Franck Thilliez - Pandemia

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Pandemia: краткое содержание, описание и аннотация

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« Bientôt, ce monde contaminé par la médiocrité, la misère, l’assistanat va connaître l’embrasement, puis le changement. »
« L’homme, tel que nous le connaissons, est le pire virus de la planète. Il se reproduit, détruit, épuise ses propres réserves, sans aucun respect, sans stratégie de survie. Sans nous, cette planète court à la catastrophe. Il faut des hommes purs, sélectionnés parmi les meilleurs, et il faut éliminer le reste. Les microbes sont la solution. »
Après
, une nouvelle aventure pour l’équipe de Franck Sharko et Lucie Henebelle, renforcée en coulisses par la jeune et courageuse Camille. Et l’enjeu est de taille : la préservation de l’espèce humaine.

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— Voilà. Après ce tunnel, nous y serons.

— Enfin…

— Attention, baissez-vous bien pour éviter de vous cogner la tête. Les blessures, ici, ça s’infecte vite.

Ils s’engagèrent dans la bouche noirâtre, Chombeau le premier. Sharko avançait cassé en deux, une main gantée sur chaque paroi du tunnel. L’égoutier se retourna pour voir si tout allait bien, il orienta soudain sa lampe derrière Sharko, vers l’entrée. Ses yeux s’agrandirent.

— Putain ! Y a quelqu’un derrière vous !

[42]

Sharko se retourna.

Le faisceau lumineux piégea durant une fraction de seconde une silhouette qui les observait.

Le flic eut le temps de voir la forme d’un long bec recourbé, avant que l’ombre disparaisse.

L’Homme-oiseau…

Sharko ôta son gant droit, brandit son arme et, courant comme une marionnette désarticulée, se précipita vers l’entrée.

— Arrêtez !

Il peina à s’extirper de la bouche étroite. La silhouette bifurquait dans une autre gorge, sautant au-dessus de l’eau avec agilité. Franck ne réfléchit plus, il fonça, manquant de s’étaler à plusieurs reprises. Ses semelles glissaient, il frôlait le flux liquide qui s’enfonçait dans l’obscurité. Il s’engagea dans l’autre souterrain aussi vite qu’il le put, sa lumière éclairant comme un phare, à cause du mouvement de balancier de ses bras.

Souffle court, flux d’oxygène. Il arracha son masque, suffocant. Pieds dans la merde. Il doubla une machine immobile, troll d’acier accroché à une gigantesque canalisation. Des chaînes rouillées pendaient, pareilles à des tentacules.

Lorsqu’il surgit dans une cavité plus grande, il n’entendit plus que le claquement lointain des pas. Des couloirs partaient dans différentes directions. Le flic tendit l’oreille, incapable de trouver l’origine des bruits. Il s’aventura dans l’un des couloirs, glissa sur une pente qui se terminait en cul-de-sac. Les mains sur les genoux, il reprit sa respiration.

— C’est pas vrai !

Il fit demi-tour, en rage. Lui aussi avait désormais vu l’oiseau. Ce type déguisé qui errait dans les égouts. Un locataire de l’obscurité. Est-ce qu’il les avait suivis ? Avait-il été au courant qu’ils allaient descendre ?

Le flic hésita sur le chemin à prendre. Il ne se rappelait plus vraiment. Dans le feu de l’action, il n’avait pas fait attention au trajet. Tout se ressemblait, les trous, les tunnels. Il s’engagea dans l’une des bouches, il ne reconnaissait rien.

Il rebroussa chemin, paniqué.

— Oh ! Je suis là ! Monsieur Chombeau !

Sa voix rebondissait de loin en loin et lui revenait en écho. Il essaya de retrouver son calme, son souffle, de se concentrer et d’agir avec méthode. Il appela à intervalles réguliers. Le silence l’encerclait, perturbé par le trot agité des rongeurs qui longeaient les murs. Clac, clac, clac, clac. De petits yeux noirs et ronds le fixaient. Sharko accéléra le pas, se remit à courir et cria.

La voix de son guide lui revint enfin.

— Continuez à appeler et ne bougez pas ! J’arrive !

Sharko s’exécuta, sur ses gardes. Les rats pouvaient surgir de n’importe où, il se sentait capable de hurler si l’une de ces sales bêtes l’effleurait. Trois minutes plus tard, les deux hommes étaient de nouveau réunis. Chombeau balayait le moindre recoin avec sa lampe.

— C’était quoi, ce délire ?

