Franck Thilliez - Pandemia

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Pandemia: краткое содержание, описание и аннотация

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« Bientôt, ce monde contaminé par la médiocrité, la misère, l’assistanat va connaître l’embrasement, puis le changement. »
« L’homme, tel que nous le connaissons, est le pire virus de la planète. Il se reproduit, détruit, épuise ses propres réserves, sans aucun respect, sans stratégie de survie. Sans nous, cette planète court à la catastrophe. Il faut des hommes purs, sélectionnés parmi les meilleurs, et il faut éliminer le reste. Les microbes sont la solution. »
Après
, une nouvelle aventure pour l’équipe de Franck Sharko et Lucie Henebelle, renforcée en coulisses par la jeune et courageuse Camille. Et l’enjeu est de taille : la préservation de l’espèce humaine.

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Ensuite, il retourna dans la chambre.

— Je vais aller chercher tes médicaments à la pharmacie. J’emmène les enfants.

Lucie grelottait.

— Faut que tu appelles ma mère. Elle va venir passer quelques jours pour nous aider.

— Je ne sais pas, Lucie, je ne sais pas. On ne peut pas l’appeler chaque fois qu’on a un souci.

— C’est pas juste un souci… J’ai l’impression de mourir à cause d’une… ordure qui… s’en est pris à nous… Fais-le, appelle-la…

Après un aller-retour à la pharmacie, Sharko se mit à tourner en rond dans la maison, incapable de prendre une décision. Nicolas l’appela vers 10 heures, il était désolé pour Lucie. Très vite, il expliqua les découvertes de Camille, cette histoire d’Apocalypse, le lien entre les deux affaires et la possibilité que les SDF n’aient servi que de cobayes pour tester le microbe. Sharko intégra cette nouvelle donnée, qui lui fit l’effet d’une bombe.

Il avait une haine plus grande encore lorsqu’il raccrocha. L’affaire se compliquait. Même du fin fond de sa nébuleuse, Lucie avait raison. Rester ici, c’était laisser des coups d’avance à la horde de hyènes qui s’en étaient pris à eux. C’était leur ouvrir grandes les portes. D’un autre côté, il y avait sa famille. Ne devait-il pas veiller sur eux ? Les protéger ?

Mais, pour les protéger, il fallait agir et non pas rester là, le cul sur une chaise. Il n’y avait rien de pire que la passivité. Sharko n’était pas fait pour ça.

En fin de matinée, il contacta Marie Henebelle. Elle fut choquée d’apprendre que sa fille souffrait de cette grippe dont on parlait à la télé, mais une fois l’émotion passée, elle attrapa le premier TGV en partance de Lille et à destination de Paris. Sharko l’accueillit devant la gare du Nord aux alentours de 16 heures. Elle mit ses deux valises dans le coffre, embrassa Jules et Adrien sans prêter attention au masque que lui tendait Franck.

— Hors de question que j’embrasse mes petits-enfants avec cette chose sur le nez. Je n’ai jamais attrapé la grippe, et ce n’est pas demain la veille.

Elle s’installa à côté de Sharko qui, lui, portait un masque.

— Ça vous va comme un gant. Vous devriez le porter plus souvent.

Sharko ignora si elle plaisantait ou pas. Marie Henebelle avait l’énergie et le répondant de deux Lucie. Fatigante, mais le flic l’aimait bien. Elle ne les avait jamais laissés tomber et savait être présente quand il le fallait.

Une fois à la maison, elle se présenta devant la chambre de sa fille. Lucie somnolait à moitié, semblable à une bête fragile tapie au fond de son terrier.

— Salut, m’man… Vaut mieux pas que t’approches…

— Ma pauvre.

Elles échangèrent quelques mots et Marie ferma la porte. Alors qu’elle s’installait dans la chambre d’amis, le téléphone de Sharko sonna. C’était Nicolas Bellanger. Surexcité.

— La diffusion du portrait dans les services a été efficace, on a quasiment logé le pourri à la casquette qui a répandu le virus.

Le rythme cardiaque de Sharko s’accéléra. Sa main droite se crispa sur son portable.

— Quasiment ?

— Je t’expliquerai. T’en es ?

Sharko se précipita vers sa veste anthracite accrochée au portemanteau.

— Je ne manquerais ça pour rien au monde.

Avant de sortir, il fixa Marie dans les yeux.

