Franck Thilliez - Pandemia

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Pandemia: краткое содержание, описание и аннотация

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« Bientôt, ce monde contaminé par la médiocrité, la misère, l’assistanat va connaître l’embrasement, puis le changement. »
« L’homme, tel que nous le connaissons, est le pire virus de la planète. Il se reproduit, détruit, épuise ses propres réserves, sans aucun respect, sans stratégie de survie. Sans nous, cette planète court à la catastrophe. Il faut des hommes purs, sélectionnés parmi les meilleurs, et il faut éliminer le reste. Les microbes sont la solution. »
Après
, une nouvelle aventure pour l’équipe de Franck Sharko et Lucie Henebelle, renforcée en coulisses par la jeune et courageuse Camille. Et l’enjeu est de taille : la préservation de l’espèce humaine.

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La jeune femme regarda son téléphone vibrer. C’était Phong. Elle se dirigea vers un coin et décrocha.

— Je n’ai pas accès à Internet, attaqua Phong. T’es au courant, je suppose ?

Amandine ne répondit pas.

— Je ne peux pas atteindre le modem. T’as fermé toutes les portes de ton salon à clé. Pourquoi t’as coupé la connexion ?

— Internet est devenu trop dangereux pour toi. Avec ce qui se passe autour de Séverine, on est tous sur le gril, les policiers errent dans nos couloirs, posent des questions. Toutes ces recherches que tu fais, ces gens que tu contactes, ça va nous attirer des ennuis.

— Mais tu te rends compte ?

— Écoute, Phong, je suis au labo. Je ne devrais même pas te parler. À ce soir.

Amandine raccrocha sans attendre de réponse. Phong pourrait bien se passer du Net quelques jours, le temps que les choses se calment. Ses commandes d’origamis pourraient attendre et, de toute façon, Amandine avait remarqué qu’il n’en avait pas réalisé beaucoup, ces derniers jours.

Elle revint à ses préoccupations et fit défiler les lignes. Séverine traitait une vingtaine d’échantillons par jour, on était dans une bonne moyenne. Les résultats des analyses étaient eux aussi cohérents. Rien d’extraordinaire. Des virus connus qu’on avait l’habitude de croiser dans les éprouvettes. Des noms de médecins, de laboratoires bien référencés, pas de « petits nouveaux » qui auraient pu attirer l’attention. En tout cas, les flics allaient se charger de vérifier les données avec précision. Aucun détail ne leur échapperait.

Au bout d’une heure, Amandine avait l’impression qu’il n’y avait rien à découvrir. Séverine Carayol avait été réglo de A à Z. Et quand l’échantillon prélevé sur les cygnes morts était arrivé, la laborantine avait suivi la procédure classique, avec la même régularité et la même rigueur.

« Pardon ». Ce mot n’arrêtait pas de lui trotter dans la tête. Pensive, elle fixa les laborantins qui avaient les yeux rivés sur les prélèvements. Qu’est-ce que Séverine pouvait bien avoir à se reprocher pour demander pardon ? Pourquoi avait-elle paru effrayée de la présence des flics de l’équipe antiterroriste ? Avait-elle eu peur qu’ils ne fouillent dans les ordinateurs ? Qu’ils ne découvrent quelque chose de compromettant ?

Oui, mais quoi ?

S’il y avait quelque chose à trouver, c’était forcément dans le laboratoire où Séverine passait tout son temps. Ou chez elle… Oui, pourquoi pas chez elle, après tout ? Dans sa vie personnelle ?

Amandine réfléchit encore. Elle jeta un coup d’œil à la grosse machine qui servait à répliquer l’ADN des échantillons reçus : le thermocycleur. On l’utilisait systématiquement afin d’obtenir du matériel organique en quantité suffisante. Sans lui, les analyses étaient impossibles. Pour utiliser l’appareil, il fallait utiliser ses codes d’accès. Et là aussi, tout était enregistré.

La jeune femme eut une idée ; ça ne coûtait rien d’essayer. Elle dérangea de nouveau Johan.

— Tu peux me dire le nombre de fois où Séverine a utilisé le thermocycleur, en prenant la même période que tout à l’heure ?

Johan fronça les sourcils.

— À quoi bon ? Tu vas obtenir le même nombre. Sept cent dix-sept, c’est ça ?

— C’est ce que j’aimerais vérifier. Je parie que les enquêteurs ne t’ont pas fait cette demande ?

— Tu crois que ça leur viendrait à l’idée ? Ils n’y connaissent rien et prennent ce qu’on leur donne.