— L’homme que je recherche. Un type qui prend un malin plaisir à se déguiser en une espèce d’oiseau et qui erre dans ces tunnels.

— Merde…

— C’est le cas de le dire.

Ils retournèrent dans l’étroit boyau. Sharko posa un pied derrière l’autre pour éviter les deux ou trois rats morts. Il avait remis son masque, respirait par à-coups. L’odeur était devenue infecte.

Ils marchèrent sur une grosse grille sous laquelle passait de l’eau. Sharko pouvait presque se tenir droit, à présent. D’énormes poutrelles lui frôlaient le crâne ; des tuyaux métalliques arrachés et des morceaux d’acier déchiquetés pointaient comme des poignards.

Enfin, ils sortirent de la gorge intermédiaire pour atterrir dans une salle plus large.

Les deux hommes s’immobilisèrent, tandis que leurs lampes balayaient l’espace.

Leurs yeux s’écarquillèrent.

[43]

— Venez !

Amandine attendait devant le poste de garde de l’Institut Pasteur. Elle se précipita vers Lucie qui l’appelait depuis sa voiture et s’installa du côté passager.

— Je ne vous serre pas la main si j’ai bien compris.

— Mais le cœur y est… Où on va ?

— Quand on est flic, on apprend à faire un tas de choses en même temps, et c’est d’autant plus vrai en ce moment. Alors, j’écoute ce que vous avez à me raconter et, en parallèle, je file à l’hôtel Méridien Étoile. Votre collègue Séverine Carayol y a sans doute passé du temps avec un fantôme.

— Comment ça, un fantôme ?

— Patrick Lambart, le vrai, est mort il y a cinq ans. Ce médecin du 2 e arrondissement est décédé d’un cancer généralisé en 2008, expliqua Lucie. C’est la secrétaire de la maison médicale où il travaillait qui m’a mise au courant.

Amandine encaissa l’information, avant que Lucie ajoute :

— On a eu les résultats de l’autopsie, que l’on vient de communiquer à votre chef. Votre collègue Séverine ne s’est pas suicidée, on l’a empoisonnée au cyanure. Une méthode à l’ancienne, mais efficace. Mais racontez-moi vos découvertes de ce matin. Clairement, simplement.

Amandine mit un peu de temps avant de répondre, sous le choc des dernières révélations.

— J’ai fouillé dans la mémoire d’une machine appelée thermocycleur. Ça m’a appris que Séverine avait analysé plus de trois cents échantillons non référencés sur une période qui s’étale du 9 mars au 3 octobre 2013. Elle a arrêté ses analyses clandestines il y a plus d’un mois et demi. Il y a un truc auquel j’ai réfléchi et que je n’osais pas vraiment formuler dans ma tête, mais… avec ce que vous venez de me dire, ça clignote rouge, désormais.

Lucie s’engageait avenue de Breteuil.

— Je vous écoute.

— Je ne sais pas à quelle date exactement Séverine et « Patrick Lambart » se sont connus, mais ça remonte au début de l’année. Janvier, peut-être février, difficile à dire. Quant à la rupture, Séverine m’a dit que ça faisait plus d’un mois et demi, justement. Lambart, ou qui qu’il soit, serait parti sans plus jamais donner signe de vie, ce qui a anéanti Séverine.

— Donc globalement, la durée de leur énigmatique relation correspondrait à la période pendant laquelle Séverine a fait des analyses au noir ?

— En plein dedans, oui.

— À votre avis, pourquoi Séverine faisait ça ? Aurait-elle pu se faire manipuler par ce Patrick Lambart ?

— On peut tous se faire manipuler… Nul n’est incorruptible. Il y a toujours des points faibles. L’argent, l’amour, le rêve… Séverine faisait un métier qui lui plaisait de moins en moins, je le voyais. Pour elle, c’était comme un travail à la chaîne. Elle analysait des virus, mais ça aurait été des moteurs de voiture que ça aurait été pareil.

— Qu’est-ce qu’elle cherchait dans ces échantillons non référencés ? Pourquoi toutes ces analyses fantômes ?

— Le laboratoire où elle travaillait est exclusivement dédié à l’étude des virus grippaux. C’est donc un virus de grippe qu’elle cherchait. Sans doute celui qui est en train de se répandre aujourd’hui.

— Et d’où venaient tous ces échantillons, selon vous ?

Amandine regarda les immeubles défiler, en pleine réflexion, puis revint vers Lucie.

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