— Je vous les confie encore une fois. Prenez bien soin d’eux.

[51]

En attendant Sharko, Nicolas Bellanger raccompagna Camille jusqu’au bas du 36.

— Je risque de rentrer très tard. Tu t’enfermes, tu ne réponds à personne.

La jeune femme l’observa avec gravité.

— Tu ne veux toujours pas me dire pourquoi ?

— Je te raconterai, OK ? Fais-moi confiance.

— Tu feras très attention. Je n’aime pas quand tu pars comme ça.

Nicolas embrassa sa compagne et la regarda s’éloigner le long du Palais de justice. Son cœur battait si vite chaque fois qu’ils se séparaient…

Une demi-heure plus tard, Sharko l’avait rejoint, ainsi que deux collègues de l’équipe antiterroriste, dont Marnier, le nouveau chef par circonstances forcées. Les quatre hommes se mirent en route dans deux voitures séparées.

— Qui est-ce ?

Nicolas suivait le premier véhicule.

— On n’en sait encore rien. C’est un collègue du commissariat de Bobigny qui a identifié le portrait diffusé par Sarbacane. Il croise notre homme régulièrement à un club de fitness de Pantin, le Wellform, aux horaires du soir, vers 20 heures, 21 heures. Il l’a formellement reconnu. On file au club, on récupère son identité dans un premier temps.

Sharko regarda sa montre. Pas loin de 19 heures.

— Une chance qu’il y soit ce soir ?

— Bien possible. On est jeudi, et ça fait partie des jours et des horaires où le collègue va s’entraîner. On lui a demandé de ne pas venir ce soir, afin que son comportement n’éveille pas les soupçons.

Les deux hommes étaient tendus. L’excitation crépitait dans l’habitacle de la 306.

— Au fait, on a reçu la liste des égoutiers et du personnel qui descend là-dessous. Vu l’état actuel de nos effectifs, je ne sais pas quoi faire de cette liste. J’ai informé Lamordier qu’on avait besoin de monde pour l’analyser. Je l’ai également mise entre les mains de Camille, elle peut faire des recherches et passer des coups de fil depuis son bureau.

— Parfait.

Le capitaine de police s’engagea sur un long boulevard.

— On a eu un sacré bol avec notre semeur de virus et la diffusion du portrait, hein ?

— Pour une fois… Mais ça n’arrêtera pas le microbe. Ce salopard qu’on traque a bien réussi son coup.

— C’est dingue, ces virus. Tu les verses dans un bac de couverts à Paris et… t’as des gens qui n’ont jamais fichu les pieds dans la capitale qui tombent malades quelques jours plus tard. C’est une arme redoutable. Une arme qu’on ne voit pas, qui se multiplie toute seule et qui, comme disait Camille, ne sonne pas aux détecteurs des aéroports.

— Alors qu’on nous emmerde chaque fois qu’on veut passer une bouteille d’eau.

Ils se plongèrent dans leurs réflexions et atteignirent Pantin une demi-heure plus tard. Un ensemble de barres grises, de rues étroites, d’enseignes de boutiques collées les unes aux autres. Le club de sport se trouvait au bord du canal de l’Ourcq, à proximité d’une base nautique et d’une piste cyclable qui longeait les quais. L’onde palpitait avec langueur sur les reflets de la pleine lune. Sur la droite, il y avait des bâtiments désaffectés, couverts de tags, à l’allure de vaisseaux spatiaux multicolores.

Les deux voitures se garèrent côte à côte sur le parking, de façon à bien voir l’entrée du bâtiment à deux étages, et dont les vitres étaient embuées. En bas, musculation, fitness. En haut, des gens alignés par dizaines pédalaient, ramaient, couraient.

Les hommes de l’équipe antiterroriste sortirent et claquèrent doucement leurs portières. Marnier et son lieutenant David Renart étaient habillés en civil : jean, Converse, blouson de cuir. Ils avaient un sac de sport à la main, histoire de se fondre dans la masse.

— On va entrer comme des clients normaux. Vous restez dans le véhicule pour surveiller les issues. S’il entre ou sort, on s’appelle. Vos portables sont OK ?

Vérification, hochements de tête. Marnier cacha la photo du type sous son blouson.

— Parfait. S’il est là ou si on apprend qu’il a des chances de se pointer, on lui tombe dessus. Au pire, on récupère son identité et son adresse auprès du gérant, et on l’interpellera avec des renforts.

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