entré dans sa maison.

Le flic allait et venait dans la chambre, l’œil rivé sur sa montre, tandis qu’Adrien et Jules se chamaillaient déjà dans le salon. Il était 8 heures du matin.

— Qu’est-ce qu’il fout, bordel ?

Le médecin avait déjà une heure de retard et ne répondait plus aux appels. Sharko en eut assez. Il sortit la carte d’Amandine Guérin que Lucie avait récupérée et lui passa un coup de fil. Une demi-heure plus tard, la scientifique frappait à la porte, accompagnée d’un médecin. Sharko la salua d’un mouvement de tête.

— Désolé pour le dérangement, mais…

— Les médecins sont débordés. Les gens appellent pour un rien. Une petite fièvre, une toux et, tout de suite, ils pensent à notre grippe des oiseaux. Ajoutez que tout cela se mélange à la grippe saisonnière qui va bientôt atteindre le stade épidémique, je ne vous raconte pas le chaos. Vous avez bien fait de me contacter. Où est-elle ?

— Suivez-moi.

Sharko les mena à la chambre. Le médecin à ses côtés sortit son matériel de sa valise en cuir. Les directives du plan pandémie grippe préconisaient de porter une protection respiratoire : le personnel de santé devait tout mettre en œuvre pour éviter d’attraper le microbe. Donc, avec un masque sur le visage, il ausculta Lucie, fit un test rapide qui indiquait qu’elle ne souffrait pas de la grippe saisonnière, mais d’une autre grippe.

— Elle a sans doute contracté la grippe des oiseaux.

— Vous allez l’hospitaliser ?

— Non. Désormais, on réserve les lits pour les cas les plus graves. Et vous avez entendu ce qui se passe avec les infirmières et les aides-soignantes ?

— Les grèves ?

— Oui. Elles profitent de l’annonce de la ministre pour descendre dans la rue à partir de la semaine prochaine.

— Génial.

Amandine fixa Lucie.

— Elle sera bien, ici. Mais surtout, veillez à ce qu’elle soit isolée.

Le médecin prescrivit des médicaments, remplit une fiche comme les autorités de santé le lui avaient demandé la veille et fit un prélèvement par écouvillage laryngé avec du matériel qu’on lui avait livré très tôt dans la matinée. Il le donna directement à Amandine.

— On va l’analyser en priorité.

Apparemment, Lucie ne souffrait d’aucune complication, les symptômes étaient « classiques », mais il fallait surveiller. Le médecin lui remit un arrêt de travail de dix jours. Lucie se recoucha, incapable de réagir.

Sharko en profita pour se faire ausculter, ainsi qu’Adrien et Jules. Pas de signes apparents du virus, ils semblaient tous trois en bonne forme, mais comme il y avait toujours cette phase asymptomatique, il fallait rester vigilants.

Amandine regardait les jumeaux qui jouaient autour d’elle avec des cubes. Ses yeux se troublèrent quelques secondes. Elle se ressaisit.

— Vous avez de beaux enfants. Prenez soin d’eux.

Sharko observa le curieux visage blanchâtre. Même avec le masque, Amandine Guérin dégageait un charme félin. Pourtant, elle avait l’air très fatiguée.

— Dites, vous pensez que je peux les mettre à la crèche ?

— Il vaut mieux éviter. Isoler la mère, laisser les petits dans les autres pièces, afin…

— … d’empêcher le virus de se propager. J’ai bien intégré le refrain.

— L’isolement est la clé, la vraie solution. Comme le masque. N’oubliez jamais de le porter si vous entrez dans la chambre.

Sharko acquiesça, se dirigea vers la cuisine et versa de l’eau du robinet dans le réservoir de la cafetière.

— Je vous propose quelque chose ? Un café ? Un thé ?

Amandine secoua la tête.

— Je retourne vite à Pasteur pour les analyses. On se revoit bientôt. Et j’utiliserais de l’eau en bouteille, si j’étais vous.

Sharko devina qu’elle lui souriait derrière son masque.

Elle sortit avec le médecin. Sharko laissa tomber le café et alla sur le seuil de la chambre. Il resta là, quelques minutes, immobile, à observer sa Lucie tremblotante. Il pensa alors au type à la casquette. À ses yeux qui transperçaient les objectifs des caméras. À ce visage sec et dur.

Il avait tellement la haine.

Le flic retourna dans le salon et se sentit rapidement débordé. Il avait appelé au bureau ; personne n’avait répondu. Qui y restait-il, à part Bertrand Casu ? Malade, lui aussi, ou juste en retard ? Dans un autre bureau, peut-être, à aider d’autres équipes ? Sharko avait également laissé un message sur le portable de Nicolas, entre deux cris des jumeaux, lui expliquant qu’il essaierait de venir dès que possible au 36, mais que ce n’était pas gagné.

Les enfants avaient faim. Il fallait les habiller. Franck avait beau les voir tous les jours, il ne savait pas vraiment quels habits choisir dans les placards. Pull, sweat ? De quelle couleur ?

— C’est pire que tenir un flingue, bon sang.

Il piocha au hasard, se demanda comment Lucie arrivait à leur enfiler leurs chaussettes : elles étaient si petites, et ses mains si grosses. Direction la cuisine. Où étaient les bouteilles de lait ? Combien de temps au micro-ondes, déjà ? Et puis, ils buvaient quelle quantité ?

Il put enfin respirer après les avoir installés devant un dessin animé. Une montagne de linge attendait devant la salle d’eau. Des chemises, des cravates, des tonnes de vêtements des enfants. Il fourra le paquet dans la machine et choisit le programme qui lui parut adéquat. Heureusement, il avait encore quelques reliquats de sa vie de veuf, avant de connaître Lucie.

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