Johan se connecta à l’ordinateur qui se chargeait de piloter le thermocycleur. Il interrogea la base de données avec les mêmes critères que précédemment. Le résultat s’afficha en deux secondes.

Huit cent quarante-cinq.

Amandine se passa une main sur le front. Avec Johan, ils échangèrent un regard grave.

— Il y a cent vingt-huit échantillons de trop enregistrés dans le thermocycleur, constata Johan.

— Oui, cent vingt-huit échantillons qui ne sont pas passés par le circuit d’enregistrement classique. C’est énorme.

La jeune femme soupira, elle avait du mal à encaisser le choc.

— C’étaient donc forcément des échantillons qu’elle avait sur elle, Johan. Sans doute des tubes clandestins qu’elle introduisait dans le laboratoire pour amplifier leur contenu avec la machine, avant de l’analyser avec le matériel du laboratoire.

Amandine balaya du regard les différents paillasses.

— Personne ici ne pouvait savoir qu’elle bossait sur des échantillons entrés au black . Et ça ne laissait aucune paperasse, aucune trace, si ce n’est celle de l’utilisation de cette machine. C’est pour cette raison qu’elle avait la frousse. C’était la seule faille.

— Et si elle pouvait faire entrer les tubes, elle pouvait aussi les faire ressortir, une fois analysés. Ni vu ni connu.

Johan ôta ses gants et les jeta dans la poubelle.

— Merde, qu’est-ce que ça signifie, tout ça ? D’où venaient ces échantillons ? Et tu crois que le H1N1 inconnu est passé entre ses mains bien avant qu’on le retrouve dans l’organisme des cygnes et des personnes infectées ?

Il ne pouvait croire lui-même ce qu’il venait de dire, or l’une de leurs collègues avait trahi leur confiance et utilisé les machines à titre personnel. En dehors de toute procédure. Il y avait forcément une raison grave.

— On fouine d’abord, on répondra aux questions plus tard, trancha Amandine. Mais j’ai très peur de ce qui commence à se dessiner. Séverine était impliquée, maintenant, c’est sûr.

Elle pointa du doigt les écrans.

— Dis, tu peux changer les dates des requêtes ? Qu’on voie à partir de quel moment les nombres du thermocycleur et ceux des analyses enregistrées dans la console divergent ? Qu’on connaisse la date à partir de laquelle Séverine a commencé à faire entrer des échantillons en cachette ?

Johan s’exécuta. Il resserra les dates de début et de fin de recherche et les décala dans le passé. Il commença à janvier 2013. Ce mois-là, tout était encore réglementaire : Séverine avait utilisé le thermocycleur autant de fois qu’elle avait analysé de prélèvements référencés. Mais les divergences apparurent en mars. Il y avait eu six analyses de plus sur le thermocycleur.

— Ça a commencé il y a donc environ dix mois, dit gravement Johan. Elle démarre petit, puis le nombre d’analyses fantômes augmente au fil du temps. Dix, seize, jusqu’à une quarantaine par mois.

— Une montée en puissance…

— Mais elle n’en faisait jamais plus de deux ou trois jours, pour ne pas se faire prendre. Mince, dans quel délire elle s’est embarquée ?

Amandine se dirigea vers la sortie du laboratoire.

— Je préviens Jacob. Mais j’ai le sentiment de savoir à qui elle demandait pardon.

Avant de sortir, elle se lava les mains au lavabo.

— Pas à nous ni à quelqu’un de particulier. Mais à tout le monde…

[41]

Enfoncé dans l’obscurité, Sharko attendait sous le pont Morland, mâchouillant un chewing-gum pour atténuer les odeurs d’urine et de mort qui l’entouraient.

En face, l’alvéole en pierre où nichait Jasper était vide. Ne restaient que des cartons, des cadavres de bouteilles, quelques vêtements entassés. Le SDF était sans doute parti mendier de la nourriture ou une poignée de pièces dans les rues de la ville.

L’homme que le flic attendait, Fabrice Chombeau, arriva dix minutes plus tard. Un jeune d’une trentaine d’années, courts cheveux noirs, mal rasé. Costaud. Il portait une combinaison de travail grise avec un gilet vert et bleu sur les épaules et tenait deux casques. Une grosse lampe frontale pendait à son cou, une ceinture pleine d’outils lui entourait la taille. Il reluqua Sharko de la tête aux pieds. Avant de partir de la maison dans la matinée, le flic avait prévu le coup et embarqué un vieux jean, un pull, une immonde paire de chaussures bateau. Son costume était plié dans sa voiture.

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